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BREFS ET AUTRES
yoko tsuno
30 octobre 2022

DE L'ENIGME DE LA MAISON DE TROP ET DE RENDELSHAM AUSSI

DE L'ENIGME DE LA MAISON DE TROP ET DE RENDELSHAM AUSSI

1.

« La Frontière de la vie », de Roger Leloup. Planche 22. L'énigme de « la maison de trop », ce qui donne l'occasion de voir Yoko Tsuno se déplacer au cœur d'un Rothenburg miniature.

En quelques planches, plusieurs motifs traditionnels du récit vampirique sont évoqués : un caveau délabré, un cercueil étonnamment entretenu, un interdit , un revenant.

« L'Orgue du Diable » et « La Frontière de la vie » font se rencontrer la japonaise Yoko Tsuno et l'allemande Ingrid Hallberg. Je note ce détail de la natte repliée, roulée, façon macaron, qui me rappelle « Nuit rhénane » d'Apollinaire :

« Et mettez près de moi toutes les filles blondes

Au regard immobile, aux nattes repliées »

2.

« La Nuit du 3 août », de Vance et Van Hamme, planche 21. Celui qui serait « Vous voulez dire que vous seriez... Jason ?... », dit David à celui qui serait Jason et qui ne ressemble pas tellement à Jason parce que le réel, il est tout changé par la chirurgie esthétique et l'amnésie de celui qui serait Jason.

3.

« La Mort au bout du voyage », de Juszezak et Godard. Le choix du point de vue interne, celui de Oki, la jeune fille au pair, permet de maintenir l'enjeu énigmatique. Que lui arrive-t-il exactement ? Planche 12, la scène du cauchemar se caractérise par une faille, puisque nous comprenons que Oki est sexuellement abusée. La narration sous-entendrait-elle que la narratrice saurait inconsciemment qu'elle a été droguée et violée ?

4.

« Le Dernier pharaon », de Schuiten, Van Dormael, Gunzig. Mortimer tombe du ciel dans la nuit d'un Bruxelles déserté. Rencontre d'un cerf et d'une biche. Mortimer commente : « Evidemment, sans les humains, c'est plus tranquille... ». Je songe à ce qui se serait passé si le confinement de mars 2020 se serait poursuivi indéfiniment, si le dragon Covid s'était à jamais emparé de l'ensemble des espaces publics.

Art visuel, la bande dessinée fait souvent appel à l'imaginaire du rêve. Dans « Le Dernier pharaon », Mortimer fait des cauchemars. Les textes des cartouches rappelle la « naïveté » de la série originelle : « Descendant un escalier infini... », « Un bijou à l'allure millénaire », naïveté démentie par la sophistication graphique. Très belle vignette montrant une divinité féminine à tête de chat descendant un escalier. Elle apparaît immense face à un Mortimer impuissant.

5.

Toujours efficace, la tête de mort occupant la moitié de la planche 23 du « Dracula » de Georges Bess pour signifier que Jonathan Harker a pris la diligence pour une terre vouée à la mort.

6.

C'est entre deux bières que j'ai appris la mort de Jerry Lee Lewis. Mélancolie.

7.

Youtube. Vidéo de la chaîne « Mr Sam Point d'interrogation « On vérifie ? ». Démystification de « l'incident de Rendelsham » (1980), souvent présenté comme un des rares cas « authentiques » d'observation par des militaires d'un d'OVNI ayant atterri.

Mr Sam, toujours très clair et intelligemment sceptique, explique l'affaire par le faisceau du phare d’Orford Ness et présente le témoignage de Jim Penniston comme exagéré, sinon « fantaisiste ».

Pour ma part, je n'en sais rien. Je m'étonne simplement que des militaires, dont un colonel (Charles Halt), qui n'étaient pas sans ignorer la présence du phare d'Orford Ness, aient confondu les lumières d'un phare avec celles d'un Objet Volant.

Ai lu sur Wikipédia que le célèbre Jacques Vallée avait émis l'hypothèse d'une expérience d'ingénierie sociale (manipulation de l'opinion) du même type que la fameuse « vague belge » (1990). Va savoir, Edouard.

8.

Marrant que le dessinateur Mathieu Sapin ait fait de François Hollande un personnage de bédé humoristique. Cela rendrait presque sympathique son référent dans le réel.

Dans le numéro 4411 (26 octobre 2022) de Spirou, « François Hollande » apparaît dans une amusante histoire courte (scénario : Joann Sfar).

Patrice Houzeau

Malo, le 30 octobre 2022. 

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29 octobre 2022

LE REEL C'EST DES HISTOIRES

LE REEL C'EST DES HISTOIRES

1.

« Rien de plus fragile que la faculté humaine d'admettre la réalité, d'accepter sans réserves l'impérieuse prérogative du réel ».

(Clément Rosset, « Le Réel et son double »)

La fiction, dont l'humain est si friand, serait-elle si essentielle en ce qu'elle permettrait de tolérer ce que Clément Rosset appelle « l'impérieuse prérogative du réel » ?

Autrement dit, l'humain ne pourrait-il accepter sa condition d'être réel (et donc mortel) qu'en consentant à l'illusion, qu'en se racontant des histoires, qu'en prenant le réel pour ce qu'il n'est pas ?

En ce sens, le discours politique constitue sans doute la plus redoutable des fictions, d'autant qu'il oscille sans cesse entre apparence d'argumentation et illusion d'une vérité révélée.

2.

« Du vin ?... Voyons, capitaine, voyons ! Vous ne parlez pas sérieusement !... Comment de l'eau pourrait-elle se changer en vin ?... Cela est impossible. »

(Hergé, « Les 7 Boules de cristal », pl. 7, [Tintin])

Ironie, délicieuse ironie. D'autant que nous savons que l'eau ne peut par elle-même « se changer en vin ». La métamorphose suppose l'intervention miraculeuse, ou alchimique.

3.

La scène de cauchemar aux planches 11 et 12 de « La Mort au bout du voyage », de Juszezak et Godard, se déroule dans du bleuâtre sur fond noir qui semble faire flotter l'action dans un temps ralenti.

4.

La nuit de Rothenburg dans laquelle Yoko Tsuno court est mauve.

Le visage sous l'énigme nous est inconnu, et son secret ne lui appartient pas.

« Cette nuit, c'était ma dernière visite... Je voudrais tout vous révéler, mais ce secret ne m'appartient pas... Quant à mon visage, il ne vous dirait rien... » dit la vampire à Yoko Tsuno (cf « La Frontière de la vie », de Roger Leloup, pl.18).

5.

« - Ceux-là, dit le Roi, sont les menteurs et les bavards ; j'ai toutes leurs langues dans mes poches : c'est ainsi que je les punis ! »

(« Le Roi de la Lune », Imagerie Pellerin, imagerie d’Épinal n°932)

L'invisible châtierait-il autant que la providence secoure ? C'est en tout cas ce que l'on conte aux enfants et aux naïfs.

6.

Serge Gainsbourg est une énigme : était-il détestable en tant qu'homme et génial en tant qu'artiste ? Etait-il un type bien en proie à « ses démons » ?. Je ne sais et ne peux le savoir.

7.

Ah tiens, j'écoute « Ça plane pour moi » de Plastic Bertrand. C'est tout chiqué, préfabriqué, qu'c'est même pas lui qui chante, mais qu'est-ce que ça fait du bien. Et la reprise en concert par Kim Wilde, Luxembourg, 2009, est pas si mal...

8.

Planche 15 de XIII (« La Nuit du 3 août », Vance et Van Hamme), à la case 6, elle est bien jolie, la major Jones, « quoique », comme dit le bonhomme au revolver, « quand il fait – 25°, c'est peut-être un peu imprudent. »

9.

Mortimer évoquant « une catastrophe de dimension mondiale ». Si quelque apocalypse ne menaçait pas l'humanité, on ne serait pas dans une aventure de Blake et Mortimer.

Ambiance verte. La « catastrophe » évoquée, « serait l'équivalent d'une impulsion électromagnétique de très grande ampleur comme lors des éruptions solaires. » Case striée. Rayonnement. (cf « Le Dernier Pharaon », Schuiten, Van Dormael, Gunzig)

10.

Dans la série « Magma, Mythes et Légendes », qu'on trouve sur You Tube, « Epok 1 », le morceau « Stöha », la guitare y crie qu'on dirait une bête marine, un monstre des profondeurs remonté à la surface et poussant quelque antédiluvienne plainte.

11.

Le « Dracula », de Georges Bess , planches 12-13. Un paysage noir et blanc de pierres et de croix - « la falaise s'est en partie éboulée, entraînant avec elle les tombes » apprend-t-on à la planche 5 - s'étend sur les deux pages de l'album. Le regard y erre.

12.

« Quant au réel, s'il insiste et tient absolument à être perçu, il pourra toujours aller se faire voir ailleurs. »

(Clément Rosset, « Le Réel et son double »)

Le réel ne disparaît pas et se débrouille pour toujours « être perçu », sinon, il s'effondrerait. Le réel est une ruse puisque le réel est une fiction.

Patrice Houzeau

Malo, le 29 octobre 2022.

27 octobre 2022

LES VAMPIRES DEFOIS ON LES VOIT PAS ARRIVER

LES VAMPIRES DEFOIS ON LES VOIT PAS ARRIVER

 

1.
Les vampires, défois, on les voit pas arriver. Remarquez que si on savait que ce sont des vampires, on les neutraliserait avec de l'ail, un crucifix, une union de la gauche, mais défois i vont plus vite qu'on n'a même pas pensé qu'ils vont vite tchak, vous v'la mordu.

2.

Au moment où je reprends l'album « Le Dernier Pharaon », des aventures de Blake et Mortimer, chais pas s'qui s passe mais y a des rayons i sortent tout droit du Palais de Justice monumental de Bruxelles. Mortimer il a une veste verte et il s'enfuit.

Et rien que pour citer les auteurs de l'album « Le Dernier Pharaon » (Editions Blake & Mortimer, 2019, Bruxelles), faut tout un tweet. Scénario : Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig, François Schuiten. Le dessin est de François Schuiten ; les couleurs de Laurent Durieux.

A la page suivante, j'apprends que la ville est condamnée au désert, qu'on voit les gens évacuer, partir, avec des valises, des charrettes, des brouettes, que ces rayons, ça me fait penser à une catastrophe nucléaire avec exode mais dans l'album on parle pas de radioactivité.

3 .
« Ah ! Il faut surtout trouver d'où vient cette onde de l'espace. », qu'elle dit Aspirine à la planche 133 de « Aspirine », de Joann Sfar que moi la phrase m'ondule dans la caboche qu'ça fait Ah ! Il faut Ah!Fauchefauchefauche surtoutrou, surtoutrou trou trouver d'où où où vient, oùhoùhvient cette pourquoi 7 pas 9 pas 3 pas 12 onde de l'espasssse, spasssse, spasssse, spaaaase...

Du reste, Ydgor (c'est un personnage de l'album) sourit car il se dit : « Zut ! L'onde de l'espace, je n'étais pas au courant et je ne sais pas ce que c'est. » Sfar dans la vignette, il l'a mis de profil, le visage d'Aspirine, elle est rousse et on voit sa petite incisive de vampire dépasser quand elle parle. C'est mignon.

4.

A la planche 13 de « La Frontière de la vie », de Roger Leloup, c'est un archéologue, un enquêteur du lointain, qui révèle à Yoko Tsuno, qui vient d'être « jouée » par « la vampire », qu'une des clés du mystère se trouve peut-être sous la « Schrannenplatz ».

5.

Tiens, je viens de constater que dans ma liste de lectures de bédés, j'avais mis deux histoires de « vampire » ; la « Frontière de la vie », de Roger Leloup et « Aspirine », de Joann Sfar. Go, ainsi danse (et je dirai même plus, gans, ainsi do, rémi).

6.

Quand pire est le vent, Vampire ! - Et pourquoi donc qu'il serait pire le vent quand des vampires s'immiscent dedans ?; que c'est pas de son fait si les vampires l'utilisent et le vampent. « Quand pire est le vent... » pfff, zêtes un empirique, vous.

7.

J'ouvre le magnifique « Dracula » (ah tiens...), de Georges Bess (Glénat, 2019). Planche 7 : à gauche, les ruines noires de « l'abbaye » semblant se refléter dans le vide, semblant se répandre, tache d'encre. A droite, « la Dame toute blanche », flottant dans la page. Robe de mariée, rose à la main, yeux saignants. Maîtrise.

8.

Dans « Le Dernier Pharaon », dessiné par Schuiten, Mortimer est en proie à un cauchemar récurrent : Le dieu égyptien à tête de chacal le visite. S'il tente de fuir, le voilà dans le « couloir de la Grande Pyramide. » Y en a, ce sont des vampires qui les visitent ; Mortimer, lui, c'est Anubis qui vient lui rappeler des étrangetés du passé.

Page 23, j'aime bien la silhouette du chien à Mortimer, estompée par la brume « le lendemain matin, sur les quais de la Tamise... ».

9. « Il passait pratiquement toutes ses soirées, tous ses loisirs, à écrire. Rageusement, comme si sa vie en dépendait. Elle en dépendait, en fait, comme pour tous ceux qui croient au pouvoir de la plume et des idées. » (XIII, « La Nuit du 3 août », Vance et Van Hamme, pl.11, [le journal de Zeke Hattaway])

Écrire, une nécessité ? Subjectif. Je le comprends pour Soljenitsyne, ou pour les professionnels qui en vivent (journalistes et romanciers en série) ; pour les autres, les Poèteuh et les Philosophes trombonistes, bah, quelle blague !

Il y a aussi les professeurs (ils rédigent leurs cours et défois ils sauraient rien faire d'autre), les scénaristes et les traducteurs.

10.

Dans l'album « La frontière de la vie », de Roger Leloup, Yoko Tsuno passe pas mal de vignettes à courir. Le dessin lui rend grâce. Dans les pages de l'hebdomadaire Spirou des années 70, Yoko Tsuno était sans doute la plus jolie héroïne, avec la Natacha de Walthéry, bien sûr.

11.

L'album « La Mort au bout du voyage », de Juszezak et Godard. La perte d'un fiancé pousse la jeune Oki à quitter le Japon. Elle est maintenant jeune fille au pair en France. Page 9, la nuit la troubla (« On marchait au-dessus de ma tête à l'étage prétendument condamné... »)

Patrice Houzeau

Malo, le 26 octobre 2022.

25 octobre 2022

JE NOTE J'ANNOTE JE SCRIBE

JE NOTE J'ANNOTE JE SCRIBE

1.

Deux hommes de dos, cape et chapeau, sombres dans un couloir étroit au carrelage rouge brique éclairé par une lanterne murale. On devine une cage d'escalier. La vignette est aussi muette qu'une fascination.

(cf « Les Sept Vies de l'épervier », « La Marque du Condor » de Cothias et Juillard, pl.37).

  1. Ouvrant le « Casemate » de février 2020, je tombe sur cette réflexion tirée de l'Epilogue de « Walking Dead, de Adlard et Kirkman :  « Dans un monde où les morts font la loi, nous avons pour devoir de commencer à vivre », qu'il dit le personnage.
    C'est le genre de phrase que j'aime à me ramentevoir, en particulier quand je vois que j'en croise. Qui ça ? Des apparences, des semblances de signifiance. Des gourances à deux pattes quoi.

  2. J'aime bien le « Félix » de Maurice Tillieux. Les lunettes qu'il porte lui serpentent le regard qu'il en a l'air à la fois perspicace et querelleur, circonspect et sourcilleux.

  1. Le point de vue de l'épervier : les personnages (Henri IV, son fils portant un singe, Malherbe) sont vus de haut, en plongée. Malherbe dit : « mais je crains de n'avoir pas saisi l'allusion à ces sept volatiles de l'espèce de celui qui nous espionne céans... »

    (cf « Les Sept Vies de l'épervier, de Cothias et Juillard, « le Temps des chiens »)

  2. Dans l'album « Virus », de Tome et Janry, lorsqu'à la planche 12B,le comte de Champignac ouvre son laboratoire à Spirou et Fantasio, je note que les couleurs qui dominent sont le jaune beige, le bleu, le vert.

  3. Dans l'album « La Frontière de la vie », de Roger Leloup, la planche 3B est occupée par une large case montrant les rues de Rothenburg ob der Tauber, « petite ville d'Allemagne » dit l'album, qui « a défié le temps et les guerres du passé » et dont le modèle photographique se trouve facilement sur Internet.

    En bas à gauche de la vignette les figurines Yoko Tsuno et Rudy.

    « - Non! Les vampires, ça n’existe pas !, s’exclame Yoko.

    - Il y a une semaine, j'en étais aussi persuadé... Depuis, j'ai changé d'avis !... », répond Rudy.

    Le calme et l'ordre des rues de Rothenburg s'opposent à cette idée qu'un vampire hanterait la ville. Mais il est vrai que la ville est aussi un témoignage du passé (« La cité est restée à peu près dans l'état où elle était à la Renaissance », dit Wikipédia) et donc peut-être bien des croyances et superstitions de l'ancien temps. Et puis, s'il n'y a pas de « vampire », à quoi bon les 44 planches de l'album ?

  4. « Il leur semble que des siècle s'écoulent.

    Puis, lentement, ils reviennent à eux. »

    (Van Dormael, Gunzig, Schuiten, « Le Dernier Pharaon »)

    Quelle est cette conscience d'avant la reprise de conscience qui permet à Blake et Mortimer de pressentir que des « siècles s'écoulent ».

    Les temps de la fiction donnent à songer des univers parallèles où des temps qui ressemblent à ceux qui furent, qui sont, qui seront nôtres s'écoulent selon une temporalité différente. Le temps n’existant pas en-soi, tous les possibles lui sont prêtés.

  5. Dans « Aspirine 1», de Joann Sfar, à la planche 109, Aspirine se fait hiéroglyphique, signe tête en bas et trois états du chat (celui qui vient, celui qui contemple, celui que l'on prend) tandis que Yidgor évoque le bizarre comportement du libraire Mister O.

  6. Planche 5 de « La Nuit du 3 août » (XIII L'intégrale/3, noir et blanc), de Vance et Van Hamme, l'escalier donnant sur la rue enneigée avec son numéro 17 et sa « Pharmacy », ses vitrines sombres, sa voiture allant vers la gauche et la jeune femme aux cheveux noirs montant cet escalier ferait, je pense, une bonne pochette de disque de rock.

  7. Planche 9 de « La Frontière de la vie », de Roger Leloup : premier contact de Yoko Tsuno avec le « vampire », ou plutôt « la vampire » puisque : « Une femme !!... » s'écrie Yoko. Chorégraphie. Les corps se projettent, s'élancent.

  8. « Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard »

    (Léo Ferré, « Avec le temps »)

    Mon état d'esprit actuel. Vacances de Toussaint. Peinarde ma pomme, avec ses fictions. France Culture diffuse une émission sur Fela Kuti (excellente musique). Je note, j'annote, je scribe. Personne pour me casser les pieds. Libre.

    Patrice Houzeau

    Malo, le 25 octobre 2022.

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