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BREFS ET AUTRES
macron
12 avril 2020

J'ENTENDS DIRE A LA RADIO

J'ENTENDS DIRE A LA RADIO

1.« Vous comprenez, dit-il, cet homme doit être un fou furieux. »
Je me demande de quel expert il parle, ce personnage d'Agatha Christie.

2. Macron ou l'homme des désastres. Remarquez que c'est souvent comme ça qu'on rentre dans l'Histoire et la mémoire collective. Ceci dit chais pas s'il est à la hauteur, le bricoleux d'réformes là. Pour l'instant, en ce début d'avril, je fais comme tout le monde, je l'écoute et je le trouve un peu pompeux les fois qu'il cause mais bon, c'est aussi le rôle qui veut ça : l'est quand même le président de la République (des Confins ah flûte et reflûte, j'peux pas m'empêcher d'déconner !).

3. A mon avis, après c'te crise du covid là, ceusses qui vont s'en mettre plein les poches, ce sont les marchands de survivalisme.

4. Alors, ils crûrent et se multiplièrent puis ils se contaminèrent.

5. J'entends dire à la radio (quelle rapporteuse celle-là!) que notre ministre de la « nation apprenante » a inventé aussi les concepts de « vacances apprenantes » et même de « colonies apprenantes ». Enfants, cachez vos rouges tabliers, v'là l'blanquer qui passe.

Note : Faut être juste j'en ai entendu causer qu'une fois (sur France Info je crois), c'est peut-être que tout du fake, car le covid c'est aussi la foire d'la tuyauterie à rumeurs.

6. Lors, Blanquer se pencha par la fenêtre et emporté par la pesanteur de son front de penseur, il chuta et se cassa la nation (apprenante).
Il se cassa aussi la réforme et le baccalauréat, mais n'écoutant que son macron (la voix de son maître), il prit la vitesse d'un théorème débité par un pédagogue hyperactif pour remonter sur son balcon d'où il tenta de rassembler ses esprits, lesquels s'étaient mystérieusement dissous dans l'air.

7.Tiens, c'est marrant, à la radio, i disent pas « référentiels », i disent « programmes ». Ah la la i savent pas s'qui risquent !

8. Je sais pas comment i font les autres confinés pour lire des romans, regarder des films, faire des mots croisés, moi je tourne dans mon confinement comme un raisin dans un flan mal fichu.

9. D'après ce que je comprends, nos belles et grandes démocraties européennes nous préparent doucement à l'idée qu'on va rester plus ou moins confinés un bon bout de temps. C'est-à-dire qu'on va bientôt nous renvoyer au boulot mais juste ce qu'il faut pour faire tourner la nation (laquelle est « apprenante » comme l'on sait depuis l'illustre Blanquer) mais qu'on devra quand même éviter d'aller boire des coups avec d'aut's ivrognes ou de se rassembler pour demander la démission de quelques irresponsables qu'ont dépensé nos sous à des réformes à la con et à la macron pendant que l'ensemble du corps médical tirait la sonnette d'alarme sur le manque de moyens.

10. Vous direz que je suis pessimiste mais l'avenir d'après le covid, je le vois assez genre communisme à la chinoise : produire et se taire.
Je ne doute d'ailleurs pas que nos élites ne manqueront pas d'éléments de langage pour justifier l'aliénation à venir et la mise en sommeil de la plupart de nos libertés publiques  : « solidarité nationale », « comportement décent », « respect de l'intérêt public », « nation apprenante » (Blanquer, quand même, quel génie !), « redémarrage de l'économie », « sentiment d'utilité », « combat commun », « gestes barrières », « transition inéluctable », « changement de paradigme », « horizontalité », « verticalité », « perplexité », «non mais vous vous rendez compte », « pognon de dingue », « Je vous ai compris », « traversons la rue »,  « apaisement des tensions », « des pommes des poires et des scoubidous », « tonton pourquoi tu tousses », « tringle à rideau » « taisez-vous Elkabach », « bienveillance », « solidarité », « réquisition des forces vives », « l'effort nécessaire de tous », « c'est notre projet » et prends ton riz, t'auras plus qu'ça.

100. Hier, mercredi 1er avril, une jeune sportive s'est entraînée derrière chez moi. C'était mimi. Comme j'avais appris qu'il y avait déjà eu 7 morts à l'hôpital de Dunkerque, j'ai texté à Elise qu'il était logique que les ports fussent touchés. Ce à quoi j'eus cette jolie réponse : « ports touchés, sport touchant. »

 

Patrice Houzeau
Les Confins, le 12 avril 2020.

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12 avril 2020

COMME UN OURS DANS UN BOCAL

COMME UN OURS DANS UN BOCAL

1. Et dire qu'il y a quelques semaines encore, de pompeux imbéciles nous promettaient le retour du quasi plein emploi, des réformes toujours plus formidables, d'la transition aussi épatante qu'écologique et accusaient les esprits chagrins dans le genre d'ma pomme de démoraliser les Français.

 - Mais enfin monsieur Houzeau, ils ne pouvaient pas prévoir le covid et tout ça !

 - C'est bien ce que je leur reproche : de ne pas prévoir. Ils me font penser au président Hoover qui quelques semaines avant le crack boursier de 1929 annonçait fiérement : « La prospérité est au coin de la rue ».

2. Entendu à la volée sur France Inter : « Elle sait que le monde est mort derrière ».

3. Définitivement, le mot de l'année 2020 est : « anxiogène ».

4. Et dire qu'en 2017 j'avais soutenu Macron ! Je m'étais laissé avoir avoir par ses produits d'appel (l'est pas banquier pour rien, le Macron) genre « suppression de la taxe d'habitation » : trois ans plus tard, après l'étrange affaire Benala puis les émeutes des gilets jaunes (faut appeler les choses par leur nom) puis le cafouillage de la réforme des retraites puis celui de la réforme Blanquer (ah le chef d'oeuvre dis donc), je me dis que certains autres auraient fait pire et que les temps à venir ne sont guère réjouissants quelque soit la longueur de son pif, au pinochio qui prétendra nous gouverner.

5. Ce monde n'est le monde de personne. Pourtant nous y sommes plongés jusqu'au cou et même que des fois nous appelons cela vivre.

6. Comme quoi hein No Future et les punks i zavaient-y pas raison ?

7. Le monde d'après le covid ne sera plus le même. Il n'y a que les indécrottables optimistes et les politiques pour ne pas s'en rendre compte.

Y en a pourtant qui pensent que cette crise va améliorer les rapports entre nous autres, oh frères humains, et not' rapport à l'essentiel la nature la bienveillance (quel horrible mot !) tout ça. Mes doux agneaux, doux papas, aimables mamans, en vérité je vous le dis, la rareté naturelle des choses va vite vous prouver le contraire et après la guerre, il y aura la guerre.

Et le diable en rit encore.

8. La nuit défois je tourne en moi-même comme un ours dans un bocal.

9. Mars 2020 : Quel merdier ! Quel merdier ! Quel merdier ! Le gouvernement pare au plus urgent (ils sont quand même payés pour, les ministres) et sous le feu de la pandémie couvent d'autres feux qui éclatant plus tard n'en seront que plus violents.

10. Je me forçai péniblement à sourire ce qui m'édenta immédiatement ; lors je passai pour un arrière petit-fils de quasimodo-quasimodi-poêle-à-frire.

11. Non décidément, sa figure ne me revient pas, même en l'appelant de loin, même en tableau, en bateau, en cadeau, en poireau, je ne lui souhaite rien d'autre que de prendre un rateau.

12. A la fin tu es las de ce monde à Macron.

Patrice Houzeau
Les Confins, le 12 avril 2020.

10 avril 2020

JE NE PENSE CEPENDANT PAS

 

JE NE PENSE CEPENDANT PAS

1. Je ne pense cependant pas que Covid 19 (joli titre pour une série de science-fiction façon « Présence du Futur ») réussira ce que Hitler et Staline ont tenté de faire (asservir l'humanité). Le confinement d'une bonne partie de l'humanité sera, je le pense et je l'espère, suivi d'une période de revendication libertaire, laquelle fera basculer bien de ces pantins politiques qui tentent chaque jour de nous convaincre du bien-fondé de décisions qui, de toute évidence, découlent les unes des autres aussi logiquement que le déplacement des pièces d'une partie d'échecs. Autrement dit, un ordinateur ferait aussi bien qu'eux et leur seul talent est de bien savoir tenir leur rôle : Macron préside, Edouard Philippe annonce, les ministres précisent, les fonctionnaires fonctionnent, les experts expertisent et le peuple trinque.

Note : Je suis quand même fichement bien de mauvaise foi car non, ces ministres intègres ne sont pas des machines. Du reste, possible que bien des ordinateurs avaient prévu qu'une coronapeste allait nous tomber sur le chevelu – en fait j'en sais rien - cependant que nos frères humains (et néanmoins ministres) n'ayant rien vu venir se trouvèrent fort dépourvus quand la covide fut venue et n'étant pas des ordinateurs, ils font ce qu'ils peuvent (c'est pas des bêtes non plus hein).

2. Avant la pandémie, je n'aimais pas les gens. Quand cette crise aura passé son viral chemin, rassurez-vous, je ne les aimerai pas plus.

3. Je préfère l'imparfait au néant : c'est pour ça que le suicide ne me semble pas une solution.

4. Décidément non le suicide n'est pas une solution viable.

5. L'humanité est un combat perdu d'avance contre sa propre bêtise.

6. Bilan de la présidence Macron en mars 2020 : L'affaire Benalla, les gilets jaunes, des milliers de morts dus à l'incurie du ministère de la santé, quelques réformes idiotes et/ou obscurément mal ficelées (la réforme Blanquer, celle des retraites, le service national universel,...). Point positif : Macron parle l'anglais. Bon, qu'est-ce qu'on va en faire du Macron là ? Bah, un prof d'anglais dans un Lycée Professionnel tertiaire. Sa tête à claques de beau gosse fera un tabac chez les adolescentes. Il y sera très bien.

7. Le pire n'est pas toujours sûr, mais il se manifeste souvent. C'est d'ailleurs pour cela que parfois, eh oui, Marine dans le genre Cassandre n'a pas tout à fait tort.

Note : cela dit, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas tout à fait tort qu'elle aurait parfaitement raison non quand même j'y crois pas (pas plus qu'aux autres électoraux d'ailleurs).

8. Qu'il y a-t-il de plus servile qu'un inspecteur d'académie ?

- Bin pardi, deux inspecteurs d'académie.

Note : ce genre de duo porte d'ailleurs un nom programmatique : on appelle ça la « co-intervention ».

9. Un proviseur nous a affirmé naguère que les inspecteurs d'académie étaient des gens intelligents. Certes, à condition bien sûr qu'on les ait dotés d'un cerveau. Or, parfois il semble qu'il y ait comme des ruptures de stock.

10. Seigneur, ne nous dites pas qu'il y a une « autre vie » ! Franchement, une seule nous aura suffi.

Patrice Houzeau
Dans les confins, le 10 avril 2020.

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