JUSTIFICATION DES FANTAISIES
JUSTIFICATION DES FANTAISIES
1.
J’aime bien le titre en lettres gothiques
De « L’Orgue du Diable » une BD avec Yoko
Tsuno dedans même que sur la couverture y
A Yoko avec une épée un drôle de zig avec
Un fusil genre tireur d’élite et il porte
Un drôle de casque qu’on lui voit pas son
Visage au gars qu’on dirait qu’il sort de
L’enfer ou d’chez Le Fantôme de l’Opéra &
Je dis ça rapport à l’Orgue qu’ses tuyaux
Font le fond de l’image même qu’au centre
Il y a une gueule sculptée bouche ouverte
Yoko elle a la bouche ouverte itou semble
Surprise itou du masqué qui la suit c’est
Signé Roger Leloup et fut publié en 1973.
2.
Oki aussi elle est japonaise mais l’album
C’est « la Mort au bout du voyage » qu’il
A pour titre A la planche 38 l’inspecteur
Lambert fait une drôle de bouille because
La trouve « un peu âcre, cette eau… » Oki
Se sent à nouveau dépossédée d’sa vie Oki
C’est pas OK pour elle qu’elle les entend
Jacter sur son dos surtout le Goraguer Il
Ment qu’elle est « possessive » mais nous
On sait bien qu’c’est pas vrai et donc on
S’dit qu’Oki a plutôt été possédée pis on
S’interroge si l’inspecteur Lambert il va
Se faire avoir ou pas par Goraguer et que
Lambert il a l’air sympathique tandis que
Le Goraguer pas « Ils parlaient… » se dit
Oki « Et, retirée tout au fond de moi, je
les entendais comme s’il s’était agi » se
Dit Oki, « de quelqu’un d’autre » L’album
Signé Christian Godard pour le scénario &
Erik Juszezak au dessin je l’aime bien et
Bien sûr je vais pas être hypocrite c’est
Parce que je la trouve craquante Oki puis
Honni soit qui mal y pis v’là le chat qui
Miaule parce que c’est tôt le matin et il
A faim le chat i fait encore nuit dehors.
3.
« Treize contre un » c’est le huitième
Episode signé Vance et Van Hamme de la
Série XIII C’est un recueil en noir et
Blanc de 3 épisodes que je lis et même
Que ça me rappelle l’enchantement môme
Que j’avais quand je lisais les petits
Illustrés en noir et blanc que partout
On en trouvait même qu’on les dévorait
Les aventures d’Akim de Zembla Blek le
Roc pis tant d’autres Planche 8 il y a
Un strip on voit Jones c’est une femme
Elle est major mimi combattive et elle
S’entraine au close combat & planche 9
Que « Les beaux gosses en bonne santé,
Ça ne court plus les rues » ça qu’elle
Dit la major Jones qu’on voit bien que
La major Jones c’est pas le genre à se
Laisser abattre qu’on comprend qu’elle
Est du côté de XIII et que XIII pas un
Homme qui se laisse abattre & ça tombe
Bien car si c’est pour lire des choses
Qui dépriment c’est pas XIII qu’on lit
Même si défois il y a du mélancolique.
4.
Défois à force d’avoir peur de soi-même, on finit par se faire peur, vraiment. Ou quand on sait rire de soi, on finit par rire de soi, vraiment. Et si on rit de soi parce qu’on a peur d’sa pomme, on finit par aller chercher du pain parce qu’il n’y en a plus et qu’il en faut, du pain, surtout s’il y a d’la sauce.
5.
A la page 56 de l’édition Blake et Mortimer
De l’album « Le Dernier Pharaon » il y a un
Escalier plein de spirales que Mortimer est
Dessus pis qui descend au sous-sol pis même
Qu’il « grince de manière inquiétante » pis
A la page 57 j’aime bien cette tête de chat
Dont les yeux regardent Mortimer nous aussi
On dirait qu’ils nous regardent mais ça pas
Possible qu’un chat de papier nous zieute &
Le personnage qui a l’chat dans ses bras il
Est tout chelou qu’on dirait qu’sa tête des
Fentes qu’elle a des fentes luminescentes &
Le personnage Mortimer le reconnaît Henri !
Qu’il dit Mortimer et il est signé Schuiten
Van Dormael Gunzig ce bel album qui raconte
Une histoire de Blake et Mortimer C’est pas
Comme l’habitude ligne claire bien lisse et
Plutôt plus réaliste (si l’on peut dire) et
Strié gravé ombré façon illustration de ces
Romans du XIXème siècle Jules Verne and Co.
6.
C’est à la planche 51 que Jonathan Harker
Comprend qu’il est de fait « prisonnier »
Du château du comte Dracula C’est qu’il a
Fait le tour des lieux Ainsi les planches
48 à 51 montrent un Jonathan d’un couloir
L’autre errant puis d’un escalier l’autre
Errant dans les effondrements errant puis
Arrivant à des fenêtres Elles donnent sur
« un effroyable précipice » Jonathan voit
Cela & « L’évidence s’impose : le château
Est une véritable prison » qu’il constate
Jonathan « et j’en suis le prisonnier ! »
Qu’il ajoute Jonathan car c’est logique &
C’est Georges Bess qui a dessiné ces fort
Belles planches où l’œil comprend combien
Il est labyrinthique le château du comte.
Patrice Houzeau
Malo, le 6 novembre 2022.