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22 septembre 2021

ÇA VA M'JOUER DES TOURS J'PRESSENS

ÇA VA M'JOUER DES TOURS J'PRESSENS

1.
Rimbaud « illuminé ». Faisant poème de notes. Là c'est un finistère, - « que les oiseaux et les sources sont loin ! » -, un désert. « Ce ne peut être que la fin du monde, en avançant. » « Le saint », « le savant », « le piéton de la grand'route », « l'enfant abandonné » : des solitaires.

2.
Céline politique, délire... Délire, délire, le frise, puis y glisse, l'abîme... A des éclairs tout d'même, des évidences... ceci dans « Rigodon » : « Vous n'allez pas demander ce qu'elles pensent, à des personnes ici ou là.. si elles sont pauvres elles s'en foutent bien !... »

3.
Umberto Eco citant dans « Le pendule de Foucault » un passage tiré d'un livre de Giovanni Papini ; il est question d'une rencontre avec un immortel (Saint-Germain ?) ; çui-là ouine, Monsieur : « La terre n'a plus de secrets et je n'ai plus d'espoir en mes contemporains ».

4.
Je suppose que ce qui est intéressant pour le Diable, c'est la lutte avec le Créateur. S'il gagnait, le Cornu, ce serait universellement, et alors quel ennui, quel immortel ennui. S'il perd, l'Eternel Pater n'aurait jamais créé qu'un troupeau de plus.

5.
Je ne me souviens pas d'avoir lu dans aucun livre la description d'une bande d'anges jouant du jazz... Zont trompettes et l'badabam boum boum du tonnerre, et le bruissement de leurs ailes pour l'scander, le blues céleste. Quel « When the Saints » alors...

6.
De ce que « Tout ouvrage démontre un ouvrier », Voltaire tire une intelligence éternelle créatrice des lois de l'univers comme l'ingénieur imagine ses mécaniques, sans voir que c'est l'humaine raison qui tire une logique du chaos où nous roulons. L'humain est la raison de sa raison.

7.
La première page de « Cosmos » de Gombrowicz (qui lit encore Gombrowicz aujourd'hui ?)... Cette marche du narrateur, accompagné de Fuchs (« une-deux, une-deux ») me rappelle celle du début du « Voyage » célinien, le Ferdinand saisi par le militaire...

8.
Enseigner, c'est aussi les prévenir, les mômes, des catastrophes... sinon quoi, le bienveillant, le rassurant, le résilient ?... Le progrès ? Tu mourras pauvre, mais de plus en plus vieux, veillé par la Miraculeuse caste des Médecins... Obligatoire.

9.
Je me lève le matin, j'allume la radio, je me lève le matin, Macron, Blanquer, Blanquer, Véran, Le Drian, Macron... L'En marche rengaine... J'en peux plus d'l'es entendre, d'en entendre... On dirait d'la mauvaise pub pour du cassoulet en boîte... Ras la choucroute...

10.
Si la France, qu'est bonne fille et tout, en bonus extra des douze sous-marins d'l'apocalypse à pognon de dingue, leur avait filé, aux Australiens, notre Blanquer (The Brain, dis), zussent été ravis en Australie d'avoir un tel génie en prime, pis nous, ça nous aurait fait du débarras.

11.
Miou-miou (c'est un chat), je l'appelle ma p'tite chérie (c'est une chatte) et ma p'tite chérie, je l'appelle Zut. Ça va m'jouer des tours, j'pressens.

12.
Le 23 septembre 2021, y a grève des enseignants. Y en a des collègues qui vont pas la faire... Dommage, car ça se sent que Macron, pour être réélu, est prêt à bien des concessions et lâchage de sous... C'est donc le moment d'en demander pis dans la rue...

13.
Dans l'album « Dulle Griet », de Yves H. et Hermann (« Les Tours de Bois-Maury »), l'étrange cavalier de la nuit et des planches travaillées de gris, s'adresse en langue magique à l'orfraie blanche qui l'accompagne.

Patrice Houzeau
Malo, le 22 septembre 2021.

 

 

 

 

 

 

 

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  • Blogs de brefs, ça cause humeur du jour, ironie et politique, littérature parfois, un peu de tout en fait en tirant la langue aux grands pompeux et à leurs mots trombones, et puis zut alors!
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