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30 janvier 2023

JE NE PRIE JAMAIS POUR LES ROIS MA GALETTE ME L'INTERDIT

JE NE PRIE JAMAIS POUR LES ROIS MA GALETTE ME L'INTERDIT

1.
Je ne prie jamais pour les rois ; ma galette me l'interdit.

2.
Coin-coin, je dis ça en passant mais il est vrai que depuis l'affaire Buitoni, je n'achète plus jamais de pizzas industrielles, et cela quelque que soit la marque. Je pense que je ne suis pas le seul.

3.
Zut est revenue. Zut est repartie, me laissant avec le sifflet pour le chien que nous n'avons plus.

4.
Ma mère, les infirmières disaient : Madame Houzeau, on la mettait là, c'était bien, on la mettait ailleurs, c'était bien aussi. C'était quelqu'un de gentil ; ça se voyait. Je me regarde dans la glace.

5.
Vu un épisode de « Cauchemar en cuisine » avec le chef Etchebest. Etrange comme cette émission, vus les périls culinaires qui y sont présentés, vous incite en fait à ne plus aller au restaurant. C'est qu'il y en a des défaillants, et tous, - eh !, ne se signalent pas à Etchebest, évidemment.
Autrement dit, ce que nous dit « cauchemar en cuisine », c’est : Regardez comme certains restaurants vous arnaquent, et vous font même parfois courir des risques. Quelle drôle de publicité !

6.
Passé à la supérette, ai évité d'acheter des choses avec de la viande dedans. Je ne suis pas pourtant pas végétarien. Mais je déteste qu'on me prenne pour un con.

7.
Je m'attarde au bar. Au comptoir, je reste un peu longtemps. Ceci est un chiasme. Un chiasme de type alcoolique.

8.
Un bruit à ma porte... Ah tiens... J'ouvre. Personne. Je me disais aussi, ce n'est plus l'heure pour les emmerdes.

9.
Légitimement, nous sommes par ce que nous faisons et non parce que les gens pensent et de nous font quelque utilité sociale. Rentrés à s'baraque, viande pleine d'affects nous sommes. Affectés.

10.
Asphyxie... Le réel nous étrangle... Ai rêvé de poutine, le plat québécois, et qu'un serveur me disait : Monsieur Houzeau, vous n'avez mangé que les frites, il faut tout manger, c'est ben gras, ça vous fera fort.

11.
Ai envie d'écouter du rock n' roll... du qui casse les codes et me raconte des histoires de bagnoles folles et de filles malignes... du blues aussi... Dans le « Testament d'Orphée », de Cocteau, il y a un très beau flamenco. Est-ce un flamenco ?

12.
La radio cause de Bernard Laporte et de Noël Le Graët, je m'en fous. Ces lilliputiens affairistes gagnent en un mois ce que je gagne en un an. Qu'ils aillent se faire. La démocratie est-elle une tyrannie des médiocrités ?

Je ne sais pas si la démocratie est une tyrannie des médiocrités, mais, à coup sûr, la dictature est une tyrannie des corruptions.

13.
« Mon bel épi avec des lunes »... Je me dis ça défois. C'est de Charlebois, l'introduction du morceau « Engagement ». Je ne sais pas à quoi ça fait allusion ni ce que ça veut dire. M'en fous. C'est beau, épi cétou.

14.
« Si vous êtes alchimiste vous-même, Monsieur... » Je prends ça au hasard d'une page du « Matin des magiciens » à Pauwels et Bergier., Ah bin tiens, ça me changerait de pouvoir changer du plomb en or plutôt que du moi-même en médiocrité.

15.
« Les guerres étaient faites pour « l'avoir ». La guerre révolutionnaire est faite pour « l'être. » Je lis ça dans « Le Matin des magiciens » à Pauwels et Bergier.
Oui, bin ça, c'est ce qu'on tente de vous faire croire, et les héros sacrifiés de ces révolutions là, ontologiques, existentielles ou quoi qu'est-ce, les Che Guevara, Lumumba, Sankara, sont toujours les dupes d'intérêts plus financiers qu'autre chose.

16.
« J'aimerais tant voir Syracuse », dit la chanson que ma mère aimait tant... Jadis, il m'arrivait de boire de la Suze. J'entends le nom d'Elisabeth Borne à la radio. Je m'en fous de Borne. Elle m'est indifférente. Je pense aussi qu'elle n'est pas plus que ça.

17.
La politique enlaidit les rapports sociaux. La vie est d'ailleurs assez violente comme ça. Je fus, jeunot, assez habile au flûtiau. La vie, c'est bien du tracas. Ma mère, avant d'être ma mère, étudia le violon. Plus tard, elle excella dans la préparation des endives au jambon.

18.
Je ne me mérite pas. C'est marrant, ça, comme phrase. Faudra que j'en cause au fantôme de Wittgenstein.

19.
Ne disposant pas d’une grosse fortune, j’ai un faible pour la frangipane.

Patrice Houzeau
Malo, le 30 janvier 2023.

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