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BREFS ET AUTRES
education nationale
5 mars 2021

CHRONIQUE DU 5 MARS 2021

CHRONIQUE DU 5 MARS 2021

 

1;

Le problème de notre démocratie, c'est qu'on finit par être obligé de voter pour des technocrates plus ou moins en affaires avec des escrocs, des marchands de soupe et d'armement, sinon, le coup d'Etat nous guette. L'honnêteté en politique est une illusion, et le civisme une posture.

Je ne pense pas qu'en France il y ait un seul parti politique qui soit honnête. Il y a sans doute quelques personnes respectables dans certains partis (même pas dans tous) et il y a surtout beaucoup de zozos et de crapules.

 

2.

Jean-Pierre Le Goff ce matin ; 5 mars 2021, sur France Culture a rappelé que l'entrisme gauchiste dans l'éducation nationale du temps du « mitterrandisme triomphant » a causé bien des dégâts. Nous en payons le prix aujourd'hui.

 

3.

Comme je ne crois pas qu'aucun universitaire ne soit en mesure de fomenter un coup d'Etat (l'Université, combien de divisions?), il est possible que LFI serve de paravent et d'ascenseur à une nouvelle vague d'entrisme gauchiste dans la fonction publique, le monde de la culture, l'audio-visuel public.

 

4.

Qui comprend que notre société est essentiellement basée sur des rapports de force est lucide.

Qui pense que l'on puisse radicalement changer le système est un naïf.

Qui croit que l'on puisse radicalement changer le système par une Révolution est un assassin en puissance.

 

5.

Ce ne sont pas les gens ordinaires qui organisent le racisme systémique, ce sont les partis politiques, tous les partis, soit qu'ils le confortent, soit qu'ils le combattent.

 

6.

En 2021, en France, les troubles urbains sont devenus si courants qu'on y prête de moins en moins d'attention. Ils traduisent pourtant qu'il y a quelque chose de pourri dans le social, et qui la gangrène, notre démocratie.

 

7.

L'entrisme gauchiste a tellement bien organisé (ou désorganisé) l'éducation nationale et une partie de l'université en fonction de ses intérêts que même un homme de droite comme Blanquer a bien du mal à la réformer (ceci dit, sa réforme ne va pas du tout dans le bon sens).

On peut penser que le but de Blanquer est de rendre le baccalauréat tellement facile à obtenir que les universités seront bien obligées de trouver un moyen de sélectionner une masse d'étudiants de moins en moins bien instruits. Je ne sais pas si c'est exact.

On me fera remarquer qu'il y a sans doute eu assez peu de gauchistes convaincus qui ont réussi à se hisser à des postes stratégiques dans l'éducation nationale. Si peu qu'ils furent, leur pouvoir de nuisance fut immense car le pédagogisme leur fut un allié de poids.

Le but de la LFI est donc moins de gagner les élections présidentielles que de tenter de s'insinuer dans les rouages de la puissance publique, d'être présent (par des réseaux, des relais, des proximités intellectuelles) là où elle pourrait peser (fonction publique, enseignement supérieur, monde de la culture...)

Il est cependant prévisible que, face à la montée des extrémismes favorisée par la faiblesse des partis traditionnels incapables pour l'instant de présenter un candidat crédible aux présidentielles de 2022, les enseignants, comme en 2017, vont se résoudre à voter Macron au second tour.

Ceci dit, bien malin qui sait ce que pensent réellement les Français : Macron est-il apprécié ou détesté ? Les deux sans doute. Reste à savoir quel est le rapport exact entre ces deux positions. Et si faute de majorité solide, le roi se retrouvait nu et Macron sans parti ?

 

Patrice Houzeau

Malo, le 5 mars 2021.

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4 février 2021

NOTE DU 4 FEVRIER 2021 SUR LE COVID

NOTE DU 4 FEVRIER 2021 SUR LE COVID

 

Le 4 février 2021 on disait qu'il

Faudrait s'y habituer au Covid et

Sans doute qu'il reviendrait sous

Une forme ou autre variant chaque

Année Vampire changeant d'forme A

Métamorphoses donc le Covid qu'on

Aurait dit que nous habituer à un

Retour de la Mort qui rôde un peu

Plus qu'c'est cela que voulait le

Gouvernement & même que Castex le

Premier Ministre alors dit s'jour

Là pour faire le point de l'orage

Que les morts c'étaient plusieurs

Centaines par jour dis quand même

Qu'un confinement pour qu'il soit

Efficace à la « potentiellement »

Fermeture des Ecoles qu'ça devait

Aller & j'ai pensé qu'pour sauver

Notre économie & la sotte réforme

A Blanquer faudrait donc admettre

Un certain nombre de morts chaque

Année en plus de ceux d'la grippe

J'ai pensé aussi qu'il faudra que

Le gouvernement finisse par faire

De sérieux efforts dans l'utilité

De ses investissements & recruter

Du personnel soignant & veiller à

L'approvisionnement en matériel &

Ouvrir des lits voire rouvrir des

Hôpitaux mais je suis pas certain

Qu'il le fera parce que Macron et

Son gouvernement devront en faire

Des économies (vu s'qu'aura coûté

Leur imprévoyance sanitaire qu'on

Evoque des centaines de milliards

Hein quand même) j'ai pensé aussi

En fait que si ça se trouve c'est

Pas Macron qui dirige la France &

Qu'la France elle est dirigée par

Blanquer (Au secours!) pis que le

Ministre de l'Apprenance là c'est

Quand même lui qui voulait pas en

Mars 2020 de la 1ère confinance &

Même qu'il avait prédit (et on en

espérait pas alors des vaccins) y

Aurait 50% d'entre nos pommes qui

Seraient contaminés s'qui voulait

Dire concrètement que Blanquer il

Estimait et estime toujours qu'ça

Importe peu les morts si sa sotte

Réforme passe qu'j'ai pensé qu'le

Blanquer avec vipère qu'ça assone

& même si j'suis pas trop pour le

Confinement moi son état d'esprit

A Blanquer à ce que j'en pige pas 

Du tout qu'i m'plaît vraiment pas

 

Patrice Houzeau

Malo, le 4 février 2021.

 

22 janvier 2021

DE LA NECESSAIRE PROFESSIONNALISATION DES LYCEES

DE LA NECESSAIRE PROFESSIONNALISATION DES LYCEES

1.
Bien entendu, il est nécessaire d'aider les étudiants en leur proposant des repas à 1 euro. Mais je constate que c'est exactement le genre de mesures qu'un pouvoir est parfois obligé de prendre pour éviter que la situation devienne incontrôlable et explose.

2.
La rémunération systématique des étudiants, certains la demandent. Le problème, c'est nous tomberions alors dans un système, qui, en raison de la massification de l'enseignement supérieur, virerait très vite à l'économie planifiée, étatisée, communiste.

Par contre, il me semblerait en effet intéressant de songer à rémunérer les élèves en formation initiale dans les lycées professionnels qui eux sont effectivement appelés, pour le plus grand nombre d'entre eux, à occuper des emplois utiles à la Nation.

C'est sans doute en rémunérant les élèves en formation initiale dans les Lycées Professionnels que l'Etat pourrait reprofessionnaliser les LP et corriger l'erreur funeste de la massification de l'enseignement supérieur.

On pourrait ainsi revenir en un Bac Pro en 4 ans (et laisser tranquilles les BTS) en deux cycles (BEP + BacPro) : seules seraient rémunérées les deux années de BacPro, ce qui permettrait une sélection entre BEP et BAC PRO. On ferait bien aussi d'en revenir à un CAP sélectif pour certaines filières très professionnalisantes (coiffure par exemple) où les élèves seraient là itou rémunérés. Evidemment, ce n'est pas le sens de la réforme Blanquer, et c'est pour ça qu'elle est si sotte.

3.
Le grand problème de l'Education Nationale c'est qu'elle s'est laissée séduire par on ne sait quelle sirène philosophico-pédagogiste au lieu de réfléchir aux moyens les plus efficaces d'attirer les élèves dans des sections réellement professionnalisantes, spécialisées, y compris dans les lycées généraux.

Ainsi, il me semblerait intéressant de créer dans les lycées généraux des sections spécialisées et sélectives de traduction/interprétariat, où, dès la première, les élèves seraient eux aussi rémunérés. Le baccalauréat retrouverait ainsi sa réelle valeur de diplôme universitaire.

Bien entendu, ces filières seraient très sélectives (recrutement régional donc peu de sections) et très spécialisées : feraient quasi que ça. La rémunération encouragerait. Peu d'élus donc, mais qui pourraient sans problèmes poursuivre à l'université.

On me dira que la reprofessionnalisation des filières du Secondaire (via la rémunération des élèves dans certaines filières) serait coûteuse. Certes, mais elle éviterait d'autres dépenses (celles induites par la massification de l'enseignement supérieur) et elle éviterait ce gâchis humain qu'est la paupérisation de plus en plus patente des étudiants.

4.
J'apprends (je n'ose y croire) que, par un sursaut salutaire de lucidité, Blanquer décide de ne pas se présenter en île-de-France aux Régionales 2021.

Il faudrait en effet qu'il reste encore un peu à la tête de l'Apprenance cause faudrait quand même qu'il se rende compte par lui-même de la pagaille dans laquelle son inapplicable réforme l'a mise.

Faudrait itou qu'il se batte, et comme un lion superbe et généreux, hein, Blanquer, pour que les établissements ne ferment pas totalement, parce que sinon la France, elle fait faillite. Ceci dit, paraît qu'les variants sont vraiment des saloperies, alors faudra peut-être bien fermer.

Patrice Houzeau
Malo, le 22 janvier 2021

22 janvier 2021

66 MILLIONS DE POINTS D'INTERROGATION

66 MILLIONS DE POINTS D'INTERROGATION

1.
Si, pour des raisons bassement électoralistes, Blanquer augmente les salaires des cadres du MEN alors que les enseignants seront en cas de confinement3 et en raison de la nécessité de maintenir les établissements ouverts, en 1ère ligne, qu'il ne s'étonne pas, le ministre, d'être contesté.

2.
Etant données les difficultés actuelles de l'économie française, avec quel argent Blanquer augmenterait-il les salaires des cadres du MEN (avec celui de la BCE?).

3.
Que Blanquer réfléchisse à ceci : ce ne sont pas les cadres qui rendent efficace l'Education Nationale, ce sont les enseignants, et, en raison de la sottise des réformes successives mises en œuvre par la technocratie et la suradministration, c'est de moins en moins facile.

4.
Une éventuelle revalorisation des cadres du Ministère de l'Education Nationale ?... C'est exactement le genre de remerciement que l'on laisse avant de quitter une fonction... Blanquer pense-t-il qu'il pourrait bientôt être amené à démissionner.

5.
En moins de quatre ans, Blanquer est passé du statut de ministre dont on espérait beaucoup au statut de celui dont on n'attend plus rien.

6.
L'idée d'introduire la « méditation » via « la pleine conscience » à l'école en dit long sur l'incompétence réelle du ministre Blanquer en matière de pédagogie, et sur ses objectifs de réduire l'esprit critique individuel au profit d'une pensée globalisante, unique, fédéraliste à la Macron.

7.
Technocratie, suradministration, l'Etat Educateur dans ses œuvres, macronisme exacerbé, contre-productivité : on paye, savez-vous, des cadres pour pondre des âneries telles que les questionnaires comportementalistes que, dit-on, le ministère Blanquer serait sur le point d'envoyer aux écoles maternelles de notre pays dont le bon sens semble de plus en plus banni. Il sombre dans le ridicule, Blanquer.

8.
Réfléchissez, bien, Français, avant d'exiger un reconfinement3, songez aux conséquences économiques, aux restrictions toujours plus fortes de nos libertés individuelles, aux ruptures des liens sociaux qui font la France de tous les jours.
Ceci dit, ce jour, vendredi 22 janvier 2021, on dénombre 23 292 contaminations en 24 heures et 649 décès. Donc le confinement3 paraît inévitable et plutôt du genre drastique, voyez, avec, à plus ou moins long terme, en dépit de Blanquer, une fermeture des établissements.

9.
Il faudra bien s'interroger un jour sur les origines trotskystes d'un certain pédagogisme comme sur le soi-disant apolitisme du « en même temps » macroniste.

10.
« Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs » a déclaré le président Macron le 21 janvier 2021, regrettant que les Français critiquent tant, et avec tant d'âpreté, les décisions et les « erreurs » de nos gouvernants. Vous pouvez toujours causer et pérorer et donner des leçons de morale, Monsieur le Président, ce ne sont pas les Français ordinaires qui ont oublié les stocks stratégiques de masques et qui n'ont pas pourvu les hôpitaux publics en personnel et matériel suffisants.

Patrice Houzeau
Malo, le 22 janvier 2021.

11 janvier 2021

COVIDIENNES DU 11 JANVIER 2021

COVIDIENNES DU 11 JANVIER 2021

1.
Cela nous paraît insensé, mais dans un siècle ou deux, certains historiens feront sans doute le lien entre montée des populismes (trumpisme, brexit, GiletsJaunes,...) et pandémie du covid. Ils parleront sans doute de « coïncidence troublante ».

2.
Bien entendu, l'hypothèse d'une pandémie organisée semble insensée si l'on considère qu'elle entraîne une récession mondiale d'une ampleur exceptionnelle et dont bien des gouvernements feront sans doute les frais.

3.
L'hypothèse d'une pandémie organisée aura sans doute ses soutiens parmi ceux qui considèrent que la crise sanitaire favorise la transition numérique et l'automatisation, rompant ainsi avec une culture du travail basée sur le lien social.

4.
Si, lorsque la pandémie sera vaincue, les démocraties ne rétablissent pas l'ensemble des libertés individuelles suspendues (pandémie oblige) mais au contraire prolongent des procédures de contrôle (via la technologie), c'est que la démocratie aura été vaincue par le Covid.

5.
Le pari de Blanquer est le suivant : laisser circuler le covid dans les établissements sachant qu'il est peu mortel afin que les parents puissent continuer à travailler et que sa réforme (qu'il croit efficace, voire révolutionnaire) puisse y être appliquée. Blanquer pense retirer de son refus de fermer les établissements scolaires face au covid un bénéfice politique important : devenir l'homme fort du gouvernement (celui qui n'a pas cédé) ainsi que l'un des leaders de la Macronie.

Ce que risque Blanquer : c'est que le nombre de contaminations augmente si fort dans les établissements scolaires que cette hausse se répercute sur la société toute entière. Comment réagiront LREM, parents et électeurs ? Comment réagiront Assemblée Nationale et Sénat ?

En outre, possible que la réforme Blanquer soit, d'ici quelques années, jugée inefficace en raison de l'introduction du contrôle continu (aisément manipulable) et d'épreuves contestables quant à la philosophie du « paraître » qu'elles sous-tendent (cf le « Grand Oral »).

Le but de parcourssup et de la réforme Blanquer semble être le suivant : laisser le temps aux grandes écoles de recruter leurs futurs étudiants (les Olivier Duhamel de demain), accorder un baccalauréat au plus d'élèves possible afin de faire de l'Université une sorte de Super-Lycée . Quant aux emplois de tous les jours (livreur, boulanger, serveur, vendeur, ouvrier,...) ils seront occupés soit par des robots, soit par des migrants.

6.
Il se dit qu'aux présidentielles de 2022, Xavier Bertrand pourrait être le champion de la droite républicaine (LR). D'un abord moins arrogant et plus posé que Macron, il pourrait représenter ce qu'on peut appeler la « droite sociale ». Xavier Bertrand sera-t-il moins favorable au fédéralisme européen que Macron ? Moins sottement enthousiasmé par la transition numérique ? Quelle sera sa position face à la réforme Blanquer et face à la massification de l'enseignement supérieur ? A voir...

7.
Cela peut paraître exagéré mais je finis par me demander si le Ministère de l'Education Nationale n'est pas devenu, du fait de son hypertrophie, une sorte d'Etat dans l'Etat.
Je finis par me demander si Macron n'est pas un peu trop influencé par Blanquer (comme par Darmanin). Souvenez-vous de l'affaire Benalla.
Je finis par me demander qui gouverne réellement en France.

8.
Le lundi 11 janvier 2021, France Info annonçait que face à l'épidémie du Covid (et à son variant), le gouvernement, plutôt qu'un reconfinement3, opterait peut-être pour un couvre-feu généralisé à 18 heures et un reconfinement le week-end. En clair, on ne sortirait plus que pour aller bosser, et encore, à ce rythme-là des faillites, le travail va finir par manquer et la France à Castex sera bientôt une usine vide, mais avec des lycées ouverts pour les former, les chômeurs citoyens.

Patrice Houzeau
Malo, le 11 janvier 2021.

 

 

 

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29 décembre 2020

CHRONIQUE DU 29 DCEMBRE 2020

CHRONIQUE DU 29 DECEMBRE 2020

 

 

  1. Avec les présidentielles 2022 et les législatives qui suivront, on va certainement beaucoup s'agiter autour de l'introduction de la proportionnelle. Faut en user à doses homéopathiques, sinon, c'est le retour de la République des partis et des magouilles en coulisses. Même si je n'apprécie guère LREM, il faut bien se rendre compte qu'une crise telle que celle des Gilets Jaunes n'a pas été fatale à l'exécutif parce que la majorité était solidement représentée dans l'hémicycle.

  2. La définition du mot « islamophobie » prête à confusion : critique de l'islam ou haine des musulmans ? Assurément, islamocritique serait plus opportun pour désigner ceux qui pointent du doigt les dérives sociétales de l'islam politique.

  3. Trois militaires tués en opération au Mali est un lourd tribut que la France paye dans sa lutte contre le terrorisme islamiste. Certains se demandent s'il n'est pas temps de rapatrier nos soldats. Mais si la France laisse le Mali tomber aux mains des islamistes, demain c'est sur notre propre sol que nous pleurerons des larmes de sang.

    Au cas où certains ne l'auraient pas compris, la lutte contre le terrorisme islamiste est un conflit international. Laisser le Mali aux mains des islamistes, c'est risquer la création d'un nouvel Etat Islamique et voir se nouer des alliances qui nous seraient funestes.

    Pour des raisons démographiques, il est probable que le grand remplacement finira par nous submerger, mais nous devons retarder l'échéance le plus tard possible et tenter de préserver ce qui ne sera peut-être qu'une parenthèse dans l'Histoire, le modèle démocratique européen.

  4. Un homme politique est souvent quelqu'un qui est aimé pour ce qu'il n'est pas, et détesté pour ce qu'il est.

  5. Je puis comprendre le monarchisme en ce sens qu'en effet, le corps du roi était double cependant (quoi qu'en aient dit nos bons maîtres, leurs successeurs ne le disent même plus maintenant) que l'homme politique républicain se confond avec sa fonction à tel point qu'il en devient suspect et qu'en cas de crise grave, sa vie est menacée. En ce sens donc, la république est un leurre. C'est sans doute ce qu'avait compris Charles de Gaulle en fondant la Vème République.

  6. Plus rare est l'argent, plus nombreux sont les voleurs. Avec la crise économique qui, suite à la crise sanitaire actuelle, se profile, je pense que corruptions, petites et grandes malhonnêtetés et indélicatesses vont se multiplier. Ceux qui prétendent le contraire sont des hypocrites, ou des naïfs. Il y aura sans doute, plus tard, quelques procès retentissants (notamment, c'est prévisible, dans les inévitables collusions entre le monde des affaires et le monde politique). Il est à craindre aussi que si les scandales sont par trop éclaboussants et la situation ne s'améliore guère, les gilets jaunes finissent par virer rouge sang.

  7. Il se dit sur Twitter que les suicides des étudiants se multiplient sur les campus. Evidemment, avec la massification de l'enseignement supérieur, la dévalorisation des diplômes des lycées, la sotte réforme Blanquer, ce sont des dizaines de milliers de jeunes que l'on plonge dans la précarité cependant que l'on s'apprête à repousser l'âge de la retraite. S'il y a complot, c'est bien celui de la massification de l'enseignement supérieur. Et là, en effet, de la gauche à la droite, tous les politiques de ces vingt dernières années sont coupables.

    J'ajoute que la multiplication des suicides d'étudiants est sans doute le symptôme d'une crise profonde de notre système éducatif, lequel est pour l'heure piloté par celui qui aura été sans nul doute le plus prétentieux et le plus sot de nos ministres de l'Education Nationale, le sieur Blanquer. Je crains qu'à cs suicides ne succèdent bientôt une colère et des troubles que Macron lui-même (qu'on dit intelligent) n'imagine peut-être pas.

  8. Si, suite au conseil de défense en cours, demain, Castex, ou Macron himself, annonce que l'obligation de se faire vacciner contre le Covid est une option sérieusement envisagée, ou « sur la table » (comme dit Blanquer), notre président passera définitivement pour un menteur.

  9. La France compte 65 millions d'habitants. Le covid, très contagieux, mais peu mortel (quoique, dit-on laissant parfois de sérieuses séquelles) semble faire plus d'asymptomatiques que de malades. D'où cette impression, certainement trompeuse, d'une maladie lointaine (à peine quelques cas dans nos connaissances). Et je ne parle pas des déclarés morts du covid par les hôpitaux mais qui en fait sont morts d'autre chose. Nous en avons tous entendu parler.

  10. Le 29 décembre 2020, y aurait donc une résurgence du covid-19 en Chine ? Ce qui tend à prouver que s'il est peu mortel, le virus, il est tenace. Me demande si le vaccin nous en débarrassera. Le virus s'adaptera, mutera et il y aura encore des décès (sans doute moins nombreux), et puis quoi, on s'habituera.

27 décembre 2020

EN ATTENDANT QU'EN MEME TEMPS HEIN

EN ATTENDANT QU'EN MÊME TEMPS HEIN

 

  1. « Le soupçon s'éveille, que la pensée et la représentation puissent bien être la même chose. » (Martin Heidegger, « Qu'appelle-t-on penser ? »)

  2. Toto se promenot dans quelque zone avec du clebs errant dedans, des gouttières percées tossi, pis du ciel bleu pétrole qu'il regarda passque même qu'il se dit que ça l'étonnerot point que pensée et représentation fussent idem de même.

  3. « Et dans ce groupe sombre agité par le vent
       Rien n'est tout à fait mort ni tout à fait vivant. »
       (Victor Hugo, « A Albert Dürer »)
    Non, Monsieur Houzeau, Victor Hugo en écrivant ces vers n'a pas fait allusion au groupe LREM en séance de nuit à l'Assemblée Nationale.

  4. Quand la lune fait sa tête des nuits à maléfices pis qu'on r'garde le décor on s'dit que dans stouça-stouci « agité par le vent », commidi Victor Hugo, « Rien n'est tout à fait mort ni tout à fait vivant. »

  5. J'entends dire qu'on ne sait pas si les gens vaccinés anti-covid ne seraient tout de même pas porteurs du virus et donc contagieux. Du coup, saveutidire que si on veut s'débarraser du virus, faudrait qu'toulemonde i s'fasse vacciner ?

    Passque si le vaccin anti-Covid empêche qu'on tombe malade, s'il continue à s'agiter le virus et à sauter d'un bipède l'autre, alors si toulemonde n'est pas vacciné, on devra reconfiner hein étrange bizarre vous avez dit Blanquer.

    A moins que le virus qu'ils porteraient défois quand même les vaccinés asymptomatiques du coup anti-covid, ne s'mette à muter façon Goldocrack et pis nique le vaccin et nous refiche in the mouise.

  6. Il y a dans sque nous vivons actuellement quelque chose du chat de Schrödinger (vous savez le « en même temps » - tiens, ça me rappelle quelque chose - mort et vivant). Si, si, regardez bien, on en voit la queue.

  7. « Les grondements souterrains ont totalement pris fin et un silence de mort règne dans le caveau. » (Leonora Carrington, « le Cornet acoustique ») : C'est-y que les squelettes auraient fini de danser macabre ?

  8. « En cas de réussite, peut-être aurait-il à affronter des situations périlleuses, car nul ne pouvait prévoir les conditions d'existence dans un monde à plus de trois dimensions » (Lovecraft, « La maison de la sorcière »)

  9. Je me demande si dans un monde à plus de trois dimensions, les êtres se mettent à sauter d'un instant à l'autre.

  10. Je suis tellement menteur que lorsque je regarde mon reflet dans un miroir, je me demande si je ne me fiche pas de ma fiole.

  11. Défois je me sentis si triste que tous me yeux en pleuraient ; tous mes yeux, sauf toutefois ceux de mon visage, qui eux restaient étrangement secs.

  12. Au lieu de compliquer le mammouth avec du contrôle continu, des options, du grand oral, du Service National Universel et de la transition éducative de mes deux, Blanquer serait bien inspiré de prévoir dans toutes les filières un enseignement solide en informatique (codage, maîtrise des logiciels etc...) passqu'au train où ça file le Covid et ses petits copains qui attendent certainement dans les coulisses de faire leur entrée sur la scène des Nations espouvantees, la Start Up Nation va se faire plus vite que prévu (et je le regrette).

  13. « En même temps » Macron dit la vérité et « en même temps », Macron ment comme un ministre de l'Education Nationale. Macron est sans nul doute un chef d'Etat de type schrödinguerien.

  14. En fin de compte, vous verrez que Macron sera réélu parce qu'on ne pourra pas faire autrement, nos grandes écoles, que le monde entier ne nous envie plus, étant incapables de fournir des candidats crédibles aux élections présidentielles.

  15. Je me demande si quelqu'un a déjà écrit un roman policier où le narrateur serait le couteau. Un genre de prosopopée policière quoi.

Patrice Houzeau
Malo, le 27 décembre 2020.

4 octobre 2020

CHRONIQUE DU 4 OCTOBRE 2020 SUITE

CHRONIQUE DU 4 OCTOBRE 2020 SUITE

 

 

  1. La mondialisation et le multiculturalisme se trompent en sous-estimant la puissance des structures mentales identitaires. Héritage de plusieurs siècles, elles ne sont jamais que masquées par une relative bienveillance de bon aloi en période de croissance économique. Que la crise latente se réveille (ce qui est le cas actuellement) et cette « bienveillance » s'estompe pour laisser la place à des schémas de pensée bien plus profonds qui se manifestent parfois violemment en opposition à des discours qui paraissent soudain technocratiques et déconnectés du réel.

  2. L'éducation nationale semble se prendre de passion pour les statistiques. Tactique toc pour enfumer l'électeur par des considérations pseudo-scientifiques. Il faut bien donner du travail aux diplômés en sociologie, sinon on s'apercevrait de leur inutilité.

  3. « Actuellement les personnes qui décèdent ont majoritairement plus de soixante ans et la grande majorité d'entre elles sont infectées par leurs enfants et petits-enfants, qui eux s'infectent dans des lieux de promiscuité. C'est un tribut très lourd que payent les familles. » (Karine Lacombe dans l'émission « C dans l'air », octobre 2020).

    Covid-19, cercle vicieux : Où enfants et petits-enfants contractent-ils le virus ? A l'école. Impossible de fermer les écoles sans reconfiner et mettre ainsi par terre une bonne partie de notre économie. « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » Oui.

  4. Début octobre 2020, le président Macron présenta les grands lignes de son projet « anti-séparatisme ». J'en compris qu'il y aurait bientôt plus d'élèves musulmans dans les écoles qu'aujourd'hui. J'en vois bien le pari : celui de l'école inclusive, aussi de l'école de la confiance. J'en vois aussi les dangers : celui de l'entrisme islamiste et que l'école devienne un grand fourre-tout multiculturel. Je sais bien qu'on n'y coupera pas (démographie oblige) mais ça me désole. Restent les lycées privés.

  5. Les projets « anti-séparatisme » de Macron déplaisent à certains musulmans qui y voient une volonté gouvernementale de laïcisation et de sécularisation de l'islam et « en même temps » déplaisent à beaucoup de non-musulmans qui y voient un danger d'entrisme islamiste, voire les prémices d'un « grand remplacement ».

  6. Pour ma part, je ne vois que très peu de différences entre l'idéologie du pédagogisme et la gestion actuelle de l'éducation nationale par le ministère Blanquer : même prêchi-prêcha « citoyen », même obsession du contrôle continu aux dépens de l'examen anonyme et national, même volonté de faire rentrer le maximum « d'apprenants » dans la lessiveuse des études supérieures, même réformite, même goût pour la technocratie linguistique (jargon-novlangue), même prétention à savoir mieux que les enseignants de terrain ce qui est bon pour les élèves, même verticalité, même condescendance.

    Et il est bien possible que la réforme Blanquer fasse perdre autant de voix à la Macronie que le pédagogisme en a fait perdre à la gauche.

  7. Je pensais naguère que la massification de l'enseignement supérieur correspondait à la mise en place d'une variable d'ajustement du chômage. Je pense maintenant que cette massification vise à empêcher révoltes et effondrement d'un deplus en plus relatif consensus social. On en est donc là, une gestion du surnombre par la déqualification des diplômes.

  8. Tous à la fac !... Allez, y a pas d'avance passqu'y a pas d'boulot... faut diplômer... entassez-vous les masques... connectez, jeunesse !... En attendant qu'les Chinois rachètent Brest et l'appel du vendredi... O dis, vendredi, le jour du poisson, le signe sur les portes... un genre d'infini, O sainte farce !

  9. Les gens me marrent ! Découvrent kiy'en a qui dominent, kiy'en a dominés ! Revendiquent contre ! Rouspètent la gouvernance ! Pis quoi, deviennent à leur tour dominants et s'font dominer par d'autres dinosaures à statistiques et connexions ! Condescendé le petit prof ! Son chef itou, condescendé !

  10. Défois je préférerais écouter du rock plutôt que d'les écouter, les bienveillants à condescendance diplômée mais que j'te les écoute quand même, j'vois bien qu'ils s'enfoncent, i bricolent dans l'pandémique et sourient quand même Jaunes i sont.

  11. Xavier Bertrand, s'il s'amène aux présidentielles 2022, il a des chances on dit. Macron battu ? Comment qu'elle va faire Marine pour surtout pas gagner ? Second tour : Bertrand versus Macron ? A condition qu'les LR psychotent pas avec des primaires à la Fillon 2017...

 

Patrice Houzeau
Malo, le 4 octobre 2020.

4 octobre 2020

CHRONIQUE DU 4 OCTOBRE 2020

CHRONIQUE DU 4 OCTOBRE 2020

 

 

  1. Une élève de 1ère Bac Pro qui a l'habitude de prendre des notes (ce qui m'enchante) m'a affirmé qu'au collège, cela déplaisait à certains enseignants. J'ai lu sur Twitter qu'un professeur d'histoire-géo en classe de terminale empêchait les lycéens de prendre des notes. Curieuse préparation à l'entrée dans les études supérieures. J'espère au moins que ce n'est pas quelque nouvelle lubie des pédagogistes ou un nouveau dogme des neuroscientistes à Blanquer.

  2. L'expression « oral de maturité » a-t-elle été officiellement retenue pour désigner le fameux grand oral du bac que Blanquer nous annonce comme une avancée majeure de la civilisation apprenante ? Si oui, quelle prétention ! quelle emphase ! quel ridicule ! Remarquez que l'expression « chef d’œuvre » pour désigner les « projets » des CAP n'est pas mal non plus dans le genre trissotin.

  3. L'expression « oral de maturité » pour désigner le fameux grand oral du bac a au moins ce mérite de nous éclairer sur le lycée selon Blanquer : un passage obligé sanctionné non pas par un véritable diplôme, mais par une sorte de rite de passage vers le monde des études supérieures. Voilà qui promet bien des années de sur-scolarisation, d'argent jeté par les fenêtres et de pauvreté universitaro-sociale.

  4. Il est, étant donné l'arrogance de certains de nos dirigeants, une nouvelle fois nécessaire de rappeler que si notre économie bat de l'aile et si nos universités sont pleines à craquer de gens qui pour beaucoup préféreraient gagner leur vie, c'est parce que certains hauts fonctionnaires n'ont pas fait leur travail et n'ont donc anticipé ni la crise du Covid-19 ni la saturation des hôpitaux.

  5. J'admire ce trait de Karl Marx qui souligne que l'animal humain « ne peut s'isoler que dans la société ». Faire sécession ne peut se comprendre que par rapport au jeu social. Le surnombre divise. Cela relève moins de la démocratie que de l'arithmétique.

  6. C'est l'expression « il y a quelque chose... » qui sert au Poirot d'Agatha Christie dans « Cinq petits cochons » à la manifestation de son intérêt pour la peinture moderne. « Mais les roses flambaient, le bois de la table « vivait ». Ainsi est décrit le tableau que contemple le détective.

  7. Dans la nouvelle « La main d'écorché » de Maupassant, la mention d'une « main extraordinairement maigre et nerveuse » suffit à nous révéler la véritable nature du criminel. « Ce n'est pas moi, c'est ma main » pourrait se justifier le squelette s'il devait rendre compte de ses crimes face à quelque tribunal d'outre-tombe.

  8. En 2020, il apparut que le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, était sans doute le moins populaire des membres du gouvernement Castex. Beaucoup l'accusaient de mentir ; d'autres remettaient en cause sa compétence, voire ses capacités. On disait même qu'ayant réformé de façon très dispensable, et se rendant compte de sa sottise, il aurait, lors du départ du précédent ministre de l'intérieur, intrigué pour changer de ministère. Il aurait alors abandonné enseignants et élèves face à une réforme inapplicable et un virus handicapant.

  9. « Qu'il en soit selon la vérité de votre dire ». Par ces mots prêtés à saint Julien, Pascal Quignard, dans « L'enfant d'Ingolstadt » rappelle que souvent menteur se prend aux filets de sa langue. Ce n'est jamais que par raison d'Etat que le mensonge politique est légitime ; autrement, il n'est jamais que duperie et gros sabots.

  10. En 2020, il devenait assez clair que gouvernements récents et actuel avaient sur-investi dans l'éducation nationale, et c'est avec bien du mal que la société française affrontait virus Covid-19, déqualification des diplômes, massification universitaire, paupérisme étudiant et une pression migratoire de plus en plus forte.

  11. Ce « saisir régnant dans la raison » que je trouve dans « Qu'appelle-t-on penser ? » de Heidegger rappelle qu'il ne peut y avoir de « raison » sans précision de « fins » et de « règles ». L'humain est un projet, et c'est ainsi qu'il se catapulte dans le néant.

  12. Au début du XXIème siècle, l'espèce humaine fut prise de vertige devant le surnombre qui menaçait de l'engloutir. On fabula transhumanisme. Certains, plus terre à terre, dirent qu'en l'impossibilité d'un nouveau conflit mondial, virus et pauvretés mettraient bientôt fin aux démocraties et ouvriraient la porte aux grands massacres institutionnels.

Patrice Houzeau
Malo, le 4 octobre 2020.

24 juillet 2020

NOTES SUR UN VERS DE MICHEL HOUELLEBECQ

NOTES SUR UN VERS DE MICHEL HOUELLEBECQ

 

 

 

  1. « Ma sœur était très laide à l'âge de dix-sept ans, »
    (Michel Houellebecq, « La Poursuite du bonheur » [le narrateur])

  2. Que signifie « être très laide à l'âge de dix-sept ans » ? Ce vers de Michel Houellebecq suppose un monde d'illusions, de déceptions, de frustrations et il est notable que quelques mots simples donnent ainsi à songer. Je note aussi que les gens sont souvent plus forts qu'on croit.

  3. Que signifie qu'un narrateur écrive « ma sœur était très laide » ? Il s'agit de poésie et l'on fait donc facilement la confusion entre auteur et narrateur. Il n'en reste pas moins que la poésie ici se livre au discours de l'intime.

  4. En parlant des gens, qu'appelle-t-on laideur ? Qu'importe que l'on considère la beauté physique comme en soi ou relative aux conditionnements de notre programmation sociale, nous vivons en considérant que telle personne est agréable à regarder et que telle autre non.

  5. Je note qu'en matière d'esthétique nos goûts changent en même temps que change notre langue. Peut-on considérer que le français des classiques, le français du grand style des XVII et XVIIIème était porteur d'un goût supérieur à celui que sous-entend notre français moderne ?

  6. Le français du grand style est beau en l'usage qu'il fait des règles et des mots ; c'est une manière de jouer joliment des signifiants, cependant que les signifiés vivaient leur vie dans un réel dont nous sommes les héritiers et les critiques.

  7. Que le français du grand style soit beau est un jugement, je crois, largement répandu cependant que d'ici un siècle ou deux, il n'apparaîtra sans doute ni beau, ni laid mais « objet d'étude » à la manière dont nous lisons le français des romans de Chrétien de Troyes.

  8. On pourrait sans doute reprocher aux pouvoirs publics de laisser le français se dégrader ; écrivant cela, je pense à ce français des « éléments de langage » et des expressions anglo-saxonnes qui semble tant réjouir les veaux du pré politique.

  9. Que l'on reproche au gouvernement de ne plus se soucier du maintien d'un français de qualité, fait de la langue un enjeu politique et nous n'oublions pas que si le grand style fut la langue de la noblesse (du Roi comme de La Fronde), il fut aussi la langue de Voltaire et de Rousseau.

  10. Considérer la langue comme un enjeu politique ne légitime-t-il pas que soient étudiés de près la langue technocratique de Macron and Co, la novlangue tant pédagogiste que ministérielle ainsi que les pré-supposés et les connotations du lexique des extrêmes.

  11. Si la langue est un enjeu politique, le ministère de l'éducation nationale ne serait-il pas bien inspiré d'augmenter à tous les niveaux le nombre d'heures de français, au lieu d'en faire parfois un simple auxiliaire d'un enseignement qui n'a parfois que l'apparence d'être professionnel ?

  12. Le constat de cette dégradation du français explique-t-il la prudence de l'Académie française dans ses recommandations et sa défiance envers les différentes réformes de l'orthographe qui, étant donné l'appauvrissement des lexiques, nous semblent souvent malvenues ? L'usage ne précéderait-il plus la norme ?

     

Patrice Houzeau
Malo, le 24 juillet 2020.

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