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BREFS ET AUTRES
macronie
13 juin 2021

CHAPITRE TROIS L'ATTAQUE DES ZÔTRES QUI N'EUT POINT LIEU

CHAPITRE TROIS : L’ATTAQUE DES ZÔTRES QUI N’EUT POINT LIEU

1)    Donc dans le château, un cri retentit figeant un bref instant le baron Papa-Tango-Charly et le chevalier inconnu dans la sauce du réel. Qui a poussé ce cri ? C’est soit le miaulement suraigu d’une demoiselle à la vue d’une souris vive, vivace, trottinante,

2)    Soit le cri aigu rauque et grave pourtant d’un demeurant qui s’estoit planté le doigt avec le clou, soit le cri d’alarme d’une sentinelle à la vue d’une horde de Zôtres tout en armes galopant furieusement vers ce castel.

3)    « Kikacrié ? » dit le baron déglacé. Cette interrogation fut suivie d’un grand ramdam froufroutant dans l’escalier d’à côté. « Mon père, c’est affreux » fit la demoiselle du château pénétrant dans la salle seigneuriale. « Koikis’passe ? » fit le baron alarmé.

4)    « Ah mon père ! n’avez-vous point ouï le cri d’alarme de la sentinelle ? Des Zôtres, mon père, des Zôtres galopent furieusement vers ce castel ! Du coup, vostre fils s’a planté le doigt avec le clou qu’il clouait pour voir si le hareng saur pendulait,

5)    La souris échappa au chat (d’où le miaulement rageur) ! Ah mon père, c’est affreux ! » Lors le baron s’adressa au chevalier inconnu : « A peine arrivé, il vous faudra être héroïque ! Allons aux armes, chacun à son poste et fermez les hublots ! »

6)    Y eut-il grande bataille ? N’y eut-il pas grande bataille ? Le chat rattrapa-t-il la souris ? Le hareng-saur se mit-il à penduler toujours, toujours, toujours, comme fait le pendu que pousse vent d’est et que vent d’ouest repousse ? Je ne sais passque j’avais une course à faire.

7)    Si l’on admet qu’il y eut grande bataille (bruit, fureur, testes, bras, gambes, oneilles, membres de tout poil tranchés pis éparpillés, lances brisées, chevaux troués, herbe rougie, échelles cassées, vaisselle cassée, c’est la fessée),

8)    Si l’on admet qu’il y eut grande meslée, ça fait quand même beaucoup de choses à expliquer et à ranger après la représentation. C’est casse-nougats. Aussi il n’y eut pas grande bataille, le chat bouffa la souris, et pendula le hareng-saur.

9)    J’ajoute qu’en ces temps de post-covid, il serait indélicat de profiter des congés du Variant anglais, lequel sera remplacé à la rentrée de septembre par le Variant indien pour se mettre à dépenser force argent dans des batailles et leurs doubles.

10)  En effet, cet argent, Messire Macron est obligé de l’emprunter à l’Europe (laquelle grimace, surtout chez les parpail… euh… chez les frugaux du Nord) tout en vendant plein d’avions très chers à des pays qui n’ont pas les moyens de s’en payer afin que l’on croit que.

11) Afin que l’on croit que l’argent rentre en Macronie, Messire Macron vend des Rafales (vifs avions, très beaux, très chers pis pour faire la guerre) et autres armements tant époustouflants que massacrants. Du coup, ça fait des sous car certains sont très riches.

12) Mais nous, Français, soucieux du droit des peuples à s’entretuer et de l’égalité de tous devant la Mort, nous vendons à tous, riches ou pauvres, - à chacun son pan pan tueur, ce qui est fort bon pour la démographie, me dit-on.

13) Quant aux Zôtres, ils galopèrent furieusement vers ce castel. Arrivés au pied du mur, ils reconnurent que ce n’était pas le bon orteil (Ah Nom d’un Homard de Rugy ! rugirent-ils, on s’a gouré ! Scuzez le dérangement !) et ils s’en regalopèrent furieusement en sens inverse.

14)   « Nous l’avons échappée belle ! » fit le baron Papa-Tango-Charly qui n’était guère fameux en dialogues. « Oui, mon père » fit la demoiselle qui s’appeloit Annie-Zette-Annie-Zut et qui estoit belle, blonde, charnue comme frite croustillante ou sautée patate.

15)  Quant au chevalier inconnu, il commençot à trouver tout ça très sot si sot, qu’il se fit les ongles des mains, des pieds et des incarnés (ses fantômes familiers) en songeant à l’avertissement de la Voix : « N’entre en ce castel car péril périlleux tu courras périlleusement ! »

Patrice Houzeau
Malo, le 13 juin 2021.

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12 juin 2021

CHRONIQUE DU 11 JUIN 2021

CHRONIQUE DU 11 JUIN 2021

1.
J’aime bien les Beatles. Leur fantaisie et leur inventivité nuisent cependant à mon goût du conformisme. Quand une musique est assez intéressante pour qu’on se mette à l’écouter, alors les conversations (que je n’aime pas non plus d’ailleurs malgré le fait que je sois très bavard) s’interrompent.

2.
J’aime bien les chats. Ô superbes, ô estomacs sur pattes ! Leur parti pris de parasitisme (quoi qu’ça fait un chat ? ça mange et ça dort) teinté de majesté prétendument mystérieuse me rappelle que le monde est plein de choses à faire (que je ne fais d’ailleurs pas).

3.
J’aime bien les chats. Ils me rappellent Baudelaire et Colette que je relis de temps en temps quand le temps qu’on m’oblige à consacrer aux autres (cette plaie) m’en laisse le temps.

4.
J’aime bien les chiens. Leurs bonnes têtes de toutou fidèle me semblent recéler de ces espaces innommables d’où peuvent surgir les grands dévoreurs à canines pis incisives pis mus par d’autres dieux radicalement plus impitoyables que ceux que nous subissons chaque jour.

5.
J’aime bien l’Education Nationale. C’est une belle et grande famille. Y en a (les cousins parisiens) i s’engraissent bien un peu sur notre dos en racontant n’importe quoi dans des livres, à la télé, dans des grenelles (réunion de têtes d’œufs qui coûtent des sous au contribuable), mais bon, c’est la famille (fis-je très bête).

6.
J’aime bien Laurent Pietraszewski. Il a la tête de quelqu’un qui a travaillé dur pour arriver là où il en est (le gouvernement Castex), c’est-à-dire nulle part. A part ça, il n’a jamais été DRH à Auchan. Il faisait un genre de boulot de DRH mais il l’était point. Ah non alors.
Et comme Laurent Pietraszwewski n’était pas DRH à Auchan, mais comme il faisait un genre de boulot comme, on peut supposer qu’il était juste sous-DRH. Même pas chef alors.

7.
J’aime bien ma façon d’être. Je suis bavard comme si j’avais quelque chose à dire et j’en profite pour dire n’importe quoi. Les gens me regardent et il y en a même qui ont l’hypocrisie de trouver ça intéressant. Les gens sont fascinants (et très faux-jetons).

8.
J’aime bien la Macronie. Elle adore l’Europe. Elle rêve d’Europe, et même de mondialisme. Elle rêve de grands internationaux qui donneraient plein de boulot aux Français. Après, évidemment, les grands groupes i s’en vont ailleurs. Et Macron ne sera plus au pouvoir.

10.
J’aime bien la manière d’être des élèves. Ils font semblant (mais de moins en moins) de s’intéresser à ce qu’on leur raconte et les enseignants font semblant de s’intéresser à. Après tout le monde se congratule et se donne des diplômes en se détestant cordialement. C’est beau.

11.
J’aime bien Blanquer. C’est un jeune homme (ou presque). Il va dans les établissements scolaires défois et il joue avec les enfants (je trouve ça malaisant mais en fait c’est sympa on me dit). J’espère qu’un sale gosse ne va pas crier Montjoie Saint-Denis ! avant de le gifler.

12.
J’aime bien Blanquer. Blanquer réforme. Ça c’est un homme qui sait s’occuper. Parce que hein à quoi bon être pénible, si on n’en apporte pas la preuve par des réformes de haute sottise.

13.
Damien Tarel a été sanctionné par la justice mais le condamné (au ridicule), c’est Macron. #GifleMacron

Vous me direz, pourquoi Macron serait-il condamné (au ridicule) parce qu’il a été giflé ? Eh, quand on est un président relativement impopulaire, on évite d’aller serrer les louches de gens qui manifestement ne pensent pas que du bien de vous (il avait d’ailleurs été prévenu, dit-on, par le service de sécurité). #GiletsJaunes #DamienTarel

14.
J’aime bien Macron. C’est un chic type. N’ayant pas prévu assez de masques, de lits et de personnel pour faire face au covid (qu’il n’a pas vu venir), il a donc emprunté plein d’argent magique pour le redistribuer aux Français, creusant ainsi la dette et espérant être réélu. Il est gentil, Macron.

15.
Se pourrait que les absurdités induites par la réforme Blanquer (ainsi que quelques incongruités dans l’organisation des examens m’a-t-on dit) finissent par lasser même chez les parents Macron-compatibles. J’aime bien Blanquer : il est très compétent dans son incompétence.

On prête beaucoup d’ambitions à Blanquer, celui de jouer un rôle clé dans la campagne de Macron. Avec Solère et le très populaire Blanquer comme conseillers, je sens que le score au second tour des présidentielles2022 risque d’être très très très serré, sinon négatif.

On prête beaucoup d’ambitions à Blanquer, celui de tenir un portefeuille important dans le gouvernement post-réélection programmée de Macron en 2022. Quand on voit le foutoir qu’il a mis à l’Education Nationale, je m’interroge…

Patrice Houzeau
Malo, le 12 juin 2021

3 juin 2021

LE DEMOCRATE MACRON CONTRE LES PERILS

LE DEMOCRATE MACRON CONTRE LES PERILS

1.
Si Blanquer participe activement à la campagne en vue de la réélection du Macron au titre de comme y avait plus personne c’est moi que j’ai été choisi, et étant donnée l’immense popularité de l’homme qui ne manque jamais de manquer à sa parole, s’pourrait que Macron se gaufre.

2.
Je pense que « The Truman Show » est l’un des films les plus anti-#StartUpNation et anti-technocratiques (et donc anti Macron/Blanquer pis toute la bande des fédéralistes connectés) que je connaisse.

3.
Quand je vois un politique belge appeler de ses vœux à plus de fédéralisme européen, je me dis ah tiens, là-bas aussi l’hôpital se fout de la charité. #GuyVerhofstadt

4.
Je me demande si Blanquer est si sot ou aveugle au point de croire :
1) que sa réforme est bonne et donc qu’il a raison
2) qu’on finira par lui donner raison
Dans ce cas, détrompons-le : Blanquer a tort et risque de vite voir son ciel s’assombrir.

5.
Paraît que le président Macron envisage de retirer les troupes françaises du Mali s’il s’avérait que le gouvernement malien entame des négociations) avec les groupes djihadistes du Nord. Dans ce cas, Macron aurait raison et cela aurait une signification et deux conséquences :
- Ce tournant « inclusif » de la gouvernance malienne serait une preuve de plus de la rapide radicalisation islamiste du continent africain.
- Le Mali passerait du camp des pays alliés au camp des pays à surveiller.
- Le nombre de migrants maliens en France augmenterait fortement.

6.
Nous apprenons donc que grâce au président Macron et à sa Start Up Nation fédéraliste, nous allons passer du Moyen-Age à la Renaissance. Après avoir incarné Jupiter, Jeanne d’Arc, Bonaparte, Churchill, not’ Monsieur Emmanuel se prendrait-il pour François 1er  ?

7.
On n’hésite pas à dire dans les médias qu’à l’issue des Régionales 2021, LREM ne remportera aucune région. Le sachant, la Macronie tente le coup du coucou, l’entrisme dans des alliances avec ceux qui le veulent bien. Stratégie de boutiquier, voire de perdant.

8.
Alors que l’Education Nationale a bien du mal à recruter dans certaines filières, c’est un concours de sottises de la part de politiques qui pour beaucoup, à gauche, comme à droite, ont participé à des gouvernements qui ont beaucoup fait pour démolir l’institution. N’avez-vous pas honte, Eric Woerth de demander plus de temps de travail aux enseignants en échange d’une augmentation de salaire ? Ignorez-vous ce qui se passe dans certains établissements ou faites-vous comme d’habitude, de la politique pour les Nuls (façon LREM) ?

9.
Je ne critiquerai pas les volontés de réforme de la haute fonction publique que l’on prête à Macron (l’éventuelle suppression du corps préfectoral, par exemple). Ce qui m’amuse, c’est que cette bureaucratie bien rodée va être remplacée par une technocratie mal fichue à la Blanquer/Macron. Une technocratie avec plein de gens curieux dedans, à l’américaine quoi. On risque sous peu d’avoir un beau foutoir en France, façon Education revue et corrigée par le génial Blanquer (celui qui est en passe de couler définitivement LREM).

10.
Je comprends les électeurs des Républicains qui préféreront voter RN plutôt que LREM. La droite attachée aux libertés individuelles, à l’indépendance de la France et qui n’apprécie guère l’omniprésence de l’Etat en France a tout à craindre d’un étatisme fédéraliste et hyperconnecté.  

11.
Après avoir tué le PS (en étant déloyal et trahissant Hollande, il faut quand même le rappeler), Macron tente de tuer le LR. Macron est un tueur de partis, et c’est ainsi qu’il se pourrait que le bon apôtre du « En même temps » assassinât la démocratie elle-même.

12.
En tuant le PS, Macron a cassé la dynamique de la gauche en France. En tentant de tuer le LR, Macron confisque la démocratie au profit d’un débat qui se résume ainsi : le « démocrate » Macron contre les périls des extrêmes (Mélenchon et Marine Le Pen). Calcul qui, par manque de représentativité et de légitimité, risque bien de précipiter la France dans une nouvelle vague de contestations violentes.

13.
Macron et Banquer ont le virus de la réformite et commencent à aller trop loin en voulant transformer les structures de nos institutions. La représentation nationale serait bien inspirée de mettre un coup d’arrêt à leurs ambitions, sinon, cela risque de virer à l’aigre.

Patrice Houzeau
Malo, le 3 juin 2021.

 

15 avril 2021

I VA FAIRE L'HUMAIN I VA FAIRE

I VA FAIRE L’HUMAIN I VA FAIRE

1.
« Car une activité aveugle, prisonnière de ses fins et de plus poussée jusqu’à la démesure, conduit au néant. »
(Karl Jaspers, « Préface à « La Bombe atomique et l’avenir de l’homme », traduction Saget),

L’activité, c’est ce à quoi les bipèdes se livrent chaque jour. Faut dire qu’l’espèce humaine est plus hyperactive que perspicace. On invente tout le temps, et plus on invente, plus on est obligé d’inventer pour pallier les conséquences de tout ce qu’on invente. Appelons ça shadokisme.

« activité aveugle », écrit Jaspers, c’est qu’on progresse dans s’qu’on creuse. Les politiques nous en évoquent le bout comme si c’était un tunnel, mais ce n’est pas un tunnel, s’t’un labyrinthe, et si ça s’trouve, on finira tout en os dans les impasses.

L’activité « aveugle » comme une décision à Blanquer, le roi du pifomètre apprenant, est « prisonnière de ses fins », écrit Jaspers, que je me vois bien dans ma tête un vas-y Titi, pis toi aussi Julie, bandeaux sur les yeux et d’la chaîne plein leur physiologie.

Les « fins » de l’activité « aveugle » c’est quoi ? le productivisme ? La Start Up Nation à l’aut’ mannequin présidentiel ? Le contrôle permanent de salubrité publique induit par la crise covid ? La solidarité obligatoire ? La consommation obligatoire ? L’université obligatoire ? La machinerie transhumaniste (fichaise !)

La « démesure » c’est quand on ne mesure plus les choses. On tente donc de faire rentrer des ronds dans des carrés et de persuader la poule que le couteau qu’elle contemple d’un œil rond n’est pas là pour la transformer en repas du dimanche. Aussi de persuader l’électeur moyen que, non, le gouvernement, malgré le covid, les aléas climatiques et le gouffre de la dette publique, ne va pas augmenter le montant de nos impôts. Si tu crois celle-là, on va t’en raconter plein d’autres, t’es un bon client.

La phrase à Jaspers, elle finit par le mot « néant », que de toute façon, c’est ça qui nous attend. Y a que les sots pour croire qu’on pourrait sauver l’humanité, qu’elle perdurera encore toute une série de siècles pis millénaires. Pour quoi faire, mon dieu ? Bah, l’espèce humaine est comme toutes les espèces. Quand elle est en surnombre, il faut bien qu’la condition humaine (rareté naturelle, pérennisation des conflits armés, darwinisme social etc…) élimine. Et si elle n’y arrive pas, l’humanité, eh bien, elle s’éteint, épicétou.

2.
« Il faut que notre époque apprenne que tout n’est pas à faire. »
(Karl Jaspers)

« Notre époque », c’est notre temps, avec tous les gens qui s’agitent dedans. Et i s’agitaquoi ? I s’agitent à travailler, inventer, innover, expérimenter. Et i zarrivaquoi ?
A la grande déglingue des climats, au virus décimant pour tous, aux migrations exponentielles, aux replis identitaires, à la politisation du religieux, à la massification de l’enseignement supérieur et diplomation d’la sottise, à l’escroquerie du transhumanisme, à l’idiotie robotique, à la Start Up Nation Apprenante pour tous, à la pérennisation des conflits armés (ça rapporte et c’est bien pratique) et bien entendu, à la rente politique, avec l’assentiment des grands héliotropes.

« que tout n’est pas à faire » : ah certes, mais voyez, j’intuitionne que l’humain pourra pas s’empêcher de faire, y compris ce qui ne devrait absolument pas être fait, comme un môme, i va faire, l’humain, i va faire jusqu’à ce que tout s’défasse.

Patrice Houzeau
Malo, le 15 avril 2021.

14 mars 2021

CE N'EST PAS LE BICORNE DE NAPOLEON QUI A GAGNE AUSTERLITZ

CE N'EST PAS LE BICORNE DE NAPOLEON QUI A GAGNE AUSTERLITZ

 

1.
Si, en raison de ce qu'elles pourraient être périlleuses, on ferme les cantines des établissements, je suppose que cela veut dire que l'on va distribuer des repas froids aux élèves et qu'ils iront les manger euh... où, au fait, monsieur Blanquer ?

2.
« Songez au malaise que nous éprouvons quand l'orthographe d'un mot est changée. »
(Wittgenstein traduit par Pierre Klossowski « Investigations philosophiques », 167)

Parfois éprouvé, ce petit tremblement du réel, ce léger trouble, ce « petit malaise ». Nous voilà froissés, légèrement comme une feuille, à peine, par ce changement dans les traits du visage familier. Il bouge un peu, le masque du radical étranger, cette nouvelle orthographe.

3.
« Ah ! nom de Dieu ! Qu'ont donc crié ces entrecôtes
Ces grands pâtés ces os à moelle et mirotons »
(Apollinaire, « Palais » in « Alcools »)

Défois qu'on jure pis en chapelets (« Nom de Dieu ! Fichtre, fouchtre, fachtre ! Ah ! Crénom !) - visiblement, il exagérait – à écouter comme ça crier les entrecôtes, qu'ça dériverait-y d'un illico j'l'invente « faire crier les entrecôtes » peu bienveillant ?

Alors qu'il était plongé dans les « Alcools » d'Apollinaire, se mirent à crier « entrecôtes, grands pâtés, os à moelle et mirotons ». Il s'enfuit en balbutiant qu'il n'y avait plus dans son cerveau que des « rôtis de pensées mortes ».

4.
Ce dimanche 14 mars 2021, la plainte déchirante de la mère d'Alisha, assassinée il y a quelques jours.

5.
Se pourrait-il que la Macronie ait maintenant peur du peuple ? François Bayrou, ce dimanche 14 mars 2021 sur France Inter : il hésite, bafouille, cherche ses mensonges.

6.
Peut-on « déchirer le Ciel » comme je le lis dans Segalen. Y a-t-il une « pierre cachée dans les broussailles » ? Y a-t-il une épée dissimulée dans la chapelle ? Y eut-il une pucelle sur ce cheval ? L'Histoire se ment-elle à elle-même ?

7.
Qui « frappe les dalles », qui en « éprouve la solidité » et « en écoute la sonorité » ? Quel est ce narrateur qui, dans un poème de Segalen, prétend ainsi s'assurer du réel ? Ne s'assure-t-on jamais que l'illusion est à sa place ?

8.
L'autre ne peut-il jamais que nous croire, ou pas ? Ce que nous pensons du réel suppose-t-elle son existence ? Non. Je puis penser Dieu sans croire à son existence. L'être suffit.

9.
« Supposons qu'il me dise : « Ce n'est peut-être pas si grave. » - N'est-ce pas la preuve de ce qu'il croit à l'existence de quelque chose qui se cache derrière l'expression de la douleur ? » (Wittgenstein traduit par Pierre Klossowski, « Investigations philosophiques », 310).

Qu'y a-t-il derrière ce qui n'existe pas ? L'être de ce qui n'existe pas. Et il faut bien un médium de l'être de ce qui n'existe pas. De là l'origine des fantômes. De là la source et le sorcier, les esprits et les sorts.

10.
Ne vivons-nous jamais que par malentendu ? Que signifierait l'expression « entendre le réel » ? N'en serions-nous pas pris d'un effroi chronique, ou de possession ? La condition humaine repose-t-elle sur un malentendu concernant sa nature ? La condition du réel en est-il le malentendu ?

11.
La croissance est-elle la condition de notre sécurité ? Une croissance universelle est-elle possible ? Notre sécurité dépend-elle et de la croissance et du si vis pacem, para bellum ?

12.
Le général de Gaulle aurait dit à plusieurs reprises que les Français étaient des « veaux ». Certes, mon général, mais parfois, ils se font si critiques, si polémiques, si politiques, les veaux.

13.
La liberté d'expression ne fait-elle jamais que se dire elle-même ? Asséner une opinion, se réclamer d'une croyance, est-ce user de sa liberté d'expression ou faire de la propagande ? A quoi sert Charlie Hebdo, sinon à dénoncer l'hypocrisie des propagandes ?

14.
« Ceci n'est point du temps qui se mesure. Acclamons la vertu du passé, le portant comme une chaîne : mais qui soit d'or. »
(Victor Segalen, « Décret » in « Stèles »)

Ce qui ne se mesure pas : l'être du temps (la durée), l'être de l'espace (les infinis). Le commencement est un pour-soi, une donnée subjective qui n'a aucun sens en-dehors de nous. Ce qui est ne commence ni ne finit. L'existant seul se mesure.

Avoir conscience de ce qui n'existe plus crée-t-il le lien entre passé et présent ? L'Histoire est-t-elle constituée de ce qui n'existe plus, ou de ce qui en reste ?

En quoi le passé serait-il vertueux ?
Parce qu'il nous donnerait des leçons.
Comment ce qui n'existe plus pourrait-il nous donner des leçons ?
Ce n'est pas le bicorne de Napoléon qui a gagné Austerlitz.

Patrice Houzeau
Malo, le 14 mars 2021.

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22 janvier 2021

CONTRE LA SYSTEMATISATION DES ATELIERS-PHILO ET AUTRES POLITIQUES

CONTRE LA SYSTEMATISATION DES ATELIERS-PHILO ET AUTRES POLITIQUES

1.

Paraît que Macron tenterait la carte de l'autoritarisme avec ses ministres (interdiction de parler des vaccinations???). A la de Gaulle hein donc... Moui... L'effet s'ra pas pareil quand même... Il manque quand même d'un je ne sais quoi, Emmanuel...

L'aurait même dit que s'il y en a un qui bravait l'interdiction jupitérienne, qu'il « attendait sa lettre de démission » : i s'rait bien embêté, tiens, avec son gouvernement qui ne tient que par les bretelles.

2.

Quand on a quinze-seize ans, on dit facilement qu'les politiques, c'est tous quasi des pourris, et il faut attendre quelques décennies de plus pour se dire : ah mais c'est encore pire que ce que je croyais...

3.

Paraît que Castex reconnaît 2000 cas par jour dans les écoles, mais il relativise... sauf que 2000 cas par jour, ça fait à la louche 32 000 cas par mois (sans compter la galopance au variant anglais) et autant de risques encourus dans les familles...

4.

Entre les étudiants qui veulent la réouverture des universités et les enseignants qui veulent la fermeture des écoles, ah c'est pas facile tous les jours, surtout quand on a tant claqué d'argent dans la massification de l'enseignement supérieur (et qu'ça suffit même pas).

5.

Le Covid aura au moins prouvé que la massification de l'enseignement supérieur a été une funeste erreur, qui risque bien de décourager créanciers et investisseurs. Pour abattre notre pays, l'entrisme trotskyste n'aurait pas fait mieux.

6.

Il est gentil, Philippe Meirieu avec ses « ateliers-philo », mais faudrait voir à pas oublier que le but de l'école, c'est de préparer, en fonction des capacités de chaque élève, à une formation professionnelle, pas d'enfumer les esprits avec on n'sait quoi d'on n'sait où.

7.

Si le but des ateliers-philo est d'initier au raisonnement logique (sinon, ça risque bien d'être un genre de prêchi-prêcha civico-moralisateur), à mon humble avis, autant introduire dans les programmes la pratique du jeu d'échecs. Ce sera beaucoup plus productif.

8.

En allant voir sur internet ce qu'on y racontait dans ces fameux ateliers-philo, je tombe tout de suite sur cette phrase : « l'humain est un animal social, sociable et naturellement doué d'empathie. » Euh... c'est quoi, cet essentialisme ?

9.

La France s'enfonce dans la crise et la dette ; les étudiants vont à la soupe populaire ; le covid multiplie curieusement ses variants ; Macron Castex Blanquer ne savent plus quoi faire ; il y a des suicides, mais le cheval de bataille à Meirieu, ce sont les « ateliers-philo ».

10.

Avec les ateliers-philo là comment qu'on fait pour qu'il se rende compte le tiot gamin qu'il est dans l'illusion de l'opinion pis du préjugé tiens ? C'est la doxa dominante qu'a raison ? ou alors le gentil maître « philosophe » (apprenant) ? On lui montre des films aux frères Dardenne ?

11.

L'Ecole a tout intérêt a rester ferme sur le respect des valeurs républicaines et de la laïcité tout en évitant d'introduire la moraline dans ses enseignements, laquelle place trop souvent l'élève dans une double injonction : celle de l'école et celle de sa famille.

12.

Si seulement l'Ecole arrivait à préparer l'ensemble des élèves à une formation professionnelle, l'essentiel serait sauf. Ce n'est jamais que par l'emploi que les gens accèdent à l'autonomie financière et à l'indépendance d'esprit.

13.

Plus j'y réfléchis, plus je pense que ce n'est pas en les faisant courir après toujours plus de diplômes que l'on fera progresser les générations, mais en favorisant l'emploi et la formation interne tout en offrant de meilleurs salaires. La massification de l'enseignement postbac est un leurre.

14.

Le rôle de l'Etat n'est donc pas de taxer toujours plus les entreprises pour dépenser toujours plus d'argent dans le leurre de la massification postbac, mais d'encourager fiscalement et via le législateur l'augmentation des salaires et l'organisation de formations et promotions internes.

Patrice Houzeau

Malo, le 22 janvier 2021

12 juillet 2020

DEJA LES FLAMMES DEVORENT THEBES

DEJA LES FLAMMES DEVORENT THEBES

 

 

  1. « Dans un camp à moi, je tiens prisonniers des nobles. Pourquoi ? En otages. Pourquoi en otages ? Parce que. »
    (Henri Michaux, « Dans mon camp »)

  2. Une boîte me tient enfermé. Personne ne la voit et tout le monde me croit aussi visible que l'homme de la rue. Mais parfois, je l'ouvre et tel un diable je jaillis. Personne ne m'en fait jamais la remarque.

  3. « Au contact mortel de ce regard de glace, tout ce qui n'est pas essentiel disparut. »
    (Henri Michaux, « Alphabet »)

  4. Il est certainement qu'au cours de l'existence, beaucoup rencontrent plusieurs fois le « regard de glace » du péril imminent. L'invisible se rappelant à nous, il abolit instantanément tout ce qui n'est pas essentiel jusqu'à parfois, notre présence sur terre.

  5. Il arrive que celui qui se croit justicier dans les ténèbres aille consulter. Henri Michaux rappelle quelque part que cela peut finir mal, je cite : « La tête dans ses tarots mes chiens dévorent la cartomancienne. »

  6. La rumeur publique dénonçait le sphinx comme s'étant rendu coupable d'avoir, lorsqu'il n'était encore que provincial, échangé contre son influence des faveurs sexuelles avec quelque créature des nuits fauves. On parla de « viol ». On contesta sa nomination.

  7. Eu égard aux fermetures annoncées, les gens restaient étrangement calmes. Le Duc se demandait combien de couteaux pouvaient en venir aux mains et si son peuple, déjà réfractaire, n'était pas en passe de lui devenir aussi étranger qu'une horde du Vème siècle.

  8. On s'attendait à un nombre plus élevé que prévu d'apprenants. On s'attendait à un nombre plus élevé d'arrivants. Une poignée de scribes remarqua que les Savoirs tournaient sur leurs socles et, ostensiblement, tournaient le dos à la foule empressée et inutile.

  9. On disait le Prince de Macronie sensible aux attraits de la canaille. Déjà les services avaient dû débarrasser le palais d'un garde du corps un peu trop dominant. Et voilà qu'il nommait à des postes-clés des hommes dont une partie du peuple dénonçait l'hybris, sinon la loucherie.

  10. Je me demande combien de fois ces dernières années on a assassiné César.

  11. « Tout tombe, dit le Maître de Ho. Tout tombe, déjà tu erres dans les ruines de demain. »
    (Henri Michaux, « Les sphinx »)

  12. Que sont les bibliothèques, sinon des sphingeries ? Nous y consultons oracles imprimés et sibylles d'encre qui ne cessent de nous dire que tout est écrit et que les flammes déjà dévorent Thèbes.

    Patrice Houzeau
    Malo, le 12 juillet 2020.

2 juin 2020

RENTREE FANTOME

RENTREE FANTOME

 

  1. L'autoritarisme et l'hyperbole administrative ne sortent pas toujours renforcés d'une crise qu'ils ont pourtant aidé à surmonter. Le gouvernement aura beau se prévaloir de ses mesures sanitaires, il n'en est pas moins qu'à l'origine, il aura manqué à son devoir de prévoyance.

  2. Les électeurs n'aiment guère l'Etat colmateur. Ce qu'ils attendent, ce n'est pas l'Etat réformant et contre-réformant dans tous les sens (l'état actuel des affaires macronistes), ce qu'ils attendent, c'est l'Etat prévoyant.

  3. On peut, hélas, se douter qu'une fois cette étrange affaire élucidée, on s'apercevra de l'immensité de la corruption.

  4. Je songe souvent qu'il est à parier que la plupart de nos ministres furent jadis des enfants imbuvables. Et tant pis si je me goure, poil au tambour.

  5. Serait-il que tant d'agitations ne procède que d'une seule chose : le refus de voir que nous sommes fatigués de nous-mêmes ?

  6. Je me demande comment vont faire les ministres du gouvernement Philippe pour défaire ce qu'ils ont fait hier (avant la crise du covid), tout cela qui leur semblait si judicieux et qui s'avère aujourd'hui si dispensable, voire contre-productif.

  7. J'ai l'impression de faire une rentrée fantôme.

  8. Non, mon cher Hastings, je ne pense pas que ce soit le ministre qui ait commis ce crime. La stupidité de ses dernières décisions prouve assez qu'il a eu récemment beaucoup à faire.

  9. Je me demande si les directeurs de cabinet disent toujours la vérité à leur ministre en cours. Je commence sérieusement à me poser des questions.

  10. J'ai confiance, il se sont bien agités pendant la crise du Covid et bien sûr, ils jurent leurs grands dieux qu'on ne les y reprendra plus. Rendez-vous dans dix ans, place des Grands Hommes, et vous verrez qu'une quelconque saloperie d'on n'sait où nous la pourrira à nouveau.

  11. Une bouche se tord, c'est moche ; trois bouches se tordent, c'est louche.

  12. Une société inégalitaire n'est pas fatalement injuste cependant qu'un égalitarisme étroit mène toujours à l'inefficacité.

  13. Il n'est pas nécessaire d'analyser les résultats : il suffit de prendre en compte l'inflation des textes, des commissions diverses et des procédures administratives pour comprendre que l'institution est paralysée.

  14. Je ne comprends toujours pas le rapport entre la juste répartition des richesses et la réforme des retraites à Macron : ce n'est pas en appauvrissant tout le monde que l'on se montre plus juste.

  15. La retraite par points a des partisans à gauche comme à droite et pourrait donc être utilisée par la Macronie pour diviser les oppositions.

Patrice Houzeau
Malo, le 2 juin 2020.

26 mai 2020

PERSPECTIVES ET IRONIES

PERSPECTIVES ET IRONIES

1. Pour moi, le début de la Genèse est un des plus beaux textes qui soit :

« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme et un souffle de Dieu agitait la surface des eaux. »

2. Si on supprime les moyennes en dessous de 10 à la Sorbonne (en clair, si on valide le semestre de tous les étudiants), il faut bien sûr, les mêmes causes produisant les mêmes effets, supprimer l'oral de contrôle et accorder le baccalauréat à partir de 8 de moyenne.

3. Je ne supporte plus les voix des politiques Je ne supporte plus les voix des politiques Je ne supporte plus les voix des politiques Je ne supporte plus les voix des politiques Je ne supporte plus les voix des politiques Je ne supporte plus les voix des politiques.

4. Tant que la menace du covid-19 et les risques de fermeture des entreprises perdureront, il est clair que les Français ne se remettront pas à consommer massivement.

5. Veuillez écouter quelques ironies personnelles : Manu voit son fan-club se démonétiser chaque semaine – Agnès va se prendre un flan à la mairie d'Paris et tout ça pour quelques miettes – Juin 2020, mensonges et coin-coins – Le « nouveau monde » à Manu, c'est déjà du passé -

6. J'entends poindre chez certains journaliste la petite musique du « on ne pouvait pas prévoir ». Si ; on pouvait prévoir. Régulièrement, des épidémiologues prévenaient, qu'en raison de l'accroissement des circulations, une pandémie à venir était non seulement possible, mais probable.

7. En 2020, il y eut une réelle pandémie d'un virus tueur, pandémie qui s'accompagna d'une épidémie assez universelle de mensonge.

8. Au fond, le « en même temps » est une assez honnête locution : en même temps que je vous dis la vérité, je vous raconte des craques.

9. Je n'arrive pas à me départir de cette idée qu'il y a quelque chose qui cloche, le sentiment qu'on nous ment. Bah le doute déçoit moins que la crédulité.

10. « Je te promets tout ce que tu veux mais allez ! Sors-nous de là. » dit un personnage de Joann Sfar et sans doute aussi bien des gens dans bien des difficultés, s'adressant à bien des saints, au bon Dieu et à la Vierge.

11.Plus on analyse le monde politique, plus on entrevoit des gouffres qu'on a parfois juste envie de vomir dedans.

12. Monsieur Houzeau, franchement, je ne crois pas jamais avoir entendu parler d'un think tank du nom de « Perspectives et Ironies », avec une certaine, comment dites-vous ? ah oui, Zut, à sa tête.

Patrice Houzeau
Les (dé-)Confins, le 26 mai 2020)

25 mai 2020

QUELQUES QUESTIONS QUE J'ME

QUELQUES QUESTIONS QUE J'ME POSE LE 24 MAI 2020

 

  1. Est-ce que la macronie aurait tenue sans le sang-froid d'Edouard Philippe ?

  2. Que peut-on penser d'un président qui se prend d'amitié pour un voyou et ne prend pas en compte les avertissements des épidémiologues, ni ne prend la peine de se renseigner sur le matériel réellement disponible en cas de crise sanitaire ?

  3. Sera-t-il nécessaire de faire preuve de la plus fine des diplomaties dans nos relations avec la Chine en sachant que notre gouvernement a compris bien tard ce que la population savait déjà : la Chine mentait.

  4. Est-il possible que le président en vienne à dissoudre l'Assemblée Nationale sachant qu'elle signifierait la défaite probablement définitive de La République en Marche ?

  5. Peut-on imaginer un plan d'investissement massif dans le secteur hospitalier sans être obligé de faire des coupes dans d'autres budgets (celui de l'éducation nationale peut-être, d'autant que d'autres secteurs sont en attente d'une revalorisation nécessaire, la justice par exemple) ?

  6. Le gouvernement va-t-il réellement œuvrer à augmenter le nombre d'infirmier(e)s (et donc promouvoir l'offre de formation) ?

  7. Avons-nous tiré toutes les leçons du manque d'ouvriers agricoles et de travailleurs saisonniers pourtant nécessaires en cas de crise ?

  8. Avons-nous besoin de tant d'étudiants en formation post-bac, et d'ailleurs avons-nous besoin de tant de formations post-bac ?

  9. Certaines formations post-bac ne pourraient-elles faire l'objet d'une requalification en formation de niveau baccalauréat ? (Avantage : gain de temps et d'argent pour les étudiants comme pour l'Etat).

  10. Le gouvernement s'est-il enfin rendu compte que le Service National Universel était non seulement clivant (par l'annonce de son caractère obligatoire à venir) mais constituait aussi une dépense inutile ?

  11. Qu'en est-il des relations entre Edouard Philippe et Jean-Michel Blanquer ? Ai-je raison de penser que l'un des deux partira (ou peut-être bien les deux) mais qu'on ne les reverra pas tous les deux dans un même gouvernement ?

  12. Gérald Darmanin (qui, d'après ce que je sais, a montré son efficacité dans la mise en place de « l'impôt à la source ») veut-il vraiment devenir premier ministre ?

  13. Comment vont réagir les extrêmes qui, lors de la crise des Gilets Jaunes, ont semblé échapper quelque peu aux contrôles de la France Insoumise et du Rassemblement National ?

  14. En vertu d'un « Acte III » plus « social » et « écolo-compatible », va-t-on assister à un rapprochement de la macronie avec une partie des écologistes ?

  15. Emmanuel Macron va-t-il nous faire le coup de la « croissance résiliente » ?

  16. Le gouvernement va-t-il enfin payer les heures supplémentaires dues aux personnels soignants ? (quand je pense aux sous dépensés par l'éducation nationale à la mise en place de réformes aussi successives qu'ineptes, bin j'm'interroge voyez).

 

Patrice Houzeau
Les (dé-)Confins, le 25 mai 2020.

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