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BREFS ET AUTRES
amusettes
28 mai 2023

LE VASE N'ABOIE PAS QUAND PASSE LE PIRATE

LE VASE N'ABOIE PAS QUAND PASSE LE PIRATE

1.
« Le vase lui échappa des doigts et tomba à terre. »
(Philip K. Dick)

Le vase – il n'était pas très gentil – le
Vase – non, il n'était pas très gentil, ce vase – le vase
Lui – il lui avait tiré la langue bien souvent – le vase lui
Echappa - et comme il avait laissé la porte ouverte, il ficha le camp
Des tas de fois qu'il avait déjà fugué ce vase Il replia ses
Doigts et serra le
Et jura. Il devait être loin maintenant alors quelque chose
Tomba et il se dit que rien ne tenait plus dans cette maison
A la cuisine il vit les morceaux par
Terre, la langue brisée en trois morceaux.

Le vase – il n'était pas très gentil – le
Vase – non il n'était pas très gentil, ce vase – le vase
Lui – il l'avait même mordu une fois – le vase lui
Echappa – et maintenant il était tout brisé, le vase – rien que
Des morceaux qu'c'était le vase, même que c'était le vase à l'oncle Clovis, qu'il l'avait acheté à Soissons, qu'il serait très furieux quand il l'apprendrait, le patatrac, même que l'oncle Clovis, ça se pourrait qu'il dise rien sur le coup et alors, ça voudrait dire qu'on ne perdait rien pour attendre et que certainement qu'il nous réservait une hache de sa chienne, même que ses
Doigts remuaient sur le carreau d'la cuisine
Et levaient des têtes à langue bifide, alors quelque chose
Tomba et il se dit que rien ne tenait plus dans ce réel
A la cuisine, il se fit du café, se ramassa ses trois morceaux par
Terre et se dit que maintenant il était question de se recoller.

2.
Évoquerai-je le perroquet ivre de la parodie ?
Evoquerai-je des pays étranges Evoquerai-
-Je des villes aux langues inconnues Evoquerai-je
Le soir dans une auberge et les danses aux yeux fixes le
Perroquet sur l'épaule du pirate – il y a le pirate qui a un secret. Il se cache dans une auberge et un roman. Il détient une carte sur laquelle figure l'emplacement d'une île au trésor, et, comme tous les pirates des romans, il boit du rhum et se méfie de tous ; d'ailleurs, il attend la mort qui viendra avec sa « marque noire ». Ce pirate est un passeur d'énigmes, de telle sorte que nous finissons par nous dire que, sans ce pirate, il n'y aurait pas de mystère, pas de voyage, pas de révélation, pas de roman, et que l'humanité est aussi une histoire des pirateries. Il y a aussi le pirate qui a un perroquet sur l'épaule, nous en reparlerons -, évoquerai-je le jeune homme
Ivre qui ne sait ce qu'il fait là pourquoi est-il là hein pourquoi ?
De ces pays étranges, de ces villes aux langues inconnues, de
La jeune fille aux paroles sibyllines (peut-être une déséquilibrée), de cette
Parodie du réel nous ne savons que ce que nous en inventons, et le reste demeure tapi dans l'ombre, le couteau à la main.

Patrice Houzeau
Malo, le 28 mai 2023.

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22 mai 2023

LISANT DU PHILIP K DICK ECOUTANT LES WHITE STRIPS

LISANT DU PHILIP K DICK ECOUTANT LES WHITE STRIPS

1.
… à parler des soucoupes volantes... un bon bout de temps à parler des soucoupes volantes, comme si ça m'intéressait alors que je la reluquais la jolie avec son joli et ses jolis hein et que je me disais aussi que ce que j'entendais, le rock des White Stripes, il était vraiment excellent, le rock de Jack et Meg White.

2.
Me demande pourquoi Philip K. Dick a flanqué soudain à sa phrase « des larves de serpents » qui « se tordaient toujours », quelque chose avait dû m'échapper tandis que la guitare de Jack White saturait bien blues et que la fille, la fille quelle fille

3.
quand vous l'aurez, vous n'aurez rien... comme ça qu'on finit... (bien content je contemplais... avec que dalle... sac d'os ne possède rien... la pochette de « De Stijl » des White Stripes)... rien dans le trou... dans les poches, les trous... aux chaussettes aussi.

4.
peut-être mais ce n'était pas certain... la jolie causait encore soucoupes volantes... (je contemple la pochette aux rectangles... les OVNIS, une manifestation d'un univers parallèle, crois-tu... blancs et rouges à la Mondrian de la pochette de « De Stijl »)... pas certain.

pas certain, mon cul, qu'elle dit, qu'elle avait bien... faut bien qu'ils viennent de quelque part... d'un univers parallèle, je te dis, qu'ils viennent, tu peux me croire (elle se reversa à boire)... dans ma tête sautillaient un petit Jack et une petite Meg sur le bon vieux rythme du rock n' roll...

5.
Est-ce bien sérieux à 59 balais de lire des romans de Philip K. Dick et d'écouter du rock n' roll ? qu'ils me firent alors les poissons à gros yeux tournants autour de moi dans la pièce d'où Machine s'était barrée avec ses soucoupes volantes.

Surtout que pendant que je dévore mon Philip K. Dick et me gave de ritournelles électriques, mes collègues du lycée général passent, j'en suis sûr, leurs soirées à méditer les plus belles pages de Proust en comparant différentes interprétations du concerto pour piano n°2 de Rachmaninov.

Ça, c'est pour ceux qui ne sont pas mariés. Sinon, font comme tout le monde, regardent un truc ou l'autre à la télé en attendant que ça se passe.

6.
Retenir la page 166 du volume, il y a une citation à faire... Sinon, le personnage du roman de Philip K. Dick s'appelle Jason Taverner, et personne ne le reconnaît plus alors qu'il était si célèbre où ça ? Histoire d'univers parallèle, tu penses ?

Toutes les parallèles finissent-elles par se rejoindre en un point, genre point aleph ou je ne sais quoi... la matière comme une infinité de lignes finissant par se rejoindre en un point... une infinité de lignes s'étant déjà résolues en un point qui lie l'infini des univers... une infinité de lignes sans début ni fin ni centre s'étant déjà résolues, se résolvant, et filant vers leur résolution comme si ce point était sans exister.

Le chat de Schrödinger joue-t-il avec les univers comme avec une pelote qui se défait à l'infini ?

7.
Il y a une réponse page 172 une réponse page 172 page 172 page 172 se répétait-elle, sortant de l'immeuble dans laquelle elle l'avait laissé avec le disque des White Stripes et ses spéculations fumeuses jusqu'à ce que, surgi de l'ombre près du guéridon à abat-jour, le couteau.

8.
Il y a dans le disque « Elephant » des White Stripes un morceau où la guitare, elle barrit on dirait que je sais pas c'est peut-être ça qui... ou alors c'est dans un des textes mais comme je poutre en angliche (je l'ai déjà dit ça), même que j'écoute du rock anglo-saxon pour ne pas être gêné – surtout quand je lis - par toutes les sottises qu'elles peuvent dire les chansons quand elles sont chantées en français (y a pas plus démagogique qu'une chanson de la chanson française dite « à texte ») alors je sais pas, mais y a comme un barrissement de bestiau dans un des morceaux de l’excellent « Elephant » des White Stripes, l'album où il y a la chanson que j'aime bien là « Well It's True That We Love One Another » même qu'après zont l'air bien contents Jack et Meg White, même que Meg elle dit « Let's celebrate »

Patrice Houzeau
Malo, le 22 mai 2023.

19 mai 2023

JE N'AIME PAS LA POESIE JE PREFERE LA TARTE AU RIZ

JE N’AIME PAS LA POESIE JE PREFERE LA TARTE AU RIZ

En écoutant l’épatant - mais si, tant que ça - « Duck Stab » des Residents

1.
Alors avec sa petite jupe toute simple
Elle avec sa petite jupe toute simple et sa moustache elle
Arriva avec sa petite jupe toute simple elle
Et sa moustache et sa petite jupe toute simple elle arriva et
Vit avec ses grands yeux et sa petite jupe toute simple vit
Le crâne elle fit Oh et sa moustache tomba alors laissant le
Crâne elle repartit dans sa petite jupe toute simple mais sans sa moustache, qui était bien fausse, allez.

2.
On ne prend pas les dieux avec les yeux. Ça rend aveugle.

3.
« ce bonheur qui n’est pas illusoire et de passage »
(Jacques Chardonne, « Claire »)

Ce bonheur c’est pas du thon (en boîte) ce
Bonheur c’est pas du thon (en boîte) ni des sardines
Qui c’est-y qui a dit que le tsar dîne à l’huile Non Non Non ce
N’est pas ce bonheur du thon (en boîte)
Pas du thon (en boîte) pas d’la beuh (en boîte) pas d’la bière (en boîte) pas
Illusoire ce bonheur pas du thon (en boîte) ce bonheur
Et moi je sais pas non plus moi qui tranche de thon et ne sais que dire
De ce bonheur qui n’est pas du thon (en boîte) sous le lent
Passage des nuages, qu’on dirait des baleines toutes gondolées.

4.
Si vous pensez que l’on ne vous reconnaîtra pas parce que vous êtes venu sans tête, vous vous mettez le doigt de votre main perdue dans l’œil de votre absence.

5.
« sur sa chaise longue avec une exclamation de joie »
(Jacques Chardonne, « Claire »)

Sur sa chaise longue avec une kalach sur
Sa chaise longue avec une kalach elle attend plus sur sa
Chaise longue avec une kalach elle attend plus
Longue brune et pourtant sans tête sur sa chaise longue
Avec une kalach et sans tête Juste
Une longue et pleine de sang et sans tête avec une kalach
Exclamation : oh une kalach !  Alors
De la main morte on prend la kalach tandis que dans la maison d’à-côté la
Joie de vivre se fait dépouiller secouer démembrer égorger par la vodka de passage dans votre pays.

6.
Les gens qui écrivent des vers, qu’on lira pas, au lieu de faire des tartes au riz, qu’on mangera, ne méritent pas que les bananes n’aient pas d’os dedans.

7.
Je n’aime pas la poésie surtout s’il y a des os je préfère je
N’aime pas la poésie surtout s’il y a des os je préfère les moules je n’aime
Pas la poésie surtout s’il y a des os je préfère les canards je n’aime pas
La poésie surtout s’il y a des os je préfère je n’aime pas la
Poésie surtout s’il y a des os je préfère ne pas en écrire car
Je n’aime pas la poésie surtout s’il y a des os je
Préfère la tarte au riz surtout quand
La tarte au riz joue de l’harmonica et quand la
Tarte au riz joue de l’harmonica quand la tarte
Au riz joue de la guitare quand la tarte au
Riz joue de la guitare et chante en angliche bin c’est bien.

8.
Je préfère les chansons en angliche car je poutre complétement en yaourt.

9.
« La neige éphémère est jolie sous nos climats. »
(Jacques Chardonne, « Claire »)

La neige éphémère est blanche mais il y a du sang sur la
Neige éphémère qui est blanche et qui est
Ephémère et blanche mais il y a du sang sur la neige qui
Est jolie aussi la neige éphémère et blanche mais il y a du sang sur la
Jolie neige éphémère et blanche comme un jupon mais il y a du sang et
Sous la neige éphémère on retrouvera
Nos voisins tout à fait morts quand les
Climats fondront la neige on retrouvera la tête de la fille à la kalach.

Patrice Houzeau
Malo, le 19 mai 2023.

18 mai 2023

EN FEUILLETANT LE CRABE-TAMBOUR DE SCHOENDOERFFER

EN FEUILLETANT LE CRABE-TAMBOUR DE SCHOENDOERFFER

1.
Quand on lit que « La sorcière ravivait la braise de leurs cigarettes pour faire plus vivant... », fort probable que la narration navigue dans le morbide à tendance où que chuis tombé là ?

2.
« décolore, use, érode, grignote... » M'arrive de songer que le Temps grouille d'une infinité d'insectes invisibles qui décolorent, usent, érodent, mitent et trouent, grignotent, engloutissent cette apparence du réel que nous appelons « présent ».

3.
« Adieu vieille Europe, que le Diable t'emporte !... » dit la chanson de la Légion... « Fou la Tête », et tous des crabes... il y en a des « Fou la Tête » dans le Crabe-tambour… têtes brûlées, chair à faits divers…

4.
« Alors tu me laisses tomber ?... Qu'est-ce que tu vas faire ?... » c'est la question... Qu'est-ce qu'on va faire ? Et que fait-on vraiment ?

5.
Si vous voyez passer un « … Vous étiez son ami... », ne lui répondez pas. C’est un conseil. Mais si vous aimez les boîtes de chocolats empoisonnés…

6.
Quand « La Mort est là, dans ce salon confortable, ... », vous pouvez lui offrir un whisky, ça ne changera rien au fatal picard.

7.
« … sur le dos d'un chameau avec toute une escorte de pillards déguenillés qui tiraillaient des coups de feu en l'air... », qu’on dirait une vignette de bande dessinée. Les romans, c'est du cinoche, du cinoche en mots pour l'oscura caboche.

8.
« … le choix de l'homme n'est pas entre ce qu'il croit le Bien ou le Mal – ce serait simple et définitif – mais entre le Bien et un autre Bien, entre deux valeurs essentielles, qui tout à coup, par une simple facétie du destin se trouvent en contradiction », dit le commandant au narrateur du Crabe-Tambour, de Pierre Schoendoerffer.... C’est ce qui nous attend… confrontations des espaces vitaux, conflits identitaires, sécessions, annexions,… alibis, expertises… poids des religions, communautarismes autocratiques, traités léonins, main mise sur les matières premières… Les raisons d’Etat de partout vont se mettre sur la gueule… les démocraties vont partir en confettis bien sanglants… les marchands de canons, superstars…

9.
« Nous écoutons les informations à la radio »... Nous avons donc besoin d’oreilles… les oreilles ne se trouvent sous le sabot d’un cheval que si un humain se fait piétiner par un équidé… ranger ses oreilles sous les sabots d’un cheval est d’ailleurs tout à fait stupide : tous les extra-terrestres à oreilles séparables qui nous visitent depuis qu'on nous dit qu'ils nous visitent le savent.

10.
« … le chef boit pour noyer un morbide démon intérieur... », raconte des histoires de fou la tête que défois on se dit « du courage... pour ne pas sombrer... » pis qu'on passe dans le rayon des glouglous pis qu'on a du mal à résister à l’appel de la bière fraîche.

11.
« Des histoires de marche à pied »... ça donne soif... Et vous ne croyez pas aux signes non plus, hein ?... « Un crabe plein d'orgueil » ... l'incendie de tout un monde... l'officier parle et raconte ; il a soif.

12.
Joues cuites.... bouffées... ça tanne... le vent se lève... Chalut glisse... pont glacé... roulis, Machin qui crève... Y a du ruisselant ... Les gens vivent, vivent, rêvent... Tous les noms de dieu, poissons, fièvres et lèvres.

13.
« Les petits marchands de soupe ambulants »... le commerce déambule ses pieds, ses bras, ses mains, son dos... bouffent le monde, les gens ont faim, toujours... une faim infinie, l'humanité...

Patrice Houzeau
Malo, le 18 mai 2023.

14 mai 2023

UN GRAIN ARRIVANT

UN GRAIN ARRIVANT

(Zigouigouis d'bouts d'phrases du Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer.)

1.
« Un grain arrivant... », cause marine... c'est ça, grain... y a aussi grain de beauté et aussi grain de riz, autre chose... « maître après dieu -... » cause navire, capitaine et commandant... comment s'appelait-t-il déjà ce célèbre amiral des Provinces-Unies ?... de Ruyter, c'est ça... son nom est cité dans « le Crabe-tambour », à propos des navires français qui portèrent le nom d'Éole.

2.
« J'avais choisi mon peuple... » qu'il rizière le narrateur du Crabe-tambour... C'est qu'il y en a des peuples... « J'avais choisi ma vie... », ça c'est ce qu'on se dit... Choisit-on jamais quoi que ce soit ? Ni son nom, ni son dieu... qu'si ça s'trouve, nous choisissons ce que nous avons déjà choisi.

3.
« épouvantail surgi de mon passé... »... qu'il revenante le narrateur du Crabe-tambour… le frère d’armes retrouvé au coin de la rue… pas brillant devenu le rescapé…

4.
Ah tiens, j'écoute du rock progressif, un groupe allemand du nom de « Polytoxicomane Philharmonie »... « Je file comme un crabe vers son trou... » crabelette le narrateur du Crabe-tambour... « Psycho Erectus », c'est le nom de l'album des saxons planants... du coup, forcé que ma caboche se projette la choucroute volante filant dans l'espace et croisant des fusées en forme de bouteilles de bière... Dans le film tiré du roman, le Kashmir de Led Zeppelin qu’on entend...

5.
« Nuit. Pluie. Un ciel rouge... »... Notation… les lumières de la ville...« Parmi ceux qui survécurent un grand nombre oublièrent qu'il y avait eu ordre du roi et pensèrent qu'ils étaient là par hasard … »… phrase… histoire… dans « Le Crabe-tambour »... plein d’histoires... bouche et caboche… pleines de signes et de gwin ru… un tissu d'histoires, ce roman (c'est aussi la qualité du film).

6.
« des instructions... dans une langue incompréhensible... », c'est ce qu'on croit comprendre, et nous faisons ce qui nous est demandé, alors même que les instructions, les ordres, demandes, injonctions, prières demandent autre chose, tout autre chose.

7.
« on l'appelait le crabe-tambour !... »… le narrateur, au fil du voyage, il en rencontre des gens qui l’ont connu, le capitaine Willsdorff… tous ces gens, Seigneur, tous ces gens morts en Indochine, en Algérie… Nous, en France, nous sommes le 13 mai 2023, je regarde les chansons futiles et braillantes et bruyantes de l’Eurovision avec leur parfum de sophistication et leurs gymnastiques chorégraphiées (me semble qu’il y a du progrès dans leur moule à asperges à paillettes, on a vu pire, bien pire, certaines années)…

Essentielle, la ritournelle, essentielle… aussi essentielle que la mode, le maquillage, le cinoche, les cafés, les restaurants, les magazines et les people… l’illusion d’une autre vie, d’un monde cabaret, et beaucoup de travail… Let’s celebrate…

8.
« J'ai l'impression que son silence me juge… » Je ne sais plus qui confesse ça dans le Crabe-tambour… peu importe… le silence est un juge très certain. Celui du Commandeur, ou alors le moulin des rumeurs, quand il n’est pas si silencieux, le silence…

9.
« Alors du fond de quelque nulle par éclatait le son du cor... »… de là, « du fond de quelque nulle part » , qu’ça vient… gestion des nulle part de partout… modernité qu’ça cavale, des rues d’la soif qui s’allongent, labyrinthant jusqu’aux confins, passants, vitrines, ateliers, entrepôts, usines, cités-dortoirs et les ports qui gonflent et enflent, bucs d’ogres.

10.
Dans les nouvelles d’épouvante, c’est « de sa main morte, gantée de cuir » que le revenant prend le vivant à la gorge. Ou alors, c'est la « main morte, gantée de cuir » du commandant de l'Eole dans « Le Crabe-tambour », de Pierre Schoendoerffer.

Patrice Houzeau
Malo, le 14 mai 2023.

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6 mai 2023

NE GAREZ PAS VOTRE ELEPHANT DANS VOTRE ASSIETTE

NE GAREZ PAS VOTRE ELEPHANT DANS VOTRE ASSIETTE

1.
Je n'ai pas eu beaucoup de femmes dans ma vie, mais elles n'ont pas toutes comptées.

2.
6 mai 2023. J'entends sur France Inter évoquer une étrange affaire de corruption dans laquelle seraient impliqués des officiels indiens, Thalès, Dassault, d'autres bienveillants sans doute, et qui concerne des ventes d'armement... Ah la surprise, ma chère Denise !... comme si on ne savait pas que le commerce mondial de l'armement est ultra-corrompu... le contraire serait étonnant, et que la France ne puisse plus « fluidifier », selon le mot fameux d'un ancien facilitateur des négociations en coulisses avec certains syndicalistes de l’Éducation nationale, que la France ne puisse plus les fluidifier donc, ses tractations sur ses machines à dépeupler (merveilles de technologie qui finissent assez invariablement par tuer des mômes), voilà qui serait inquiétant... Pour ça je suis bien tranquille, c'est bien tout pourri comme il faut... pour ça, voyez, que je ne vote pas.

Et n’allez pas me raconter qu’un autre monde est possible, parce que j’ai cessé depuis longtemps de croire et au Père Noël et en la bienveillance des politiques.

3.
On ne met pas un éléphant dans son assiette si on n’est pas sûr de la finir.

4.
L’humain est un problème.
On dit que chaque problème a sa solution.
Peut-on dire que chaque humain a sa solution ?
Certes, l’immortalité pourrait poser problème.

5.
En français, « passer par la porte » et « passer par la fenêtre » ne donnent pas le même résultat.

En France, quand on déplaît, on peut éventuellement passer par la porte pour ne plus y revenir (parfois on passe par la porte d’un placard et l’on y reste).

Dans la Russie de Poutine, à un certain niveau, quand on déplaît, il arrive que l’on passe par la fenêtre.

6.
Le 6 mai 2026 il pleuvine sur la digue
Je regarde un « Enfants du Rock » Elle
Est de mon adolescence l’émission Il y
Avait Antoine de Caunes qui présentait
Des tas d’électriques épatants Là elle
Montre David Bowie qu’c’était un génie
Peut-être bien y en a qui disent qu’ma
Pomme elle en sait rien because je m’y
Connais plus en âneries qu’en génie là
L’émission elle date de 1983 je buvais
Déjà d’la bière à cette époque & là je
Bois d’la bière itou zieutant Bowie je
Bois d’la bière Bowie répond qu’il est
Plus sûr d’être David Bowie que par le
Passé oùsqu’il était Ziggy Stardust et
Chaipaqui encore car l’univers à Bowie
Je le maîtrise mal Buvant d’la 3 Monts
Je regarde le clip de Let’s Dance avec
Les yeux de la nostalgie J’sais pas si
C’est génial mais c’est vraiment bien.

Patrice Houzeau
Malo, le 6 mai 2023.

2 mai 2023

N'ETANT PAS SITUÉ A 384 000 KMS DE LA TERRE

N'ETANT PAS SITUÉ A 384 000 KMS DE LA TERRE

1.

« A vrai dire, la langue est pour lui comme un orgue dont il savoure et adopte tous les registres, de bas en haut. »
(Christian Angelet, préface à « Les Amours jaunes », de Tristan Corbière)

L'orgue fut jadis appelé « ancilla Domini » (« servante du Seigneur ») mais aussi « cornemuse du diable », c'est ce que salaisonne Wikipédia.

Comparer la langue des poètes à un orgue est intéressant et vaut certainement mieux que de comparer la langue à une banane. En tant qu'instrument de musique, la banane offre fort peu de possibilités.

Ceci dit, si vous n'aimez pas la musique des orgues, vous pouvez toujours manger des bananes.

L'orgue de Tristan Corbière, je le vois plutôt orgue de barbarie, limonaire, accordéon, harmonica, moqueur flûtiau que solennel des événements.

On entend l'orgue dans beaucoup de disques, mais il faut des oreilles pour les écouter. Si vous n'en avez pas, vérifiez que vous ne les avez pas oubliées sur votre oreiller.

Si vous ne trouvez pas vos oreilles sagement repliées sur votre oreiller, affolez-vous.

Dans la musique électrique à longs cheveux, on trouve des orgues électroniques et des synthétiseurs. On évitera de laisser traîner sa banane du côté des synthétiseurs, défois que le musicien aurait une petite faim.

Je ne sais pas si Bruno Le Maire, dans son dernier vol-au-vent, évoque l'orgue. Si jamais je le trouve dans une boîte à livres, je zieuterai, éventuellement. Je ne vais tout de même pas l'acheter non plus hein.

2.
« Sables de vieux os – Le flot râle
Des glas : crevant bruit sur bruit...
- Palud pâle, où la lune avale
De gros vers, pour passer la nuit. »
(Tristan Corbière, « Paysage mauvais »)

3.
N'étant pas situé à 384 000 kms de la Terre, je ne passe pas la nuit à avaler « de gros vers ».
Parfois, je me contente de me ronger les sangs, et j'appelle cela exister.
Je note qu'il y a de plus en plus d’existants. Ça va en faire, des nuits blanches.

4.
Môme boutonneux, souvent qu'on écoute des conneries, pis qu'on en dit. En vieillissant, le goût s'affine et on écoute moins de conneries (ou alors par nostalgie). Par contre, quand on a commencé très tôt à dire des conneries, difficile de s'arrêter.

5.
« C'est donc ça, être une célébrité ? laissa tomber Cathy d'une voix amère. Je comprends. (Elle reposa doucement sa fourchette.) »
(Philip K. Dick traduit par M. Deutsch et I. Delord, « Coulez mes larmes, dit le policier »)

L'adjectif « amère » suggérant une déception, en quoi le fait de comprendre ce qu'est « réellement » une « célébrité », est-il porteur de désillusion ?
Pourquoi Cathy repose-t-elle sa « fourchette » et non son marteau-piqueur ? Pourquoi Cathy ne se met-elle pas à fondre dans son assiette ? Peut-on être sûr que le mot « fourchette » ici renvoie au lexique du repas ? Est-on sûr que Cathy s'adresse à quelqu'un ? Cathy existe-t-elle ? A quoi sert Cathy ? La tactique de Cathy est-elle toc, ou Cathy ne tactique-t-elle que couic ? Quand récupérez-vous le parapluie de mon oncle ?

Patrice Houzeau
Malo, le 2 mai 2023.

2 mai 2023

JE N'AIME PAS ME RENDRE UTILE ÇA ME REND MALADROIT

JE N'AIME PAS ME RENDRE UTILE ÇA ME REND MALADROIT

1.
« La neige ne fond pas gaiement »
(René Char, « L'invitée de Montguers »)

La neige est « constituée de particules de glace ramifiées » nous floconne Wikipédia. J'ai du mal à me représenter des « particules de glace ramifiées », par contre, je vois très bien ce qu'est la neige.

Toujours selon Wikipédia, « sa plus ancienne occurrence connue (« naige ») se trouve dans l'éloge funèbre écrite par Watriquet de Couvin pour la mort en 1329 de Gaucher de Châtillon. » Ce n'était déjà pas très joyeux.

La neige est d'autant moins joyeuse qu'elle est froide qu'on dirait qu'elle a avalé le réel de travers (surtout quand il y a du vent).

Le son de la neige, quand on marche dessus, rappelle le « frrrot-frrrot-frout » de certains oiseaux, dont j'ignore le nom, et dont je ne sais même pas s'ils existent. Mais c'est curieux tout de même.

Quand j'étais plus jeune, j'aimais bien marcher et me promener dans les rues enneigées. On avait l'impression que le temps et l'espace étaient aussi dilatés comme jamais qu'une personne évoquée dans le dernier vol-au-vent de Le Maire (Bruno), ministre des finances de France et de Macronie.

Dans les Hauts-de-France, il y a de moins en moins de neige, et les gens disent rituellement – « Tout est détraqué » -. Ensuite, les gens vont voter, et le dimanche, certains continuent d'acheter des gâteaux.

2.
Certains disent que la Terre est plate.
D'autres disent que la Terre est creuse.
Il faudrait accorder vos complots.
Ceci dit, une matière qui serait à la fois plate et creuse, ça existe, ça s'appelle un disque de, et là, vous mettez le nom de qui vous voulez dont les ritournelles vous entrent par les oreilles et vous sortent par les yeux.

3.
« Un gros nez et pas de narines : c'est pour ça que les Schtroumpfs sont bleus. »
(Pierre Légaré, « Mots de tête incurables », Chifflet&Cie, 2006)

On sait que les Schtroumpfs vivent depuis 1958 dans un village imaginaire. Avant, on ne sait pas. Un certain Peyo, dessinateur, les ayant schtroumpfés, raconta leurs aventures en une série d'albums.

Il suffirait que les Schtroumpfs soient verts pour qu'ils ne soient pas bleus. Et, bien entendu, si vous voyez voler des Schtroumpfs perchés sur des éléphants roses, c'est qu'ça commence à schtroumpfer sévère dans votre gargamelle, laquelle fut l'épouse de Grandgousier et la mère de Gargantua, dont les aventures furent contées par François Rabelais.

Quant à l'origine de leur nom, c'est évidemment un mystère, d'autant que les Schtroumpfs anglais, c'est Smurfs qu'on les schtroumpfe, et les Schtroumpfs allemands, c'est die « Schlümpfe », cependant que le mot allemand « Strumpf » signifie « chaussette ».

Il ne faut pas confondre Schtroumpfs et Lutins parce qu'ils ne s'écrivent pas pareils, bien que tous deux soient aussi imaginaires que la paix sur la Terre, d'autant que, prudemment et lucidement, on n'omet pas de préciser « aux hommes de bonne volonté ».

4.
C'est parce que certains étaient d'accord avec lui et que d'autres étaient en désaccord que tous l'ennuyaient. Il se fichait bien de leurs avis, sachant que ni l'hypocrisie, ni l'illusion du proche ne beurreraient ses tartines.

5.
Il aimait ces heures du petit matin où il était certain que personne ne lui demanderait rien et qu'il pouvait rêvasser en compagnie des pianos de France Musique. La ville dormait encore ; en conséquence, le réel à deux jambes ne déconnait pas encore de trop.

6.
Je n'aime pas me rendre utile ; ça me rend maladroit.

Patrice Houzeau
Malo, le 2 mai 2023.

2 mai 2023

ON NE SE ROUCHE PAS AVEC LE SOLEIL

ON NE SE ROUCHE PAS AVEC LE SOLEIL

1.
Il n'est pas toujours si facile de faire de l'humour. Toutes les boîtes de sardines vous le diront. #EtDirontCestPasNeuf

2.
« De cette façon on ne risquait pas d'oublier quelque cuisse de poulet sous un des livres de comptes qui se trouvaient dans le tiroir du bas. »
(Leonora Carrington traduit par Henri Parisot, « Le Cornet acoustique »)

Soyons arbalète, un peu. Un bureau bien rangé demande aussi (liste non exhaustive) :

- un tiroir avec toutes les mains tendues que l'on a tranchées (comme il se doit),

- un tiroir à « sandwichs au jambon » et « poulet rôti froid », ainsi qu'il est indiqué dans « Le Cornet acoustique »,

- un tiroir à lettres anonymes classées par ordre alphabétique,

- un tiroir à têtes brûlées,

- un tiroir à députés incompétents.

Note : On ne range pas ses cadavres dans un tiroir. En théorie, il y a un placard pour cela.

3.
Le « i » est une lettre qui peut être amusante, comme dans « cheval rit » (s'te bonne blague).
Le « u », avec sa forme qui peut faire penser à un fer à, est plus remuant, comme dans « cheval rue ».
Avec la conjonction « et », vous pouvez faire « chevalet », qui est bien utile, si vous voulez le peindre, le cheval.
Par contre, si c'est le Pape que vous voulez peindre, c'est une autre affaire. Il vous faut cavaler au Vatican et bien des vicissitudes.

4.
« Une juste fureur s'empare de mon âme. 
Vous allez à l'autel, et moi, j'y cours, Madame. »
(Racine, « Iphigénie », V, 2 [Achille])

Une juste fureur, ça peut s'avérer tonitruant, ça, une
Juste fureur, qu'à cette juste
Fureur là, je préfère un steak-frites cependant :
« S'empare de mon âme », le steak-frites ? Fichtre !
De cela ne veux, mon oncle.
Mon âme ne se laissera pas manger par un steak ! Mon
Âme résistera aux vagues d'assaut des frites. Et, de
Vous, friture et fritaille, ma fourchette aura raison ;
Allez, tiens, voilà ; mon assiette est vide et j'ai bu tout le vin.
A mon âme, je substitue un mille-feuille et à
L'autel ma bouche dévorant crème et feuilleté.
Et pour finir, un café, et l'addition.
Moi, j'ai bien mangé et c'est repu que
J'y retourne, à la suite de mon temps ici-bas, mais point ne
Cours et, dans ce printemps revenu, je flâne... ah tiens, une
Madame jolie promène ses jambes.

5.
« Dilatée comme jamais », lit-on dans le dernier vol-au-vent de Le Maire (Bruno).
Comme il est ministre des finances, on comprend qu'il a le temps d'écrire des romans. Surtout que
Jamais la France n'a connu une telle prospérité...

6.
« Grand Soleil, qui sonnes l'éveil
A l'être, et de feux l'accompagnes,
Toi qui l'enfermes d'un sommeil
Trompeusement peint de campagnes, »
(Paul Valéry, « Ebauche d'un serpent »)

« Le Soleil est l'étoile du Système solaire ». Si elle avait été l'étoile du Système pâte à chou, on l'aurait appelé « Chouleil ».
Le Soleil est composé d'hydrogène (92% du volume) et d'hélium (8% du volume) nous parallèle Wikipédia.
On ne se mouche pas avec le Soleil.
On ne se rouche pas avec le Soleil parce que le verbe « se roucher » n’existe pas.
On peut se coucher et se lever avec lui. Le Soleil symbolise la vérité, parce qu'il permet de voir clair, mais ce n'est pas parce que vous voyez clairement ce que vous zieutez, que ce que vous zieutez existe.
En général, les Européens sont contents quand il y a du soleil ; ils disent rituellement – Quelle belle journée ! - mais faut aussi d'la flotte parce que sinon tout devient sec.
D'une manière générale, le réel, dit-on, a tendance à sécher. Certains disent qu'on finira saucisses grillées ou noyés par la mer dont le niveau monte (c'est d'ailleurs un miracle pédagogique) ; d'autres disent que non, et que tout va s'arranger par un coup de baguette climatique.
On ne peut pas tremper des morceaux de baguette climatique dans son bol de café le matin et le Soleil n'est pas une vache. Pour avoir du lait, il faut donc aller au magasin, où tout a tendance à coûter de plus en plus cher. On appelle cela l'inflation, et bien des économistes qui portent des cravates à la télévision expliquent tout à fait bien comment ça s'fait-y que votre fille est muette.

7.
Un dinosaure ne peut pas dire : Je, dinosaure. D'autant qu'il peut dîner ailleurs.

Patrice Houzeau
Malo, le 2 mai 2023.

 

 

1 mai 2023

JE CROIS BIEN QUE JE MAIS ÇA VA S'ARRANGER

JE CROIS BIEN QUE JE MAIS ÇA VA S'ARRANGER

1.
« Quand le sort t'a portée à ma rencontre, la plus grande ombre était en moi et je puis dire que c'est en moi que cette fenêtre s'est ouverte. »
(André Breton, « Arcane 17 »)

Quand le t'a portée à ma, là où j'étais y étais-je ? en moi étais-je, « en moi » ça veut-y quoi dire ? et si j'écris, comme l'écrit André Breton, « la plus grande ombre était en moi », c'est que, me dit mon plat à tarte, que j'étais ah mais j'en ai marre ou c'est bien triste tout ça.

Et comme « c'est en moi que cette fenêtre s'est ouverte », on peut supposer que cette grand ombre en moi », s'est sauvée par icelle, allant faire le nuage, la brume, le tiens i va pleuvoir, et ce, parmi les oiseaux et la farine de l'air.

Je ne sais pas à qui je pique cette « farine de l'air », mais je suis à peu près sûr que je la pique à quelqu'un. Je ne peux pas en faire des crêpes, mais je vais quand même boire un café.

Et comme j'ai oublié un « e » à « grande », je vais pouvoir m'en faire sur le plat.

2.
Le réel recoud ses boutons. Il va pouvoir sortir dans la rue. J'entends sur France Culture que « l'ordre spontané » (ça a un rapport avec l'économie, Hayek et d'autres avant lui) dépend moins de gens spontanés que de gens qui savent ce qu'il veulent.

3.
Nous ne portons pas plus de chaos en nous que nous portons des pots de moules (quand on veut faire des moules, sinon s'agit de construire un mur, c'est autre chose). Mais ni moules, ni briques, ni chaos ne font en nous des claquettes.

Ceci dit, c'est vrai que le Chaos est un cas (le fameux cas Chaos). Il s'échappe toujours de la tasse, après en avoir fait on ne sait pas encore quoi, et le saura-t-on jamais, fourmis.

4.
Je note que si je me pan pan chuis plus là, je ne pourrais plus écouter de chansons de Robert Charlebois, ni rire et m'épater aux films de Jerry Lewis, ni manger de fraises au temps des cerises. Du coup, je vais me faire un café. Par contre, je crois bien que je serai définitivement une poutre en anglais.

Remarquez qu'il n'est pas si facile d'être une poutre en anglais. C'est tout aussi difficile que d'être un couteau à poisson en allemand, ou une tirelire en italien. Quant à être un âne en français, j'y excelle.

5.
Qui voit un jardin dans les yeux de son amie, je suis bien content pour lui. On dit aussi que l'ordinateur, ça abîme la vue.

6.
Croyez-vous que la statue de Jeanne d'Arc va déclamer du Péguy aujourd'hui ? Ceci dit, j'aime beaucoup le personnage de Jeanne d'Arc. C'est quelqu'un qui aura beaucoup fait pour sa légende en particulier et pour le monde de l'édition en général.

Patrice Houzeau
Malo, le 1er mai 2023.

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