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BREFS ET AUTRES
13 novembre 2021

CHRONIQUE DU 13 NOVEMBRE 2021

CHRONIQUE DU 13 NOVEMBRE 2021

1.
En France, serait-il plus facile d’expulser des personnes sans défense (des jeunes filles afghanes par exemple) que la racaille qui pourrit nos villes et dont même leur pays d’origine ne veut plus. #Algérie.

2.
Entendu sur LCI un de ces nombreux experts dont la télé nous abreuve déclarer qu’il « espérait » que la 3ème dose de vaccin anti-covid procurerait une immunité vaccinale qui irait au-delà de six mois. Deux remarques donc :
- D’abord, bravo pour l’honnêteté de ce médecin qui avoue qu’il ne sait pas alors que tant d’autres nous disent que cette dose de « rappel » sera sans doute la dernière. Moi, j’ai des doutes. Surtout en cas de variant.

- Dans le cas où la troisième dose de vaccin n’assurerait pas une immunité vaccinale au-delà de six mois, comme je ne vois pas comment on pourrait vacciner la terre entière deux fois par an, autant s’avouer que le covid et ses variants ont déjà gagné la partie.

- Ceci dit, il est possible que Pfizer améliore son vaccin et que des médicaments arrivent sur le marché qui nous débarrassent du fléau Covid. Sinon, faudra penser sérieusement à remettre des frontières partout, y compris entre les pays européens.

3.
Sur LCI un expert, encore un, sans doute un peu étourdi, a affirmé qu’il suffirait de quelques cas graves (en réanimation je suppose) de covid pour que les services hospitaliers soient débordés et qu’en conséquence il souhaitait que la vaccination soit rendue obligatoire.

Autrement dit, il serait nécessaire de vacciner 100% de la population (mômes y compris, je pose la question) parce que la France, 6ème puissance mondiale, dispose de services hospitaliers insuffisants eu égard aux besoins de la population.

4.
Le Pass Sanitaire devait être suspendu ce 15 novembre. Il ne le sera pas. De plus, il semble que les médias préparent les esprits à la mise en place d’un pass vaccinal et donc à une vaccination de fait obligatoire. A quoi aura servi le pass sanitaire ? A gagner du temps.

5.
Les larmes de Macron lors de l’inhumation d’Hubert Germain, si elles ne sont pas feintes, on les lui pardonnera mais quand même, quel manque de dignité, de quant-à-soi, de self-control. Etrange quand on a la charge de tant de vivants et de morts. #OuinOuin

6.
Je ne suis pas toujours d’accord avec ses idées, mais il faut être honnête, Nicolas Dupont-Aignan, lors du débat à l’Assemblée Nationale sur la loi dite de « vigilance sanitaire » avait prédit que l’article 4 ter sur la levée du secret médical dans les écoles serait censuré par le Conseil Constitutionnel.
Je me souviens de ses paroles : s’adressant à la ministre Bourguignon, Nicolas Dupont-Aignan avait dit, je cite de mémoire : « Cet article (le 4 ter) sera censuré par le Conseil constitutionnel, vous verrez, vous verrez… »

7.
Que l’Europe ait une monnaie commune, réfléchisse à une défense commune, ait en commun des investissements (dans l’aérospatial par exemple) et des programmes culturels est souhaitable, mais que l’Europe prétende se substituer aux droits nationaux, non.

Il serait ainsi très périlleux de faire du problème de la pression migratoire une prérogative législative européenne. Chaque Etat doit rester maître de ses flux et accepter ou refuser qui bon lui semble, y compris un citoyen « européen » qu’il jugerait indésirable.

8.
La crise migratoire entre la Pologne et la Biélorussie doit trouver une issue rapide. Plus longtemps l’Europe hésitera à agir, plus la tache grandira et plus l’UE apparaîtra comme une chimère impuissante et coûteuse. Laisser pourrir la situation est la pire des solutions.

9.
On revoit resurgir, vieille marotte de l’extrême-gauche, l’idée des conseils (« soviet » en russe) de citoyens. Quelle naïveté ! On ne peut imaginer ces conseils que contrôlés par le parti au pouvoir, lequel censurerait ces dits conseils si jamais il jugeait leurs décisions contraires aux « intérêts du peuple » et donc, bin tiens, du parti.

Il y aurait donc des « conseils de citoyens » lesquels influeraient, je suppose, sur les décisions de l’Assemblée Nationale, pardon, de la « Convention citoyenne ». Mais qui représenteraient les conseils ? Les citoyens de la Convention ? Et dans ce cas, ces conseils ne seraient jamais que des citoyens soutenant un candidat citoyen, rien d’autre que des sortes de partis. L’extrême-gauche rêve debout.

Après, on peut toujours s’en sortir avec une ânerie du genre « le peuple ne peut que vouloir son propre bien », mais là, à ce niveau de naïveté, y a que les palmes académiques, je ne vois que ça.

Ah cette fameuse minorité qui a mystérieusement perdu les présidentielles de 2017 et qui serait plus légitime que la majorité des électeurs qui sans doute rééliront Macron en 2022, ce qui ne me choque pas à condition que LR soit majoritaire aux législatives, annihilant ainsi tout macronisme et tout hypocrite « en même temps ».

Macron est décoratif, et il parle anglais, ce qui est bien pratique. Mais il ne faut surtout pas qu’on laisse à nouveau Jupiter présider seul. Il va finir par faire des bêtises. J’espère que la majorité sera assez à droite (LR) pour le contrôler, et virer Blanquer, bien sûr.

L’essentiel n’est pas de rêver de VIème république mais de relancer la production industrielle française, ce qui passera par une attitude plus agressive envers les tenants de l’ouverture complète et décomplexée des frontières.
On peut très bien imaginer une réindustrialisation à l’échelle européenne sans pour autant sombrer dans le fédéralisme (l’Europe est une puissance économique). L’UE est plus une affaire de coopération entre intérêts convergents qu’une souveraineté forcée.

Il faut être clair : je crains l’autoritarisme de Macron mais tant qu’il y a un Sénat, un Conseil Constitutionnel et une opposition pour le contre-carrer, cet autoritarisme n’est rien par rapport à ceux que manifesterait très vite Zemmour, Marine Le Pen ou Mélenchon.

10.
A quelques mois des présidentielles de 2022, beaucoup de politiques semblent convaincus que le vivre-ensemble est moins une affaire de confiance qu’une affaire de sécurité.

11.
Au début, c’était ceux qui ne lavent pas leurs fruits et légumes et sortent sans motif valable vont contaminer tout le monde. Puis, ce fut : ceux qui ne portent pas le masque vont contaminer tout le monde. Maintenant, c’est ceux qui ne sont pas vaccinés qui vont contaminer tout le monde. La prochaine fois, ce sera quoi ? Ceux qui sont encore vivants vont contaminer tout le monde ?

Patrice Houzeau
Malo, le 13 novembre 2021.

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13 novembre 2021

LE MYSTERE EST JAUNE COMME UN POINT D'INTERROGATION

LE MYSTERE EST JAUNE COMME UN POINT D’INTERROGATION
(En lisant « Adèle et la Bête », de Tardi)

1.
Quand dans une planche de bande dessinée, en quelque Museum d’Histoire naturelle, l’œuf formidable et préhistorique commence à faire toc toc toc, on a tout à craindre.

2.
Une maison dans la nuit de Dijon, cette voix que l’on entend de la rue : « Non ! Edith, tu n’iras pas à Paris ! » « Moult me tarde pourtant » devait se dire la dite Edith qui dit-elle (oh l’inédite), voulait « essayer de photographier le monstre »…

Cette vignette isolée, « Non ! Edith, tu n’iras pas à Paris ! », allez savoir pourquoi, je la trouve fascinante (Loire-Atlantique).

3.
Lorsqu’Antoine Zborowsky demande à la jeune fille du train ce qu’elle fait dans la vie et que la donzelle à chapeau à plumes répond « je chasse le ptérodactyle », on peut penser qu’elle a de l’esprit et pas froid aux yeux.

4.
Je me demande ce que ça fait de vivre parmi des ossements, à s’occuper d’une collection de reliques préhistoriques. Ça vous relativise-t-y le passé, le présent, la perception d’la déconfiture ?

5.
Ah ça, quand on monte sur les toits, à l’instar d’Emile Jouflot, pour photographier quelque monstre ailé à long bec et griffes, faut pas s’étonner d’y trouver du cadavre, du sanglant, de l’épouvantable…

6.
La planche épatante (Jeanne, elle faisait des tartes le dimanche) c’est celle du rêve à Zborowsky poursuivant « Mademoiselle Edith » lointaine et fascinante dans un cercle solaire pis faisant plouf ! Zborowsky dans la mare à cauchemar (à bout d’ficelle).

7.
Et dans la nuit bleu de Prusse, au-dessus des tortueux sous la lune, pourpre et ombré, l’œil rond, le bec long, apparut l’bestiau des préhistoires.

8.
- Bang ! - Croac ! – Bête foudroyée, chasseur chassé, cœur arrêté, ça pouvait pas durer, et maint’nant quoi qui va s’passer ?

9.
L’aube de la guillotine, d’un rose surréel tirant sur le sang.

10.
Bon alors, stilal qui a tué çui-là qui, grâce à quelque machine volante, échappa à la bascule à Charlot, le v’la révolvérisé à son tour (Indre-et-Loire) pis qui s’écroule dans le grand fracas d’une vitrine qui s’brise derrière laquelle à tout jamais quelque saurien des antédiluviens avance debout, griffes en avant, gueule ouverte.

11.
Le Mystère est jaune comme un point d’interrogation.

Le Mystère (troisième planète par ordre d’éloignement du soleil)
Est jaune (comme la Marque Jaune, on en reparlera)
Comme un point (épicétou fis-je en refermant le Livre Merveilleux des Aventures de Blanquer Pinocchio)
D’interrogation sur lequel se referme l’album « Adèle et la Bête », premier volume des « Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » de Jacques Tardi (Casterman, 1976).

Patrice Houzeau
Malo, le 13 novembre 2021.

11 novembre 2021

LA LA MER LES A ARRETES

LA LA MER LES A ARRETES

1.
Le droit positif se heurte à la popularité du droit soi-disant naturel. La démocratie se noie dans l’affectif et le ressentiment. L’esprit des lois ne devrait jamais se confondre avec les raisons du cœur.

Le droit positif (et Tondu)
Se heurte bise (c’est un ange)
A la popularité (on parle beaucoup de celle de Macron, - est-elle réelle ? j’en sais rien)
Du droit soi-disant naturel ; c’est toujours ce que je prends comme thon en boîte parce que quand je le mange c’est avec de la mayonnaise, en salade défois avec des tomates.

La démocratie assis le chien, je précise assis parce que la
Démocratie (le chien), ça pourrait choquer, mais je suis peut-être trop précautionneux #DeMarin
Se noie (on va les chercher au bout du terrain en s’en rappelant une de Charles Trenet)
Dans l’affectif (et Tondu, il est revenu, il était allé à Super-U acheter de la glu)
Et le ressentiment (comme il respire).

L’esprit (son manteau et sortit masqué)
Des lois (que, selon Montesquieu, il ne faudrait changer « que d’une main tremblante », et c’est ce qu’a tenté de faire Macron, atteint d’une sorte d’hybris froide, d’hybris technocratique, laquelle ne peut que provoquer cette autre hybris qu’est l’ire d’une partie de la Nation)
Ne devrait (de vrai, c’est vrai, en vérité, je vous le dis)
Se confondre (au soleil le beurre)
Avec les raisons du cœur (Qu’as-tu, mon pauvre cœur, qui t’attristes, soupires…)

2.
Le Général de Gaulle fut un grand réformateur, un fondateur. Il semble que Macron vise à une telle ampleur dans l’exercice de ses réformes, dans sa volonté de transformer notre société. Certes, mais les Français ont bien changé depuis les années 60…

3.
« La réponse des petits poissons était :
« Nous ne pouvons pas vous le dire
Monsieur
PARCE QUE »
Là la mer les a arrêtés. »
(Antonin Artaud, « Petit poème des poissons de la mer »)

La réalité est pleine de questions/réponses La
Réponse celle qui expliquerait tout, nous ne l’avons pas sinon
Des que nous l’aurions, on ne s’en poserait plus des questions sauf si, bien entendu, La Réponse est dans la définition de l’être humain comme étant une animale machine à produire des énigmes sur les
Petits êtres invisibles qui courent les airs et nous empoisonnent ou sur les
Poissons étonnants qui sont dans les grandes profondeurs comme le Poisson Dragon, le
Poisson Vipère, le
Poisson Lanterne, la
Baudroie des Abysses et l’tout-ci tout-ça à tentacules qui
Etait raconté des légendes oh en avons
Nous vus de ces films aux flots démontés aux vaisseaux enlacés des monstruosités marines
Ne pouvons pas (c’est de là que nous tirons les tables que nous rasons)
Vous le dire l’eau nous bâillonne l’eau nous dirige
Monsieur qui êtes là haut sur la rive
PARCE QUE (et c’est là une raison bien suffisante)
Là la c’est là la chanson des petits poissons qu’on entend pas même si elle fait la la l’eau l’eau est à nous loulou là la
Mer les a arrêtés (ce qui, inter nos de poulet, pour des poissons, est tout à fait normal).

Patrice Houzeau
Malo, le 11 novembre 2021.

11 novembre 2021

EN LISANT SANDRA DE SANTIAGO ARCAS

EN LISANT SANDRA DE SANTIAGO ARCAS

« Mon nom dépend de toi. »
(Une silhouette dans un album de Santiago Arcas)

« A la poste d'hier tu télégraphieras que nous sommes bien morts avec les hirondelles.
Facteur triste facteur un cercueil sous ton bras va-t-en porter ma lettre au fleurs à tire d'elle. »
(Robert Desnos, « Les gorges froides »)

1.
Je me demande si le « techno-vaudou » existe : l'envoûtement assisté par ordinateur.

2.
Il pleut, et pourtant la lune. - Les morts, quand ils ressuscitent, la même personne à différents âges, ça leur fait une sacrée surprise.

3.
Que du fond des Enfers un démon propose « la destruction immédiate de la planète Terre » suppose d'autres mondes à damner car quel serait l'intérêt des Enfers de rester le seul autre monde possible ?

4.
L'album « Sandra » de Santiago Arcas semble être placé sous le signe de l'alligator : le mentor du techno-sorcier s'appelle Alligator Jefferson ; il y a un crocodile messager et l'étrange Don Caïman.

5.
C'est une histoire de lutte aussi. Sandra, lorsqu'elle était vivante, était championne de « lutte folle », une lutte contre les démons et contre les malveillants. Une lutte contre la mort, cet arrêt des temps.

6.
S'il y a un droit des Enfers (ce démon là cite ses droits à Sandra, qu'il espère bien récupérer), je suppose que ce droit tient plus du droit positif que du droit naturel. Les Enfers sont-ils une société ouverte ?

7.
Sur fond orange ombré encore, la silhouette d'une tourmente perchée de grands oiseaux noirs aux longs becs.

8.
Un crocodile peut-il être le messager des esprits des Anciens ?

9.
Alors le danseur mondain fut cette silhouette blanche et lumineuse que nous appelons esprit et, tenant toujours la main de sa partenaire, jeta le doute sur la sincérité des esprits des Anciens.

10.
« Elle est allée se réunir avec ses ossements au vieux cimetière... » dit Sandra évoquant la 3ème Sandra.

Elle est allée et dedans un cavalier perdu
Se réunir avec dans les arbres des oiseaux aux longs becs
Ses ossements Le monde est un cimetière dont les allées sont hantées par des vivants et le grand n'importe quoi qui les anime
Au vieux cimetière j'irai à la poste et je télégraphierai que nous sommes bien morts
Dit Sandra (non ce n'est pas ce qu'elle dit) dans l'album « Sandra » de Santiago Arcas qui fut publié en France par Glénat en 2008 dans la collection « Vent des Savanes »
Evoquant (on est mort, on se tait) la troisième Sandra revenue elle aussi du feu qui n'en finit pas.

11.
Que fait Sandra lorsqu'elle rencontre son double dans la crypte ? Elle se salue.

12.
J'aime beaucoup la planche où, dans le cimetière, Sandra lutte contre les démons tombés des arbres. Ils n'utilisent pas de pouvoirs magiques. Sandra la lutteuse de talent, Sandra la jeune fille, les frappe comme s'ils étaient des hommes d'ici-bas.

13.
Dans « l'eau des morts », au moment où il va mourir, la nuit, cette silhouette verte, puis ce tourbillon, puis ce caïman salvateur. « Mon nom dépend de toi. »

Patrice Houzeau
Malo, le 11 novembre 2021.

 

 

 

 

8 novembre 2021

CHRONIQUE DU 8 NOVEMBRE 2021

CHRONIQUE DU 8 NOVEMBRE 2021

1.
C'est par l’existence d'un Bien supérieur, l'intérêt de la nation, que l'Etat moderne est radicalement interventionniste. Seul l’exercice de la démocratie empêche l'homme de pouvoir de céder, y compris en temps de crise, à la tentation jupitérienne.

2.
Il semble acquis pour beaucoup que Macron sera réélu en 2022. Certains jugent que les législatives pourraient être fatales aux députés de la majorité LREM. Il se pourrait que Macron soit obligé de cohabiter en prenant un premier ministre issu des Républicains (LR).

L’exercice de la cohabitation certes freine considérablement l'action verticale du Président. Elle est aussi un exercice d'humilité. Je vois bien un Macron forcé de travailler avec les Républicains. Il y serait comme un poisson dans l'eau.

Il est de notoriété publique que l'une des qualités du président Macron est son adaptabilité. Libéral fédéraliste, il trouverait assez aisément dans les rangs des Républicains des politiques aussi libéraux et fédéralistes que lui.

Les présidentielles 2022 pourraient être assez amusantes. Le candidat républicain coiffé au poteau par Marine Le Pen ou Zemmour ? Ennuyeux mais pas mortel. L'implantation locale de LR et la faiblesse de LREM pourraient donner lieu à une cohabitation.

3.
La réforme des retraites ne sera sans doute pas lancée avant les présidentielles 2022. Le président Macron prenant la parole ce mardi 9 novembre, en saura-t-on plus sur la délicate question de la fin des régimes spéciaux et des caisses autonomes ?

4;
Le bilan de la présidence Macron tient en deux mots : le Pass Sanitaire. La situation ante-covid n'était pas si brillante : les contestations à répétition (contre la réforme Blanquer et celle des retraites, crise des Gilets Jaunes) grignotaient l'électorat macroniste.

L’extension du Pass Sanitaire a relancé une relative lente campagne de vaccination et permis à la France d'afficher des ambitions raisonnables de reprise d'une activité normale liée à une éclaircie économique, un regain de confiance passager.

Cependant, la reprise de l'épidémie du covid et les incertitudes économiques en cours (crise énergétique, inflation possible, tensions sur les marchés, manque de main d’œuvre,...) pourraient faire voler en éclats l'optimisme un peu béat de certains.

5.
Ce ne sont pas les humains qui sont les jouets.

6.
Peut-on dissoudre une production nationale dans une soupe fédéraliste ?

7.
La technocratie est-elle le dernier rempart de la rationalité, ou n'est-elle que la ratiocination d'un pouvoir qui tend à la supranationalité ?

8;
Technocratie, cercles d’experts et idéologues se sont emparés de l'éducation nationale et en ont fait un laboratoire permanent. Les enseignants y perdent leur latin, parfois leur âme.

9;
L' hyper-consumérisme a fait des produits culturels un instrument de son expansion. D'ici quelques temps, l'Etat sera obligé d'intervenir régulièrement pour garantir les conditions de vie acceptables, voire dans certains cas le minimum vital, des acteurs de la catégorie socio-professionnelle « Monde de la Culture ».

10.
La crise covid aura prouvé que l'hyper-consumérisme ne peut se passer de l'Etat. Nous assistons aux premiers babils d'un monstre inédit : l'Etat promoteur d'une consommation téléguidée, choisie par les experts pour le peuple. Le nudge fera le job.

11.
Michel-Edouard Leclerc prévoit donc une inflation rapide dès ce mois de novembre 2021. Forte épargne d'argent magique + tensions sur les marchés = inflation. Que Macron continue à fluidifier le social et après les élections de Merlin L'Enchanteur En Marche, Poum : hyper-inflation.

La solution existe : réduire le crédit. Ce qui ne gênera pas les riches (lesquels ont eux aussi profité de l'argent magique), déstabilisera la classe moyenne et rendra les pauvres plus pauvres encore.

En tout cas, Michel-Edouard Leclerc voudrait envoyer un signal fort à Macron et Bruno Le Maire, qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Ou alors, c'est que c'est un fan caché des Gilets Jaunes.

12;
Possible qu'Emmanuel Macron profite de la présidence française de l'UE pour essayer de faire annuler la dette Covid. Si ça marche (sans jeu de mot), ce sera Austerlitz, sinon on prend l'eau.

Je crois plutôt que Macron, face aux inquiétudes européennes de la dette va tenter de noyer le poisson dans un flots de paroles : il est très fort à ce jeu. Et, dans ce cas, les Français n'ont pas fini de les payer, les masques manquants et les lits fantômes.

Je m'attends à ce quelque jour, un sociologue éclairé ou quelque économiste informé publie un article dont le titre sera « La dette Covid n’existe pas » et qui convaincra le gogo que l'on peut se débarrasser des milliards d'une dette aussi aisément que l'on sort ses poubelles.

13.
Ne pas oublier que Zemmour est un candidat sans parti. Il sera sans doute plus difficile de faire élire des députés zemmouristes qu'en leur temps les députés LREM. Je pense qu'une cohabitation Macron/majorité LR est fort possible.

A moins que Zemmour vide LR de sa substance et soit massivement rallié par des « transfuges », de la même manière que la trahison des idéaux de gauche a, en 2017, rallié bien des bonnes âmes à Macron.

14.
Quant à Arnaud Montebourg, il s'agite beaucoup mais risque d'en être pour ses frais. Ni crédible à gauche, ni crédible à droite. La place au centre godillot étant déjà prise par Bayrou, il n'a aucune chance. Supplanter l'UDI peut-être ? Je n'y crois pas.

Patrice Houzeau
Malo, le 8 novembre 2021.

 

 

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7 novembre 2021

M'ETANT CHIMERIQUE

M'ETANT CHIMERIQUE

1.
« A quatre heures du matin, l'été, / Le Sommeil d'amour dure encore » écrit Rimbaud, sauf si un moustique vient vous réveiller, ah le gueux.

A quatre heures, Zut fut réveillée par Michel Vaillant, son moustique actuel, à
Quatre pattes, plus tard Zut chercha sa deuxième chaussette défois qu'elle se serait faufilée sous le lit. Quatre
Heures ! Ce n'est pas une heure quand même pour les réveiller les gens
Du temps qui passe du temps qui passe du temps qui passe et le
Matin finit toujours par revenir et quand ce sera 
L'été, il y aura encore plus de moustiques se dit Zut en abandonnant sa quête toujours renouvelée de la deuxième chaussette.

Le temps passe et les matins se suivent après le
Sommeil toi de ce qui te regarde
D'amour c'est un fleuve ça l'Amour un fleuve d'Asie, et même le plus long fleuve de Sibérie (4354 km me dit Wikipédia)
Dure à cuire Zut ? Pensez-vous c'est un ange du paradis
Encore que cela m'inquiète un peu qu'elle se soit récemment mise à collectionner les haches.

2.
« Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte »
(Rimbaud)

Ô j'aime bien les Ô majuscules avec leur petit chapeau sur la tête
Cité citez mais n'oubliez pas les guillemets
Douloureuse, ô après les
ô minuscules ça fait comme des bouches avec les narines au-dessus
Cité à la menthe tiens je vais me faire un thé à la menthe
Quasi c'est loin moi je suis en Europe et je ne rêve pas de Chine
Morte i ferre son cheval et s'en va bien loin.

3.
« M'étant retrouvé deux sous de raison – ça passe vite ! »
(Rimbaud, « Une Saison en enfer »)

M'étant chimérique figuré bien des choses me suis
Retrouvé tout déçu des
Deux sous qu'il me restait (c'est pas beaucoup) deux
Sous pire encore j'étais aussi seul qu'os délaissé
De et deux font ce qu'ils peuvent je viens d'en retrouver deux autres ! la
Raison seule ne m'ayant point encore abandonnée
Ça va d'aller quand même me fis-je contemplant mes pâtes
Passe le temps et le café
Vite un café faut quand même que j'sois un peu réveillé.

4.
« Le vent de Dieu jetait des glaçons aux mares »
(Rimbaud)

Le vent je toi aurais-tu des raisons de te venger ?
Vent d'heures à ruminer on ne sait quelle hyperbole
De Dieu (tu hausses les épaules)
Dieu Dieu Dieu en voilà bien du tintouin pour si sotte raison
Jetait à la menthe olé ! Fis-je d'humeur à jeter les
Des à la face du monde puis-je mis des
Glaçons dans mon whisky et
Aux bons vieux dieux du rock n'roll je sacrifiai quelques instants Aux
Mares à l'américaine ironie les canards jactèrent quelque écho moqueur.

5.
« U, cycles, vibrements divins des mers virides »
(Rimbaud, « Voyelles »)

U Rayon tu songes aux vignettes colorées que tu dévorais jadis aux
Cycles fabuleux des aventures de Barbarella de Tif et Tondu d’Alix aux
Vibrements des onomatopées fusant sur les planches
Divins doux albums tu ne lisais pas encore Rimbaud ni Baudelaire #DeRien
Des ouvrages savants tu te fichais bien alors les
Mers veillent et les monts songent des adultes tu t'en moquais
Virides étaient les petits êtres d'ailleurs dont tu savais déjà qu'ils n’existaient pas.

Patrice Houzeau
Malo, le 7 novembre 2021. 

7 novembre 2021

NOTE SUR L'ARTICLE 4 TER DU PROJET DE LOI PORTANT DIVERSES DISPOSITIONS DE VIGILANCE SANITAIRE

NOTE SUR L’ARTICLE 4 TER DU PROJET DE LOI PORTANT DIVERSES DISPOSITIONS DE VIGILANCE SANITAIRE (octobre-novembre 2021)

« Par dérogation à l’article L. 1110-4 du code de la santé publique, aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19, pour la durée strictement nécessaire à cet objectif et jusqu’à la fin de l’année scolaire 2021-2022 au plus tard, les directeurs des établissements d’enseignement scolaire des premier et second degrés et les personnes qu’ils habilitent spécialement à cet effet peuvent avoir accès aux informations relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées et à leur statut vaccinal.

Ils ne peuvent procéder au traitement de ces données qu’aux seules fins de faciliter l’organisation de campagnes de dépistage et de vaccination et d’organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus. »

(« article 4 ter du projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire »).

On notera les précautions prises pour amener à ce qui n’est pas autre chose qu’un précédent assez étonnant dans les mesures qui protègent la vie privée des collégiens, des lycéens et de leurs familles : rien de moins que la levée du secret médical.

On notera que ces précautions nécessaires ne sont pas suffisantes puisque l’on a parfaitement compris qu’il se pourrait que l’exécutif tente à l’avenir de pérenniser ces « diverses dispositions de vigilance sanitaire », ouvrant ainsi la voie à une société de surveillance médicale généralisée.

On s’interrogera sur l’absence de précision sur le destinataire de la demande d’informations « relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées et à leur statut vaccinal. » S’il s’agit de l’Assurance Maladie, ou des services sociaux, voire de toute autre source de renseignements, il serait légitime de le préciser.

On s’interrogera sur le très flou « et les personnes qu’ils habilitent spécialement à cet effet » : de qui parle-t-on ? Nul n’est censé ignorer la loi, encore faut-il qu’elle ne fût pas sibylline.

« statut virologique », « existence de contacts avec des personnes contaminées », « statut vaccinal » : bigre, cela en fait des choses !

- « statut virologique » : c’est l’état de santé du sang. On ne voit pas en quoi cela regarde le chef d’établissement, et la notion de « statut sérologique » est ici abusive : permettrait-il aux chefs d’établissement d’être mis au courant de problèmes médicaux qui, hors-covid, ne regarderaient que le personnel médical ? La loi est ici trop peu explicite, et donc censurable.

« existence de contacts avec des personnes contaminées » : de quoi  parle-t-on ? Cercle familial ? cercle d’amis ? On imagine assez que le covid n’apparaissant pas par génération spontanée, l’élève contaminé l’a bien été quelque part. Si cette contamination a été faite en dehors de l’établissement scolaire ou non, voilà tout ce qu’à mon sens devrait savoir un chef d’établissement. Le reste relève du secret médical. On m’objectera que certains parents pouvant intervenir dans le cadre scolaire, ou venant simplement accompagner ou chercher leur enfant, il est dès lors nécessaire que le chef d’établissement soit mis au courant d’une éventuelle contamination intra-familiale, sauf que là ce n’est plus le secret médical de l’infirmière ou du médecin scolaire qui est remis en cause mais celui du médecin de famille, voire du médecin spécialiste. Et là, ça commence à faire beaucoup.

« leur statut vaccinal » : la vaccination n’étant pas obligatoire, on ne voit pas en quoi le statut vaccinal d’un élève non soumis à une obligation vaccinale intéresse le chef d’établissement. A bien y réfléchir, je me demande même en quoi cela regarde le médecin scolaire puisque justement, la non-obligation de vaccination protège le libre-arbitre de chacun.

La justification de cette errance législative (franchement, cet article 4 ter ne tient pas la route) se trouve dans le second paragraphe de l’article puisque cette levée partielle du secret médical vise à, je cite : « faciliter l’organisation de campagnes de dépistage et de vaccination ». Est-ce donc aux chefs d’établissement d’organiser des « campagnes de dépistage et de vaccination » ? Faut-il réellement que les établissements scolaires deviennent des dispensaires ? Et puis, ces fameuses « campagnes » évoquées par l’article n’annonceraient-elles pas de possibles vagues de dépistages rendus obligatoires et de vaccinations rendues tout aussi obligatoires par la multiplication des cas et le fait du Prince, voire du ministre.

Quant aux « conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus », on peut se demander, non sans inquiétude, si elles ne donneraient pas l’autorisation à Blanquer de couvrir ce qu’il a appelé lui-même de ses vœux lors de l’un de ses nombreux entretiens audiovisuels dont il a le secret, la trop fameuse éviction des élèves non-vaccinés, fussent-ils connectés au très soumis à la tentation des hackers russes Espace Numérique de Travail (selon Blanquer lui-même).

Patrice Houzeau
Malo, le 7 novembre 2021.

7 novembre 2021

MONDIALISATION TÊTE D'OIGNON

MONDIALISATION TÊTE D’OIGNON

1.
« Par les carreaux glacés, hélas ! mornes encor
L’aurore se jeta sur la lampe angélique »
(Mallarmé, « Don du poème »)

Par les si vous avez quelque chose à dire par
Les carreaux t’es te voilà bien pipé par les
Carreaux il venait de finir sa bière
Glacés car il faisait froid dans le dehors où il se trouvait maintenant
Hélas ! Tics et tocs divers lui retoquaient toutes ses tactiques
Mornes murs, mornes mines des quidams ; il se sentait muet
Encor et à cris (en lui, cette danse de sauvage).

L’aurore ange (qui a volé qui a volé qui a volé l’orange, l’orange du)
Se jeu t’as du bol, coco, t’y es ! Se
Jeta de secrets et pas bien mirifiques
Sur citron et amande amère
La mer si hier je suis allé voir la mer elle est toujours à la même place et la cantatrice chauve aussi
Lampe ah nous voilà très éclairés
Angélique je me disais bien qu’il y aurait un problème avec cette histoire d’ange là #CéDeSoulier

2.
« Claire fontaine où rossignole
Un rossignol jamais lassé »
(Nérée Beauchemin)

Claire de rien fait comme elle l’entend
Fontaine gniak gniak c’est une tenace…
Où loup ? Berlue !
Rossignole donc du coup vous hallucinez !
Un rossignol, c’est un livre invendu picon #bière qu’on vendra plus un
Rossignol elle vous rengaine sur les nerfs s’te chanson
Jamais thon ça à la poubelle du monde ne peut offrir que ce qu’elle a
Lassé on est pis de soulier comme de bien entendu.

3.
« L’existence de l’énergie noire est nécessaire pour expliquer diverses observations astrophysiques, notamment l’accélération de l’expansion de l’univers détectée au tournant du XXIème siècle. »
(Wikipédia, article « Energie noire »)

L’existence ce monde est bien étrange
De l’énergie à revendre les bipèdes, hyperactifs qu’ils sont, s’arrêtent jamais
L’énergie ah ça z’en ont les z’hommes zé les femmes zaussi
Noire pourtant est la perspective qu’on nous dit elle
Est bien noire, la futurance, avec tout ça qui s’réchauffe et tous ceux-là qui s’multiplient
Nécessaire me direz-vous, c’est là le sort de l’Humanité, et puis les si technologiques Américains nous sortiront de là, vous verrez
Pour voir on va voir s’qu’on va voir mais peut-être pas longtemps
Expliquer faut expliquer disent pédagogues et politiques de tout poil (à frire)
Diverses sont les nations en ce monde si diverses qu’il faut être naïf comme un marcheur ou quelque promeneur solitaire pour croire que l’on pourrait sans ni sang ni sueur ni larmes unifier tout ça. Mondialisation, tête d’oignon.
Observations… Le monde, ce sont des yeux des yeux des yeux et toujours plus d’yeux
Astrophysiques équations oh heureux ceux qui vous hantent sans voir passer les
Notamment heures heures heures politiques et tocs (toc qui c’est-y qui cogne ?)
L’accélération de tout not’ fourbi communicationnel pour parler la langue des allumés du design pédagogique voyez comme
De l’expansion universelle elle semble mimer le mouvement
L’expansion (me demande bien dans quoi)
De la vitesse à laquelle galope le cheval Univers car
L’Univers est un cheval, n’en doutez pas, à la crinière d’étoiles, ébrouant des bolides dans la prairie noire où
Détectée ils l’ont les hommes de l’art de comprendre les choses obscures
Au moins ça console de voir qu’il n’y a pas que des animateurs télés et des politiques corrompus en ce monde
Tournant si mal que
Du monde moi je me moque
XXIème fois que je vous le dis, ce
Siècle à venir je m’en bats les. #Brosse

Patrice Houzeau
Malo, le 7 novembre 2021.

5 novembre 2021

AH LEA JACTA LESTE ET AUTRES L'EUSSES TU CRU

AH LEA JACTA LESTE ET AUTRES L’EUSSES-TU CRU

1.
Douter que le réel existât autrement qu’en tant qu’impératif hypothétique ne signifie pas que, doutant de la réalité des transcendances, celles-ci existassent puisqu’il est que le réel est la condition de leur existence et non le contraire.

L’humain est la condition de la morale et non l’impératif catégorique la condition d’on ne sait quelle humanité rêvée et qui n’adviendra jamais que dans les songes des universalistes les plus niais et des mondialistes les plus acharnés.

Cet universalisme moralisateur, ce progressisme du politiquement correct n’est pas autre chose que le paravent d’un hyper-libéralisme décomplexé qui use de la morale (« nouvel humanisme » a même osé Le Drian) pour mieux vendre armes et mauvaise soupe.

2.
Quelque peu éméchée, Léa se laissa aller à quelques plaisanteries fort propres (si l’on peut dire) à réjouir un corps de garde. Le lendemain, le papa à Léa, mis au courant des fantaisies de sa fille, fronçant les sourcils, constata : « Ah ! Léa jacta leste… ».

3.
LES ANNEAUX TI L’EUSSES-TU CRU ?

Les anneaux de Saturne sont composés de particules de glace et de poussières. Galilée les observa pour la première fois en 1610. Par manque de temps, il ne put faire part de cette découverte au Conseil Scientifique de l’Education à Blanquer.

Les anneaux ti, l’eusses-tu cru ? que les
Anneaux ti, l’eusses-tu cru point ? que
De et deux font ce qu’ils ont à faire
Saturne plus ou moins rond les anneaux
Sont je n’y songe guère aux anneaux de Saturne
Composés sur l’étagère où il y a déjà plein de trucs et machins
De et deux font ni plus ni moins que
Particules – ôte-toi de là que je m’y mette
De glace à la crème j’aime bien ça mais la
Glace c’est défois qu’on glisse dessus pis qu’on s’y blesse
Et blessé que voulez-vous qu’on fasse
De pique et pique et colegram
Poussières tout n’est que poussières et on s’en fout bien qu’ce soit des poussières d’étoiles à nous les osses là sous la terre

Galilée qui fut dit-on partisan de « l’écriture mathématique du livre de l’Univers »
Les observa nos chats turnicoti-turnicoton dans la nuit leurs yeux à nos yeux brillent
Observa tant va tant va qu’à la fin se
Pour lèche le chat lu mots la
La la, la la la la on connaît la chanson
Première ce n’est donc pas d’aujourd’hui
Fois de moi-même je n’y comprends plus rien
En cette langue je me perds comme en langue étrange
1610 et dix de coin-coin.    

4.
« une perte de masse même petite à l’échelle humaine peut dégager une quantité considérable d’énergie »
(Wikipédia, article « E=MC² »)

UNE PERTE OUI UN PERTUIS

Une perte oui, un pertuis est un détroit une
Perte oui et anciennement le mot pertuis désignait une ouverture, un trou
De souris donc fais pas ta tête de Malpertuis le roman fantastique de Jean Ray conta d’un lieu qu’il fut un étrange passage
Masse de pique c’est mauvais signe
Même petite t’as des secrets en-as-tu beaucoup ?
Petite tas d’os se ment-elle la jolie ?
A l’échelle je monte à
L’échelle je grimpe à l’échelle
Humaine qu’est-ce donc que ce songe ?
Peut peuh tu as encore trop bien dîné ce soir et tu cauchemardes
Dégager dégagez ombres de mes nuits
« Une nuit que j’étais à me morfondre dans quelque pub anglais » chanta Gainsbourg
Quantité forcé puisque je rêve que j’suis en rosbifferie
Considérable c’est vrai que le Royaume-Uni ce n’est pas rien
D’énergie vais Où ça ? me coucher j’suis fatigué.

Patrice Houzeau
Malo, le 5 novembre 2021.

4 novembre 2021

UNE NOUVELLE NUIT A L'ASSEMBLEE NATIONALE

UNE NOUVELLE NUIT A L'ASSEMBLEE NATIONALE

1.
L'économie est en surchauffe (le son du canon l'emporte à la Bourse), la main d’œuvre manque, la hausse des prix des matières premières entraînera une inflation. C'est le moment pour les syndicats de peser de tout leur poids.

2.
Je n'apprécie guère Macron mais les difficultés à venir ne lui seront pas toutes imputables. Il n'est responsable ni de la pandémie ni de la hausse des prix des matières premières mais, face aux difficultés, il pourrait manquer d'argent magique.

Et j'ai comme l'impression que sans le recours au « quoi qu'il en coûte », la politique du gouvernement, en fait, ne tient pas tant que ça. Il devra alors recourir à une rigueur budgétaire qui pourrait lui faire perdre les présidentielles.

3.
Ce que sans doute craint Macron, c'est un variant soudain qui échapperait à l'immunité vaccinale. Ce serait un retentissant échec et la fin de sa carrière politique. D'où l'excès quasi kafkaïen de précautions (prolongation des pleins pouvoirs sanitaires jusqu'au 31 juillet).

Dans la crise sanitaire du covid, le président Macron a considéré qu'il était en droit d'user des pleins pouvoirs sanitaires, ce qu'il fait tout en surveillant les humeurs d'une opinion publique fort prompte à brûler ce qu'hier elle applaudissait.

S'il réussit, à lui la gloire ; s'il échoue, à Dieu vat !

4.
Le refus obstiné de la part du gouvernement et de ses députés marionnettes d'avancer la date butoir de l’exercice des pleins pouvoirs sanitaires par l’exécutif du 31 juillet 2022 à la mi-février cache certainement quelque chose, mais quoi ? La peur des législatives ?

Il sera tout de même difficile à LREM de faire campagne en se prévalant du respect des libertés individuelles. A moins que LREM considère que toujours plus de pressions sanitaires et toujours plus de décisions technocratiques en sont la meilleure expression.

5.
Ce à quoi j'assiste en ce moment à l'Assemblée Nationale (3 nov. 2021) est une parodie de démocratie. L'opposition argumente avec talent pour amender le texte dit de « vigilance sanitaire » face à une majorité qui rejette tout, en bloc, baraque foraine, tir aux pigeons.

6.
Cette affaire de pass, de vigilance sanitaire et de vaccination des mineurs devient réellement inquiétante. Le gouvernement aurait-il en sa possession des indices d'un pire épidémique à venir qui l'obligerait à encore plus de restrictions ? Je m'interroge.

7.
Ce que craint l'opposition, c'est que le pass sanitaire soit devenu un outil de contrôle social. Ce qu'affirme la majorité, - ah, la ministre Bourguignon dit n'importe quoi concernant le « non-port, de fait, du masque dans les trains » (?) – c'est qu'il est toujours un outil de vigilance.

8.
Je plains les députés LREM. Pour l'instant, ils passent pour des pantins et des sots. Si la situation sanitaire devait se détériorer malgré ou à cause de leur excès et de leur manque de « vigilance », ils passeraient vite pour des personnes peu recommandables.

9.
La Macronie a-t-elle conscience qu'en 2022, le bilan économique de Lionel Jospin n'était pas mauvais et que pourtant, il n'a pas passé le premier tour des présidentielles ?

10.
Le Pfizergate déclenché par une « lanceuse d'alerte » relayée par le British Medical Journal et Le Figaro (entre autres) sème le trouble sur la fiabilité des essais cliniques réalisés pour le compte du laboratoire Pfizer. Un épouvantable scandale est-il sur le point d'éclater ?

11.
En l'état actuel des débats, on ne sait pas si le pass sanitaire sera conditionné à une troisième dose de vaccin. Il semble dès lors qu'avec la loi dite de « vigilance sanitaire », qui de fait donne les pleins pouvoirs au gouvernement, cette troisième dose puisse devenir quasi obligatoire sans même qu'il y ait débat devant l'Assemblée.

12.
Les débats à l'Assemblée Nationale de cette nuit (3 novembre 2021) mettent en lumière, parfois cruellement, les incohérences de la politique sanitaire du gouvernement : sanctions abusives, atteintes au secret professionnel ainsi qu'au fonctionnement des services publics...

13.
La levée du secret médical dans les établissements scolaires est vivement critiquée par l'opposition qui craint que l'école devienne un lieu de tri et de contrôle des familles. Blanquer, s'il est un honnête homme (intellectuellement s'entend), devrait s'y opposer.

Cette mesure prévue dans la loi (Article 4 Ter) autorise les chefs d'établissement à avoir accès au statut vaccinal des élèves. Le rapporteur a tenté de répondre en mêlant cas particuliers (élèves souffrant de pathologies) au cas du vaccin anti-covid. Rabroué par l'opposition, il a interrompu sa piètre argumentation.

La ministre Bourguignon a repris le flambeau en arguant qu'il y aurait un décret d'application pris en Conseil d'Etat après avis de la CNIL et que cet accès du statut vaccinal permettrait de maintenir les classes ouvertes. Le Conseil Constitutionnel jugera.

14.
Le MoDem Philippe Vigier, lors des explications de vote, n'était pas loin de sous-entendre que le Parlement aurait peut-être à se réunir à nouveau pour, d'ici quelques semaines, voter un nouvel Etat d'urgence sanitaire et a rappelé que la France était maintenant un des pays qui, face au covid, s'en sortait le mieux. Peut-être, mais ce n'est même pas encore tout à fait sûr, et puis l'addition risque d'être bien lourde.

Patrice Houzeau
Malo, le 4 novembre 2021.

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