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BREFS ET AUTRES
ironies
16 septembre 2021

N'ALLEZ PAS CROIRE QUE JE PRENDS ÇA AU

N'ALLEZ PAS CROIRE QUE JE PREND ÇA AU

1.
« Toute valeur est une grandeur mesurable, et par suite sujette à un double rapport : elle est relative, en ce qu'elle s'applique à un objet ; et elle est comparative, en ce qu'elle résulte d'une comparaison entre cet objet et un autre. »
(Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

Si « toute valeur est une grandeur mesurable », l'infini est-il une valeur et une mesure ? « La justice qui tue n'est pas la justice » ; « il y a un lien indissoluble entre peine de mort et dictature » : gnagnagna et lieux communs pour classes de terminale.

Je préfère l'irrécupérable serial killer sous terre que nourri à vie dans une prison. Une méchante bête, on l'abat. Et non, tout ce qui a l'air humain ne l'est pas forcément. N'en déplaise à Robert Badinter.

La Tsarine, ayant été mordue par la Sardine (la Sirupeuse, l'Assassine) se remit à l'escrime. Macron et le sport : mesquin et stupide, se prend pour un coach, un sponsor privé (Macron use et abuse d'un argent qui n'est pas à lui, ni même à la France).

Toute valeur est relative et comparative, écrit Schopenhauer. C'est dire que les valeurs n'ont de sens que dans un système que nous appelons réel et qui est politique, éthique et pour soi. Il n'y a pas de valeur en soi, c'est une illusion. Demandez aux fourmis.

2.
J'aime bien Eric Zemmour mais je crains que sa campagne électorale (qui donc lui a demandé d'aller diviser encore plus la droite ?) lui fasse dire beaucoup de sottises. Zut se fiche de Zemmour comme de tout. C'est l'avantage de la fiction.

Le superbe avantage de la fiction, c'est qu'elle peut tirer la langue au réel. Elle ne s'en prive pas et ment comme si on lui avait arraché les dents.

Depuis l'affaire Benalla, Macron me sort par les narines. Depuis la crise des Gilets Jaunes, Macron me sort par les narines. Depuis les mensonges sur les masques, Macron me sort par les narines. Depuis le « pognon de dingue » et l'argent magique aussi : quelle morve !

« Il est minuit, docteur Schweitzer », dis-je à Zut qui me répondit par une trompette sardonique. Le duel entre la Tsarine et la Sardine mordeuse fut mémorable : on mangea du poisson au Palais dans l'espace. Le jeu d'un batteur peut-il être noble ?

Si l'on considère qu'un son de batterie peut-être noble, alors je dirai que le son du jeu de Nick Mason (le batteur de Pink Floyd) est noble (le début de Atom Heart Mother, Echoes, Set The Controls For The Heart Of The Sun, Time,...).

Macron s'écoute-t-il parfois ? Comment fait-il pour ne pas se rendre compte que son discours est souvent méprisant, ultra-étatique, puant la financiarisation de tout, quand ça ne dit pas n'importe quoi : « pacte de la performance » ? « cordées du sport » ? Fichaises.

Les « cordées du sport » à Macron, si c'est pour finir dans le ravin d'un confinement, c'est peut-être pas la peine, Monsieur-Je-Sais-Tout-Mais-J'Me -Plante-Quand-Même.

3.
« Pour l'amour de Dieu, Ned, dit-il d'un ton pénétré, n'allez pas croire que je prends ça au sérieux !... »
(Dashiell Hammett, « La Clé de verre »)

Zut n'a pas trop l'amour des dieux ; quand elle fait la vaisselle, elle en casse au moins un par semaine.

A force de prendre un ton pénétré, il finit par se rentrer dedans : son nez se renfrogna et rejoignit sa mâchoire, laquelle avait avalé ses lèvres ; ses yeux s'enfoncèrent dans les orbites et le front dans ses rides. On aurait dit un sac d'idées mortes.

« N'allez pas croire que je prends ça au sérieux !... », dis-je au miroir en désignant Zut du regard que là-d'ssus, Zut me décocha un coup de pied dans le, que je m'en fus dans la Lune discuter avec quelques autres lunaires du son « u » dans la pop culture.

Patrice Houzeau
Malo, le 16 septembre 2021.

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12 septembre 2021

QUAND JE PENSE A MACRON ME VIENT UN OEIL NOIR AVEC UNE GIFLE DEDANS

QUAND JE PENSE A MACRON ME VIENT COMME UN OEIL NOIR AVEC UNE GIFLE DEDANS

1.
J'écoute une émission sur Dickens. Ah bin oui, il avait du génie, lui. Et de la persévérance, ou quelque chose dans ce goût-là.

 2.
Défois elle vient sans qu'on l'appelle. Elle ne peut faire autrement. Sinon, y a des événements, périls et vipères.

3.
Ah tiens, Kate Bush sur France Culture. Les chansons de Kate Bush : petites porcelaines dansantes, si l'on considère, bien entendu, que des porcelaines puissent danser.

4.
Défois, ça revient, ça revient toujours... on n'échappe pas à ses revenances. Dans la vivace mauvaise sombre qu'on nage... y a toujours un bout d'la mémoire par lequel ils nous chopent nos fantômes.

5.
Chaipas ce que Hilda doit savoir (c'est dans l'Rigodon à Céline, le style) et m'en moque, j'aime bien le prénom Hilda, elle fait quoi dans l'histoire ? Infirmière, doctoresse, maîtresse collaboratrice à Sigmaringen, employée en uniforme, yeux bleus tresses blondes, bah ça dirait que j'fantasme...

6.
Y en a zont du mal à s'adapter... qu'ils les regardent d'un œil tranchant décisif les adaptés... on s'méfie des autres... on envie leur réussite... Question d'à-propos défois plus que de talent... Question de persévérance dans la disponibilité... complaisance défois.

7.
J'écoute William Sheller... ritournelles aurait dit Deleuze... je sais, la musique classique a ceci de très haut qu'elle s'interprète, les nuances du pianiste, nuances, reliefs, couleurs... bah qu'une basse variétoche toujours le même bom-bzoum... mais bon, Sheller, j'aime bien.

8.
Hier réécouté - ça faisait longtemps, (y eut des événements dans ma caboche) – le beau « Morituri (te salutant) » de Catherine Lara. Ai contemplé son beau visage de dans le temps et sur la pochette à Catherine Lara. La beauté passe, revient toujours.

9.
Si je devais m'intéresser à tout ce qui est intéressant, je disparaîtrais vite d'insignifiance.

10.
Pas eu trop l'moral hier... me remets jamais de n'être que ma pauvre pomme... on s'rêve... lucide, on déchante vite... la force des choses on dit... me console en pensant à Blanquer... y a pire que moi donc.

11.
Ce n'est pas sans l'amertume d'un sourire que je me dis que cela fait longtemps maintenant que je suis passé du statut de « quelqu’un de bien » à « ah lui, c'est un bon client ».

12.
Faut dire ce qui est : si des législatives avaient lieu maintenant, les députés LREM se prendraient une déculottée. La Macronie ne tient que par la jactance à Macron et la finance. Sans promesses d'abondance, l’exécutif ne tiendrait plus très longtemps la route.

13.
Le chef du « Sentier Lumineux » (Abimael Guzman) a cassé sa pipe en prison au Pérou. La rumeur (et/ou la CIA) lui a taillé un short : « pleurnichard, alcoolique et lâche ». Possible... Assassin certainement. Après, je m'en fous. La mort de mon chien m'a fait plus de peine.

14.
Macron dépense tellement d'argent qu'on dirait que ce n'est pas le nôtre.

15.
Paraît que malgré les problèmes induits par le Brexit (on évoque même des pénuries), le Royaume-Uni aurait cette année encore un PIB supérieur au nôtre. La France, septième puissance mondiale ? L'UK sixième... Je croyais que Macron était un génie, m'aurait-on perlimpinpin-piné ?

16.
Quand Macron en 2017 eut ce mot de « poudre de Perlimpinpin » pour désigner les propositions de Marine Le Pen, il était loin de se douter que cette expression désignerait maintenant plus sa propre politique que les discours de Marine, qui ne veut surtout pas être élue présidente.

17.
Mon pays, la France, est en passe de connaître ce qui est arrivé à la démocratie américaine elle-même : une rupture entre pays réel et pays politique : un boulevard pour les extrêmes, qui ne veulent pas du pouvoir. La France est une comédie. Macron, détesté et détestable, sera réélu.

18.
Je ne sais qui a dit qu'on n'aurait pas dû laisser Damien Tarel exposer son absence de repentir pour la gifle infligée à Macron, parce que Macron, c'est le président, et le président, c'est la France. Non. La France, c'est Marianne, pas un ersatz.

Je rappelle que Macron était prévenu que cette partie là du public ne lui était pas favorable, qu'il y est allé quand même, qu'il a posé la main sur le bras de cette personne qui m'a tout l'air d'un chouan : la gifle est partie toute seule. Je la comprends.

Car je suis enseignant, je me permets de préciser : en posant sa main sur le bras de Damien Tarel, Macron a fait ce que tout enseignant ne fait jamais avec aucun de ses élèves. Retenez, s'il vous plaît, cette leçon. Si j'étais consultant, ça vous coûterait bonbon.

Et, avec un brin de provocation (allonzy allonzo), si la société nouvelle à Macron consiste aussi à se laisser toucher le bras (et puis quoi encore ?) par un velu, eh bien euh, je préfère le monde d'avant (moi qui ne fis jamais la bise à mon père qu'une fois l'an).

19.
Agnès Buzyn mise en examen pour son attitude controversée pendant la crise du covid : Guillaume Larrivé, - qui l'eût cru ? - s'insurge. Donc, si je comprends bien, si la France manquait de masques, de personnel, de matériel et de lits, ce n'est pas la faute du ministère de la Santé, mais de la mienne, pauvre clown d'électeur contribuable. Larrivé, je vous aime bien, mais là, vous faites pitié.

De toute façon, tout ça, c'est du cinoche, il n'arrivera rien à Buzyn, ni à Véran, ni à Philippe, ni à Macron (l'homme qui cherche les gifles). La réputation de Buzyn en sera ternie, et alors, qui réellement, à part elle, s'en soucie ?

20.
And now, ladies and gentlemen, je vas écouter une bonne vieille compilation des Pretenders qu'ça swingue !... J'aimais bien Chrissie Hynde quand j'étais au lycée. Les Pretenders ne vont pas changer le monde, mais valent toujours mieux que la réforme à Blanquer.

21.
Paraît que l'Etat, dans sa grande bonté (on ne lui en demande pas tant) a décidé d'octroyer 15 euros sur le coût des mutuelles de ses agents, pourvu qu'on en fasse la demande. Qu'ils gardent leurs 15 euros, même par mois : je ne suis pas un mendiant.

Des comptes d'apothicaire plutôt qu'une réelle revalorisation des salaires, voilà ce que veulent Macron et Blanquer : si vous acceptez, vos 15 euros seront bouffés par l'inflation. Réfléchissez et battez-vous pour de meilleurs salaires et conditions de travail.

Patrice Houzeau
Malo, le 12 septembre 2021.

 

6 septembre 2021

OU ÇA ? OU ÇA KS'EST PIS OU QU'ON EST ?

OU ÇA ? OU ÇA KS'EST PIS OU QU'ON EST ?

 

1.
« 
Amityville est l’exemple parfait de l’histoire à raconter autour d’un feu de camp. »
(Stephen King, « Anatomie de l’horreur »)

Amityville où cékséça c’est-i en Alaska en tout cas c’est aux Zuhéssa
Est-ce en Laponie ? est-ce en Tapinois ? est-ce en Gourgandine ? Non, non, non ! c’est aux Zuhéssa, aux Zuhéssa vous dis-je, les Zuhéssa…
L’exemple, ce pays, du merveilleux à cauchemar genre au groupe The Residents que c’est mon favori, avec The Sparks et aussi Lady MacBeth et ses Horribilities (si peu connu qu’ils existent-eu point)
Parfait (car ça c’est fait et ce qui est fait n’est jamais qu’à défaire)
De ce film Amityville, je ne sais rien car j’l’ai point vu (mes yeux avaient roulé un peu hors de ma tête et j’ai dû me gendarmer avec Lucifer, c’est mon chat, pour les lui faire recracher)
L’histoire à Amityville j’l’a connais donc point (ma mémoire, ça fait longtemps que mon âme en a fait une crêpe fourrée offerte
A mon spectre) Vous la
Raconter, je ne peux pas, même
Autour d’une bouteille de whisky ce s’rait pas la vraie fausse histoire
D’un coup (coucou fit le coupeur de têtes passant la sienne par la fenêtre) le
Feu prit d’mes jambes à mon cou
De ce feu je fus fumée, puis cendres… c’est ainsi que j’a fichu le
Camp de ce monde où j’avions jamais été t’allé ni en Alaska, ni aux Zuhéssa, ni à Amityville.

2.
Bin oui mais bon, pour mourir, faudrait déjà être un peu plus vivant, dit Zut à son spectre suicidaire.

3.
Pour les présidentielles 2022, bien des chevaux piaffent dans les écuries, et plus il y a de partants, plus cela semble favoriser le fringant Prince d'En Marche, qui a toutes les chances de courir seul en tête, à moins qu'il en fût empêché.

4.
Lorsqu'un premier ministre recadre publiquement un ministre de l'éducation nationale, lequel vient d'être taclé par le ministre de la santé, il est que ce ministre devrait avoir honte d'être, une fois de plus, pris en flagrance faute politique. (Castex, Véran, Blanquer).

5.
Le Prince d'En Marche alla à Marseille en août 2021. Certains commentateurs signalèrent la ville en faillite et ayant besoin d'une sorte de tutelle. On dit alors que Jean-Claude Gaudin avait ruiné sa ville. Ô merveilleuse France, qui donne des leçons de morale au monde et où l'on finit toujours par dire, mais souvent trop tard, le tort d'élus qui sont censés être exemplaires. Elections, pompe à pognon.

6.
Un des anciens lieutenants du prince d'En Marche en a récemment dénoncé la démagogie et son habitude des promesses qu'il sait intenables à tel point que « faire des promesses à Marseille » risque bien de devenir proverbial et synonyme de paroles en l'air.

7.
Le Prince d'En Marche a jeté son dada à Phynances dans la bataille, promettant beaucoup à beaucoup et se disant sans doute que l'on ferait les comptes une fois qu'il aura course gagnée. Il y aura bien des désillusions, des rancœurs, des règlements de comptes.

8.
Le Prince d'En Marche est comme Dom Juan séduisant à la fois Charlotte et Mathurine. Il promet beaucoup à toutes les deux et de séduction en séduction, prépare sûrement sa honte et sa chute dans la trappe des présidents insuffisants.

9.
Entendu Natacha Polony souligner il y a peu la baisse de niveau de notre personnel politique (de droite comme de gauche). C'est que la France est connue pour la sottise de ses politiques et la redoutable efficacité de ses technocrates.

10.
Le Prince d'En Marche a récemment ajouté la seringue à son blason. Les mains invisibles de la partie de go en cours sont en passe de refermer le piège. Nos territoires ne seront plus nôtres que par convention de langage. Notre pays est vendu.

Patrice Houzeau
Malo, le 6 septembre 2021.

 

4 septembre 2021

ÇA VOUS FAIT-I PAREIL QUAND VOUS MANGEZ DE LA CHOUCROUTE ?

ÇA VOUS FAIT-I PAREIL QUAND VOUS MANGEZ DE LA CHOUCROUTE ?

1.
« De quelles paresseuses larmes de quelle saison monotone »
(Claude Roy)

« De quelles paresseuses larmes » : des larmes qui coulent lentement ? Ah les feignasses...
« de quelle saison monotone » : tu l'as dit, ô poète, qu'on s'ennuie de tant d’soucis tout l’temps, et on n'est même pas encore en automne...

2.
« Je crois qu'il n'est pas un automate », sans plus, n'a aucun sens. »
(Wittgenstein, « Investigations Philosophiques », Deuxième partie, IV)

Du reste, si je m'imaginais qu'il était une sardine à la tomate, un crapaud soufflant dans d'la trompette, Blanquer (c'est un ministre) disant la vérité, une choucroute volante, autrui pas agaçant, une foule de masques, un piano hanté, un pâté en croûte, ça n'aurait pas plus de sens.

3.
Alors je dis à ma radio qui débitait d'la moraline façon robinet d'eau tiède : tais-toi (mais en moins poli), je vais sur Youtube écouter les Stones.

4.
Si j'pige bien, soit on va crever d'un variant à venir d'un virus étrange arrivé des ailleurs problématiques, soit on va crever grillé saucisse, ou noyé d'la côte débordée because réchauffement ; marrant comme je trouve notre ministre de l'économie (c'est Bruno Le Maire) de moins en moins crédible.

5.
« Sur un mystère plus effrayant que les ombres »
(Pierre Jean-Jouve)

Si c'est pas le mystère de la deuxième chaussette qu'on artrouve jamais, c'est peut-être bien l'énigme du comment font-ils tous ces politiques pour nous prendre systématiquement pour des veaux.

6.
Et dire qu'en 2022, Macron va peut-être se faire réélire avec l'argent de nos impôts que, depuis 2017, il jette allégrement par les fenêtres.

7.
Défois, j'aimerais bien être suisse pour voir ce que ça fait d'être le citoyen d'un pays qui ne joue pas les grands seigneurs quand il n'a pas le sou.

8.
Les trois chansons agaçantes du siècle précédent celui-ci (qui pourrait bien, soit dit en passant, être le dernier) : « Angie », « Imagine » et « Ne me quitte pas ». Elles me donnent systématiquement envie de me plonger dans un recueil des meilleures pages de l'Almanach Vermot.

9.
« Et le gouffre argenté du souvenir d'Hélène » : ce vers de Pierre Jean Jouve, s'il n'a pas de rapport avec je ne sais quel écrit antique, je ne vois pas trop en quoi il éclairerait la vie des oursins.

10.
C'est énervant, quand j'écoute « Gimme Shelter » des Stones, souvent, j'la reconnais pas la voix de Jagger et je me dis qu'ça doit être une « cover » d'on ne sait quel Tutur à vapeur... Ça vous fait-i pareil quand vous aussi, vous mangez de la choucroute ?

11.
Comment ça se fait que je n'éprouve aucun intérêt pour d'autres cultures que la mienne, laquelle ne m'intéresse d'ailleurs qu'assez relativement ?

12.
Quand j'étais petit, j'étais gentil ; heureusement, ça n'a pas duré.

13.
L'art de dissimuler ce que l'on pense réellement (l'art d'être faux-derche quoi) est certainement le plus répandu, le mieux pratiqué et le plus nécessaire socialement. #Blanquer

14.
« I'm a spy in the house of love » qu'il chante Morrison : j'ai toujours trouvé assez louche ce vers du poète glougloutant que j'aime bien pourtant mais j'écris ça pour dire quelque chose.

15.
Mais non, je ne suis pas particulièrement défaitiste, dit-il en comptant les cadavres.

16.
L'Etat, c'est nous, dit-on communément et pour dire quelque chose, oui, mais comme « nous », c'est radicalement pas moi, me voilà bien avancé.

17.
Les Anglais, non sans raison, doivent penser : « Ces prétentieux de Français se prennent toujours pour les Sauveurs et la Lumière du Monde... Bah laissons-les pérorer et continuons de mener notre barque et d'engranger les bénéfices... ».

18.
« - le Lévitique qualifie de « lépreuses » (tzaraat) les maisons hantées ; Homère, lui, parlait de Aidao domos, c’est-à-dire la maison d’Hadès. »
(Stephen King, « Anatomie de l’horreur »)

J’aime bien ce qu’écrit Stephen King sur le genre horrifique. J’y apprends plein de choses que ma caboche laisser filer comme filent les piécettes par mes poches trouées.

Le Lévitique, ai-je lu, qualifie de « lépreuses » les maisons dans lesquelles on entend soupirer la nuit des prénoms pis qu’ça cogne dans les murs, que la vaisselle vole et la choucroute Tossi que ça fait du chou flottant partout et saucisses sillonnant l’espace, et le long des placards, du lard Tossi.

Homère (caecum fuisse), causant des maisons à revenances tapageuses parlait, dit-on, de « Aidao domos », la maison d’Hadès, qu’j’ai toujours cru qu’c’était un serrurier, Hadès, mais en fait non, vu qu’c’est le « Maître des Enfers », notez qu’il a donc les clés d’la cage à Cerbère…

Ces considérations sur les maisons où même quand il n’y a personne, il y a quelqu’un, me font penser à « Suspiria », le film de Dario Argento, avec son labyrinthe jonché de jeunes filles assassinées par l’invisible et son esthétique de songe baroque. Inutile, mais beau et fascinant, d’autant plus beau et fascinant que parfaitement inutile. Vous me direz : A quoi bon alors ? Mais c’est que la beauté de « Suspiria » est infiniment moins néfaste que bien des décisions politiques (au hasard, la réforme Blanquer) et d’une certaine manière, la beauté de « Suspiria » contre-carre les efforts mortifères du sieur Blanquer. De « Suspiria » et de Blanquer, le plus horrifique des deux n’est pas celui que l’on croit.

De même que de Charlie Hebdo et des Islamistes, le moins humain n’est  certes pas celui qui caricature, mais ceux qui assassinent les artistes, empêchent les jeunes filles de suivre des études pour les marier à peine pubères, amputent, lapident, décapitent.

Patrice Houzeau
Malo, le 4 septembre 2021.

 

4 septembre 2021

BRRR FIT LA COMTESSE

BRRR FIT LA COMTESSE

1.
« Je suis celui qui pourrait être. »
(Georges-Emmanuel Clancier)

Lorsque je cite ce vers de Clancier à mon fantôme, celui-ci me répond invariablement : « Et moi donc... » ou alors « Tu l'as dit, bouffi ! » ou encore : « C'est clair comme pas une ombre au tableau » sans oublier : « Ah ne m'en parlez pas, mon brave monsieur que je hante sans le connaître vraiment.

2.
« En gros, je dirai que les lecteurs ne voient pas bien où vous voulez en venir et ils attendent que quelqu’un réponde. »
(Lilian Jackson Braun, « Le Chat qui disait cheese » [Qwilleran])

« M’est avis que les lecteurs, surtout ceux qui ont des yeux, un cerveau et quelque espérance dans la vie, ne voient pas bien où vous voulez en venir et attendent que quelqu’un. »
-      Que quelqu’un quoi ?
-      Que quelqu’un, quoi.

3.
Véran tacla Blanquer sur la fameuse utilisation « détournée » des Allocations de Rentrée Scolaire (ARS). Véran a raison. Il est toujours étonnant de voir des gens qui n’ont jamais été dans la gêne expliquer aux « pauvres » la façon dont ils doivent utiliser l’argent qu’on leur concède.

4.
« La réponse arriva sur une voix haut perchée qui semblait incongrue chez un homme de cette corpulence. »
(Lilian Jackson Braun, « Le Chat qui disait cheese »)

La réponse arriva sur une voix en forme d’aéronef invisible et si haut perchée qu’elle semblait tutoyer les branches aux anges pendus (ach ! gothik !) et très incongrue dis chez un gaillard de cette corpulence, hache sur le dos et mâchoire façon piège à loup.

5.
S’ils étaient rationnels, les gens voteraient écologiste parce que la planète est en train de cramer d’partout qu’on nous dit, mais outre, que je ne crois absolument pas en l’efficacité ni en la cohérence des écolos, je vais soutenir la droite parce qu’au fond, je m’en fous.

6.
Zemmour citant Coluche : « Le malheur humain est trop grand pour l’homme. » la conclusion s’impose.

7.
« - Brr ! fit la comtesse d’une voix à l’accent étranger distingué. »
(Agatha Christie, « Les Sept cadrans »)

8.
« mais, d’après la forme de l’empreinte et la manière dont le gazon était foulé, je ne crois pas que le revolver ait été lancé de là »
(Agatha Christie, « Les Sept cadrans » [Battle])

Mais, d’après la forme de l’empreinte (notez les pizzicati que fait la musique à ce moment où Rouletabille s’enfonce dans le tout ce qu’on ne voit pas et qui est là pourtant…) et la manière dont le gazon est foulé, je ne crois pas que l’éléphant se soit jeté de ce holà !

9.
Rentrée 2021. Le président Macron nous refait le coup de « l’école du futur » et des « pédagogies innovantes ». Soyons sérieux, ça fait trente ans qu’on est dedans, l’innovant pédagogique, et ça donne quoi ? Des universités qui craquent et un manque consternant de main d’œuvre.

10.
« Quand les steaks arrivèrent, Qwilleran avait eu le temps de réfléchir. »
(Lilian Jackson Braun, « Le Chat qui disait cheese »)

Quand les steaks arrivèrent sur leurs fringants dadas ponctués de moutarde et accompagnés d’une tournée de blondes croustillantes, Zut avait eu le temps de réfléchir au destin des bêtes et dévora quand même tout en songeant que la prochaine fois elle prendrait du poisson.

Patrice Houzeau
Malo, le 4 septembre 2021.

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3 septembre 2021

MACRON EST RENTRE EN CAMPAGNE

MACRON EST RENTRE EN CAMPAGNE

1.
La politique consiste à faire croire que l'on peut réanimer les morts, tout en passant sur leurs cadavres, voire en crachant sur leurs tombes.

2.
Je pense au mot « Wörterbuch » (« Livre des mots ») et, par analogie, au « Livre des Morts » et je songe que les morts n'ayant plus besoin de mots, c'est aux vivants qu'il s'adresse, ce livre des morts.

3.
« D'autres, (…), accompagnent ces mesures de protection d'un acte d'agression magique contre le sorcier »
(Jeanne Favret-Saada, « Les Mots, la mort, les sorts »)

Qu'est-ce qu'un « acte d'agression magique » ? Une action (une agression physique ou verbale relevant de la justice) ou un « acte » d'une théâtralisation du sort, non pas une action, mais la représentation d'une action, « drama » ?

4.
« En un éclair, tout me revint en mémoire. »
(Agatha Christie, « le Crime du golf » [le narrateur])

« Tout me revint en mémoire » : y a-t-il vraiment simultanéité des images, des sensations et des mots qui, en quelques fragments explicites (un nom, un lieu, un parfum, - celui de « la Dame en noir »?) éclaircissent ce qui était occulté ?

Le langage permet-il d'éclairer ce qui est occulté ou est-il avant tout un grand créateur d'occulte ?

5.
Macron (qui pourrait être aussi bien appelé « Macron l'éborgneur », en raison de l'usage immodéré que ses forces de l'ordre firent du LBD lors de la crise des « Gilets Jaunes ») est rentré en campagne. Celui qui prétendait rassembler et a beaucoup divisé retombe dans son travers et promettant beaucoup, dépensant beaucoup, annonce déjà des mesures qui diviseront profondément, notamment en matière d'éducation.

Le discours tenu par Macron à Marseille le 2 septembre 2021 annonce l’expérimentation d'une plus grande autonomie des établissements scolaires. C'est une partie de la stratégie Blanquer qui est ici annoncée : la fin d'une verticalité rectorale au profit des abus probables de petits chefs ambitieux.

Prétendant réformer profondément le pays, - au point que fleurit déjà ici et là l'élément de langage « nouvelle société » -, Macron donne l'impression de voir les Français comme il voudrait qu'ils soient, et non comme ils sont. Au fond, Macron est un idéaliste. Ce n'est pas toujours anodin.

6.
En politique, le « en même temps » n'annonce-t-il pas bien des trahisons d'un temps pour un autre ?

7.
Je trouve dans Platon l'idée que c'est en homme libre que l'on étudie, et non « comme un esclave », cependant que l'apprentissage d'un métier se fait souvent plus par nécessité que par choix réel et que plus il y a d'étudiants, plus la nécessité se fait sentir au dépens de la liberté.

Tout l'art de l'Etat est de faire passer des nécessités pour des libertés accordées.

8.
« Dès qu'elle fut arrivée, elle nous dit : Jamais je ne dis qui que c'est, parce que ça fait des haines. »
(Jeanne Favret-Saada, « Les Mots, la mort, les sorts » [témoignage de Joséphine]).

Le dire désigne ou refuse de désigner. Être maître de son dire consiste à cacher une partie de la vérité pour éviter emballement du réel et déclenchement des machines infernales que la vérité pose tout au long des révélations. On ne peut tout savoir sous peine de tout perdre. Raison d'Etat.

9.
Une plus grande autonomie des acteurs administratifs locaux annonce une dilution des responsabilités de l'Etat. La corruption structurelle de l'Etat central (qui ruina le communisme) se double ainsi d'une multitude de petites corruptions locales.

10.
Le modèle libéral repose sur l'illusion que l'on pourrait en finir avec la rareté naturelle. Surpopulation, ruptures climatiques et déficits démocratiques prouvent sotte prétention des économistes, des philosophes et irresponsabilité des politiques.

11.
La rareté naturelle induit une corruption qui tend à se généraliser à mesure que les problèmes ne sont plus seulement locaux mais mondiaux. La verticalité européenne ne fera que faciliter l'organisation des trafics.

Patrice Houzeau
Malo, le 3 septembre 2021.

30 août 2021

POUR SALUER MACRON A MA FAÇON

POUR SALUER MACRON A MA FAÇON

 

 

1.

Ai revu hier « Le Parfum de la Dame en noir »
Le film épatant de Bruno Podalydès avec Zabou
Breitman qui y est excellente de drôlerie pis
Le film est plein d'un doux surréalisme qu'on
Rit franchement lorsque Madame Bernier reçoit
Un coup de poêle à frire sur la caboche & que
C'est Isabelle Candelier qui joue s'te madame
Bernier & Michael Lonsdale il joue le rôle du
Vieux professeur Stangerson donc qui s'pointe
Parce qu'il a entendu le coup de gong et donc
Pensa Stangerson que c'était l'heure du dîner
Que pendant ce temps là Galitch l'hypnotiseur
Agonise perforé par s'te plus vieille flûte à
L'humanité qu'à ce moment du coup de poêle on
The cabochon à Madame Bernier le Galitch tout
A fait mort il est mais ça fait rien car fait
Rire tout de même le tragique à énigmes qu'on
Lisait dans les romans de Gaston Leroux qu'on
Lisait dans les romans d'Agatha Christie tout
Ça nous distrayant du covid qu'on en a ras le
Tagada du covid de Macron de Véran vaccin pis
Pass et tout l'rantanplan cocorico qu'on nous
Flanque qu'allez vous faire frire pouvez avec
Vot' moraline que j'dis s'que je vois pis que
Si on s'est fait vacciner c'est pas pour leur
Sauver la couenne à toutes ces têtes à gifles
Dont le Macron semble être le chef incontesté

 

  1. Les Chinois les Chinois les Chinois les Chinois
    Les Chinois les Chinois les Chinois les Chinois
    Les Chinois les Chinois les Chinois les Chinois
    Les Chinois les Chinois les Chinois les Chinois
    Eh bin savez quoi vont nous envahir les Chinois

 

  1. Paraît que le monde se meurt pis que
    Tout le monde s'en fiche fiche fiche
    Tant qu'on vend tant qu'on vend quoi
    Des canons des poisons paraît que le
    Monde s'en fiche alors dansons là et
    Chantons là car nous sommes Français

4.
Pis quand j'aurais marre de ouiner
« Dans les prisons de Nantes » pis
L'ann di, l'ann di
L'ann didou didou d'ann, de ouiner
Et d'boire du rhum des Antilles et
Que j'aurai plus un denier & qu'on
Me jettera des cailloux alors donc
Je me connecterai prendrai travail
Honnête & jetterai violon & litron
L'ann di, l'ann di
L'ann didou didou d'ann et j'ferai
Comme tout le monde voterai Macron

5.
Le sang ce n'est pas de l'eau le sang
Ce n'est pas du vin me disaient jadis
Mes élèves c'était dans le Nord jadis
Mes élèves de Lycée Professionnel ils
Avaient plus de bon sens que bien des
Politiques dont n'sait plus que faire

6.
Je ne l'aime guère Macron (c'est affaire
Personnelle) cependant le projet de zone
De sécurité à Kaboul regroupant les gens
Qui voudraient quitter l'Afghanistan Une
Zone neutre permettant d’examiner toutes
Les demandes au-delà du 31 août 2021 moi
Bien sûr que je suis pour & il aura donc
Eu cette intelligence de le proposer que
Pendant ce temps-là on se demande A quoi
Peuvent-ils bien songer les Américains ?

Patrice Houzeau
Malo, le 30 août 2021.

28 août 2021

ET N'AI PAS D'AUTRE FANTÔME

ET N'AI PAS D'AUTRE FANTÔME

 

« Lean out your window, golden hair,
I heard you singing in the midnight air »
(James Joyce)

 

  1. Défois quand j'me dis n'est-ce pas que j'vas pas mourir hein n'est-ce pas, j'entends quelque grande esclaffe dans mon dos... Mon fantôme est un être vexant.

  2. Comme j'avais un goût de poisson dans la bouche, je me demandai si j'allais rendre un mort.

  3. Comme le temps n’existe pas, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher mon fantôme de me précéder, et même de coexister avec mon si relatif être.

  4. Des marins qui chantaient. Que chantaient-ils ? Peut-être (allez savoir) qu'ils faisaient chœur de leurs amours perdues et de la mer qui s'en fout, de ces marins qui chantaient avec leurs yeux globuleux et leurs grandes pinces crustacées.

  5. Quand reviendra l'automne, serez-vous encore avec moi ? dit-il à sa visiteuse de l'été, laquelle avait quelque tendance à s'évaporer, un peu de chair parfois s'échappant des côtes, lorsqu'un peu de vent s'insinuait.

  6. Quand reviendra l'automne et sa face de feuilles mouillées, serai-je encore assez de ce monde pour contempler les groupes d'élèves partis en joyeuse bande assassiner leur professeur cependant que feuilles bruissent d'un latin qu'on n'entend plus.

  7. Comme il lui pissot dessus la tête, on vit que l'insolent estot perché.

  8. « Je te désire encore ô paradis perdu »
    (Apollinaire)

    Je joue à saute-mots, les faisant sauter dans d'la phrase maigre folle.
    Te voilà, ô clown, ô spectre, ô mézigue Qui
    Désire te rencontrer, sinon aussi pitre et éparpillé des osses ?
    Encore une fois, ne balancez pas vos cadavres par la fenêtre.
    O clOwn, ô fantOme, tu fais une bOuche en O
    Paradis, paradis, est-ce que j'ai une gueule de paradis ?
    Perdu qu'j'ai mon pari, perdu, suis mort et n'ai pas d'autre fantôme.

  9. « Tes montagnes à peine et qui n'ont pas de nom »
    (Pierre Jean Jouve)

    Tes mots, j'en fais des osselets, des mini-squelettes sautillants entre les
    Montagnes de purée jaune parce qu'il y a des œufs dedans.
    A table je rêvasse pendant que la télé agite ses mondes stupides A
    Peine me suis-je servi que je rêve que ces saucisses sont aéronefs
    Et que vous allez fondre ô souples aérosaucisses sur ce monde
    Qui ne vaut pas le souci de lui trouver un nom.
    N'ont plus qu'leurs chapeauzes melonzes les zhommes zombres d'ombreuse.
    Pas de piano pour la grenouille, je vais donc souffler dedans.
    De peur d’exister, il se contenta d'être et se fit de plus en plus rare. Le
    Nom qu'on donne aux choses détermine-t-elle leur existence ?

  10. La nuit, j'ai assez peur tout de même qu'ils finissent par m'apparaître, les vivants.

  11. N'ayant pas d'autre fantôme sous la main, je suis bien obligé de faire avec moi-même.

  12. J'écoute la voix de Syd Barrett hanter le « Golden Hair » de Joyce, entre les frémissements de la cymbale et le bruissement des saules perdus.

  13. Les grands prédateurs ne sont pas racistes. Ils mettent en esclavage - égorgent aussi - toutes et tous, sans distinction d'âge ni de couleur. Les grands prédateurs ne craignent que les grands prédateurs de la civilisation concurrente.

    Patrice Houzeau
    Malo, le 28 août 2021.

     

     

     

27 août 2021

VACCINEZ-VOUS POUR VOUS PROTEGER DES AUTRES

VACCINEZ-VOUS POUR VOUS PROTEGER DES AUTRES

 

  1. Mépriser la culture populaire est une erreur. Outre qu'être artiste de variétés est un vrai métier, sans les vérités dites parfois façon brut de décoffrage, sans Eddy Mitchell, Sardou, Brel, Barbara, Brassens, Gainsbourg et tant d'autres, l'esprit français ne serait pas ce qu'il est.
    Et s'il fallait compter sur les grands héliotropes subventionnés pour rappeler ce qu'il en est du bon sens, nous ne serions jamais que des moutons à diplômes... le rêve du libéralisme façon Macron/Blanquer.

  2. J'écoute « Alligator 427 » de Hubert-Félix Thiéfaine et je me dis qu'elle est bien prophétique, s'te ritournelle battante. En serons-nous d'ici quelques années à défiler dans les rues de nos villes omni-surveillées par The Google Eye en criant « Vive la Mort » ?

  3. Vaccinez-vous pour vous protéger des autres.

  4. D'un point de vue assez chouan, le libéralisme mondialiste globalisant actuel est une extension, ou un dévoiement, de la Révolution Française : il s'agit d'abattre le peu qu'il nous reste de nos Seigneuries personnelles au profit d'un grand troupeau géré par les transnationales.

  5. La pandémie de covid aura au moins permis à bien des gens de se rendre compte à quel point en France, l'Etat est tout puissant et nos libertés fragiles.

  6. 13 soldats américains tués à Kaboul le jeudi 27 août 2021. ils ont des satellites, des drones, un réseau de renseignement omniprésent, et les Etats-Unis se font encore avoir : Mister Biden, y aurait pas comme un problème ?

  7. « Quand je parle au dedans une autre voix résonne »
    (Claude Roy, « Mille morts »)

    Quand je parle au dedans
    Y a personne qui m'répond
    Au fond d'ma rate, d'mes ventricules m'répond
    Personne Dans les rues y a du vent.

  8. « On écoute au profond du monde intérieur »
    (Pierre Jean Jouve)

    On écoute au profond du monde intérieur
    Quoi donc ? Les tréfonds qui s'agitent
    Qu'on a trop mangé d'cassoulet qu'on a le cœur
    Qui s’écœure de trop de vin dans la tripe.

  9. Non, je ne regrette rien, ni mes crachats retombés, ni mes temps perdus. Non, je ne regrette rien, ni l'amour des fantômes, ni le creux de mes songes. Non, je ne regrette rien, ni d'être né mécontent, ni Zut ni le drapeau noir sur la marmite vide.

  10. Savez quoi qu'il y a sous l'écume des jours ? Eh bin y a des poissons morts.

  11. C'est impressionnant comme lorsque je pense à Blanquer, j'ai envie de manger des endives au jambon sauce béchamel.

  12. M'est avis que la réforme Blanquer est basée sur le sludge (aussi appelé en médecine « boue biliaire »), c'est-à-dire le contraire du nudge : s'agirait pour Blanquer de décourager insidieusement les mômes de faire des études supérieures pour les orienter vers l'apprentissage.

    Patrice Houzeau
    Malo, le 27 août 2021

27 août 2021

ÇA AUSSI C'EST DE LA CULTURE MONSIEUR HOLLANDE

ÇA AUSSI C'EST DE LA CULTURE MONSIEUR HOLLANDE

 

  1. François Hollande (président honnête) ayant attiré l'attention sur le grand Eddy Mitchell, rappelons que dans des chansons comme « Société Anonyme », « A Crédit et en Stéréo », « Il ne rentre pas ce soir », Monsieur Eddy a dit quelques vérités sur l'aliénation à nous autres.

  2. J'pige pas le mépris de François Hollande pour la culture populaire : Eddy Mitchell, ce n'est pas de la culture populaire, c'est de la culture tout court. Et certaines ritournelles à Monsieur Eddy valent bien les élucubrations sonores de compositeurs sérieux et subventionnés.

  3. Comme je pensais, après les morts de Kaboul du 26 août 2021, que les Talibans étaient mal barrés avec les nazis de daech (je vois pas d'autre mot pour désigner cette racaille), une côte de porc me fit les yeux doux dans une vitrine. Je l'achetai illico pour la dévorer presto.

  4. Paraît que daech est en lutte contre les talibans parce que les égorgeurs au nom de dieu reprochent aux talibans d'être trop conciliants... C'est vous dire combien le futur de bien des Afghans risque d'être sanglant. Réagis, Occident !

  5. « Picolin' The Blues » est une chanson fantôme dont je suis le seul et unique auteur, compositeur, interprète. Elle est toute dans ma tête et pleine de merveilles. Hélas, comme dit Miss Tick, je n'ai pas le talent nécessaire pour la transcrire.

  6. Défois quand je dors, je rêve que je ne suis pas mort.

  7. Je suis bien content qu'il y ait eu une saison deux de Astrid et Raphaelle. Je suis épaté par le talent des scénaristes (ça aussi c'est de la culture, mon cher Monsieur Hollande) : beaucoup de précision quant au juridique, au scientifique, et même sur les sciences parallèles. Chapeau.

  8. J'aime les saucisses
    Avec des frites j'aime les saucisses
    Je n'aime pas Macron non non non non
    Je préfère les cornichons
    Je n'aime pas non non je n'aime pas Blanquer
    Je préfère les pommes de terre

  9. Si je devais voter en fonction de mes intérêts, je voterais Kronenbourg et Seita car Macron il a quand même bien fait monter le prix des fumigènes, et pour la sincérité et l'honnêteté, Raphaël Glucksmann.

  10. Paraît que Macron use beaucoup du Nudge (« incitation douce » et autres trissotineries comportementales), avec les résultats que l'on sait : quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, les Français sont dans la rue chaque samedi, avec la régularité d'une machine à baffes.

    Patrice Houzeau
    Malo, le 27 août 2021

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