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BREFS ET AUTRES
15 août 2021

UN CHAT EST-IL ENCORE UN CHAT ?

UN CHAT EST-IL ENCORE UN CHAT ?

  1. Va-t-il falloir bientôt apprendre à ne plus appeler un chat un chat ? Le grand Bienveillant est irrité. Son puzzle en même temps, une maladie mystérieuse en a éparpillé les pièces. La voix pastorale qui sort des lucarnes étranges tour à tour endort et alarme. La France crache.

  2. Les ennemis de Marianne sont dans la place. Ils rêvent de la lapider. La vidéo sera évidemment virale et ravira ceux qui ne croient plus ni en Molière, ni en Voltaire, ni au rire de Bertrand Russel.

  3. Les ennemis de Marianne sont dans la place. Ils progressent dans la fumée des sociologies subventionnées et les yeux fous des enfants perdus. Les haies vives des arguties et des plaidoiries les protègent.

  4. Tout sphinx qui ne pourra se justifier d'un pass sanitaire se verra interdit de sphingerie. Tout mobile et perspicace qui ne sera pas vacciné ne pourra se déplacer et exercer sa perspicacité qu'entre les murs de sa raison.

  5. Le grand Bienveillant est aussi énigmatique qu'un pain-surprise. N'ayant aucune idée qui lui soit propre, il adhère à celles qui courent le plus vite, pourvu qu'elles n'empêchent pas la bonne marche des affaires.

  6. Les ennemis de Marianne sont dans la place. Des pédagogues aveugles les soutiennent et sont prêts à les laisser dégainer leurs symboles, le par cœur de leurs sophismes et leurs pudibonderies dans les lieux mêmes où naguère encore on étudiait Tartuffe.

  7. Pour l'heure, le vertical Bienveillant tente de se faire passer pour le sauveur d'une république menacée par les factieux. Pour calmer les esprits, il puise dans un panier percé qu'il appelle corne d'abondance. Nous paierons les trous.

  8. En serons-nous bientôt réduits à la servitude et à l'isolement volontaires ? Ou tout cela n'est-il que le mauvais résultat d'une overdose de poudre de perlimpinpin qui se dissipera avec les présidentielles ?

  9. Le problème de Macron, c'est qu'il court vite, mais dans tous les sens. Il est tout dispersé, s't'homme-là.

  10. Dieu est aussi mort que nous ne sommes que poussière. La religion ? Poésie qu'on a eu le tort de prendre au sérieux, et la poésie n'étant jamais que l'exploitation esthétique des possibilités d'une langue, les poètes ne sont pas plus tenus à la vérité que le canard dans sa mare (à bout, bout d'ficelle, et cèle le riz, et cache le chat).

  11. Le Pass Sanitaire n'a de sens que s'il permet d'endiguer la contagion, or, s'appliquant à certains lieux (bars, restaurants etc...) et pas à d'autres (métro, TER, et quid des écoles ?), son but premier n'est donc pas d'endiguer mais de contraindre. On en déduira que pour arriver à un résultat, et en vertu de la doctrine Macron lui-même, on peut promouvoir une solution en usant d'une contrainte. La leçon sera retenue et son application existe déjà : c'est le droit de grève.

    Patrice Houzeau
    Malo, le 15 août 2021.

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10 août 2021

REANIMATION DES FANTÔMES

REANIMATION DES FANTÔMES

1.
« la rotondité de l’instrument symbolise l’univers, son rythme, »
(Michel Onfray, « Cosmos »)

« la rotondité de l’instrument symbolise l’univers »… on flanque des symboles partout… sinon, absurde, le réel… l’objet détaché de sa valeur symbolique est en trop… reste le « rythme »… la sensation, le corps, la danse… le Spectacle.
L’inflation symbolique masque le réel, qui soudain se révèle… frappe, foudroie… l’inflation monétaire tue la monnaie et rend au réel son véritable prix, celui de la rareté naturelle… dès lors, semble en trop, le bipède… la dictature se base sur cette rareté, et dévalue l’humain…

2.
« le temps que l’on est agité de quelque passion, ou que »
(Malebranche, « De l’imagination »)

« le temps que l’on est agité de quelque passion »… c’est qu’le temps passe… traversé de passions… que c’est bête… éclairs… peut-on être raisonnablement passionné ?... Collectionneur, celui qui use de sa raison pour… Les humains sont-ils passionnants ?... Etrange question.

3.
« Dieu à une distance infinie pour le concevoir »
(Simone Weil, « La Pesanteur et la Grâce »)

« Dieu à une distance infinie pour le concevoir »… peut-on être trop près de Dieu ?… genre l’autre Icare qui tombe en torche… être trop près de Dieu attire-t-il le démon ?... je suis assez tenté de le penser… se rapprocher du démon n’attire pas Dieu, mais toujours plus d’ombres.

4.
« Quand le Verbe est devenu une religion, la Nature est devenue l’ennemie de prédilection. »
(Michel Onfray, « Cosmos »)

Sac à malices, le Verbe… on en sort tous les dieux, toutes les idéologies, toutes les armes… plus la bipédie perspicace croît et se multiplie, plus elle s’arme… notre époque sent le danger… elle fait dans le gri-gri coopératif, résilient, bienveillant… En face, l’hyperpuissance et ses virus.

L’arme la plus puissante est sans doute celle de la Nature elle-même. Qui arrivera à contrôler l’armement bactériologique contrôlera le monde. Cela arrivera-t-il ? Ce n’est guère douteux. En raison de la rareté naturelle, ce moteur de l’Histoire, sinon sa définition. C’est bien l’invisible qui nous tuera.

5.
L’Univers est sans préhistoire. Son origine dépendant de son Histoire, elle est comme le chat dont on ne sait s’il est vivant ou mort… Nous faisons comme s’il y avait une origine et comme s’il n’y en avait pas… Entre l’être et l’existant qu’ça diffère. Dieu est un mort-vivant.

6.
« réflexion, si cette réponse qu’ils font d’ordinaire sur la »
(Malebranche)

« réflexion, si cette réponse qu’il font d’ordinaire sur la »… les gens disent toujours la même chose… qu’ils s’écartent des répliques attendues, alors y a quelque chose qui n’va pas… la littérature attendue plaît… l’inattendu littéraire dérange, gêne, irrite, fascine.

7.
« pour centre ou lui-même ou un être particulier »
(Simone Weil, « La Pesanteur et la Grâce »)

Je regarde, écoute Jane Birkin dans une émission de 1987… « Ex-fan des sixties »… Je sais que Jane Birkin existe, que l’auteur de la chanson (Serge Gainsbourg) a existé… La Jane Birkin que je contemple n’est plus la Jane Birkin actuelle… la Jane B. de 1987 est une image, un fantôme, au cœur de l’être.

Pour chasser les fantômes du cœur de l’être, pour se débarrasser de toute hantise, de toute fascination, les humains ont créé Dieu, celui qui accueille les âmes. Le cinéma est un paganisme. Il réanime ces fantômes, ravive la fascination.  

8.
« la penser ; après lui, l’homme ne sera même plus un souvenir »
(Michel Onfray, « Cosmos »)

« la penser »… la réalité, … échappe toujours au langage… d’où une codification de plus en plus rapide du réel… d’autant plus accélérée qu’elle semble viser à la magie, au transhumanisme… le bipède perspicace tenterait-il d’échapper à l’anéantissement attendu ?

Le bipède perspicace tenterait-il d’échapper à l’anéantissement attendu par le transhumanisme ? La magie par la technologie ? Le diable en rira-t-il encore longtemps après que l’humain aura disparu ?

Patrice Houzeau
Malo, le 10 août 2021.

10 août 2021

N'A DE SENS QUE PARCE QUE L'HISTOIRE

N’A DE SENS QUE PARCE QUE L’HISTOIRE

1.
L'humain a fabriqué le diable lequel fabrique des sciences occultes auxquelles il ne croit pas.

2.
« Cette phase d'accélération accélération accélération est exactement l'analogie du big bang... »
(David Elbaz, « L'Univers est-il une illusion ? », conférence)

« Cette phase d'accélération accélération accélération est exactement l'analogie du big bang »... Serait-on infiniment coincé dans un infini de phases répétitives... Dieu joue-t-il du synthétiseur ?... Dieu est-il répétitif ?  Que penser de Philip Glass ?...

3.
« Ce serait une illusion de croire qu'il faut changer vos lois quand vous voyez quelque chose qui ne colle pas avec vos lois, parce que cette illusion peut-être provoquée par quelque chose d'invisible »
(David Elbaz, « L'Univers est-il une illusion ? », conférence)

Le législateur vit-il dans l'illusion des lois qu'il ajoute, croyant ainsi agir efficacement sur le social et ne faisant que le rendre toujours plus opaque et difficile à gérer, de telle sorte que, comme nous le voyons actuellement, les troubles se succèdent aux troubles ?

4.
« et donc, l'effet peut rétroagir sur sa propre cause »
(Etienne Klein évoquant la notion de « temps cyclique », « Peut-on voyager dans le temps ? », conférence)

« l'effet peut rétroagir sur sa propre cause »... ce qui n'est pas vrai dans le temps... cependant cela sera comme si cela n'était pas... Les dieux que nous avons créés pour aveugler cette inéluctabilité de l'anéantissement des causes ne sauraient échapper à leurs noms.

L'humain est celui qui nie sa propre cause. Être de culture, il a tenté de faire de la Nature un outil (jusqu'à songer à coloniser l'Espace) et tente maintenant, via le transhumanisme, d'être le dieu de sa propre espèce. Le surnombre lui en laissera-t-il le temps ?

5.
Pas de préhistoire de l'Univers. En expansion, l’univers, à la manière d’un code pour lequel rien n’existe en dehors de lui. Les mathématiques ont-elles un sens en dehors des mathématiques ? Une langue a-t-elle un sens en dehors de sa grammaire ? La pluralité des univers est constituée d’exhaustivités qui n’en finissent pas d’être exhaustives.

6.
La somme de tous les événements d’une Histoire qui ne finit pas tend vers l’infini. Si Dieu est un conteur, son infinité dépend de l’infinité des histoires dont il est l’origine, de telle sorte qu’il n’a de sens que parce que l’Histoire se poursuit.

7.
« Et ceux qui croient que la lune est telle qu’elle leur paraît, se détromperont facilement s’ils la regardent avec des lunettes d’approche si petites qu’elles soient »
(Malebranche, « De l’imagination »)

8.
« les uns et les autres dans les pensées où ils sont »
(Malebranche)

« les uns et les autres dans les pensées où ils »… quoi qu’il font, quoi qu’ils font donc dans leurs pensées… les uns… les autres là… zerrent, labyrinthent, spéculent, font des plans sous la comète, bâillent pis s’endorment tandis que tourne le monde tourne.

9.
« représentations qu'elles sont intimes, ou qu'il n'y a que moi qui »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques », 251)

« représentations qu'elles sont intimes, ou qu'il n'y a que moi qui »... ça s'agite au jardin... s'qu'ils ont dans la tête, les gens, vaut mieux pas savoir... le social agite les démons... le « vivre-ensemble », usine à monstres... fatal, les gens s'méfient les uns des... zont raison.

10.
« Car la pensée magique nourrit la nourriture. »
(Michel Onfray, « Cosmos »)

« Car la pensée magique nourrit la nourriture.»…« étalages de boucherie » dit Onfray,… « Non loin », dit-il, « les petites boutiques des sorciers » … « guérisseurs »… « médecins traditionnels ». Genre film d’épouvante… chair, douleur, sang, magie noire.

11.
« ne remontent jamais aux premières notions des choses »
(Malebranche, « De l’imagination »)

« ne remontent jamais aux premières notions des choses »… l’actuel leur suffit… ils manquent l’essentiel… la complexité des causes… leurs solutions sont sans passé ni avenir… l’humain court après sa chute, comme un animal poursuivant sa proie ne voit pas l’abîme où…

Patrice Houzeau
Malo, le 10 août 2021.

8 août 2021

CAR TEL EST LE COIN-COIN

CAR TEL EST LE COIN-COIN

« Il se pencha sur la comtesse d’un air inquiet et lui adressa une série de phrases particulièrement dénuées de sens. »
(Agatha Christie, traduit par Miriam Dou-Desportes, « Les sept cadrans »)

1.
« ce jour-là et elle réalisait que le temps et la distance »
(Agatha Christie, « Les sept cadrans »)

« ce jour-là et elle réalisait que le temps et la distance »… qu’elle devrait trouver une horloge à hanter, et quelque château à y flotter… mais ça si c’est une fantôme, car sinon elle a autre chose à faire (ménage, courses, repas à préparer, couteau à aiguiser, viande viande viande).

2.
« répondit la comtesse qui sortit un long fume-cigarette »
(Agatha Christie, « Les sept cadrans »)

« répondit la comtesse qui sortit un long fume-cigarette » et comme elle ne fumait pas, il se demanda si elle était bien comtesse, alors qu’en fait elle n’était jamais qu’une ligne dans un roman policier qu’il n’aurait pas le temps de lire avant que le grand Cric crack le croque.

3.
« les jeunes filles d’aujourd’hui n’ont plus les cheveux »
(Agatha Christie, « Les sept cadrans »)

Dame Agatha l’avait suspecté dès « The Seven Dials Mystery » (1929) : le grand complot des cheveux des jeunes filles d’aujourd’hui était alors déjà en route, et à vrai dire les choses n’ont fait qu’empirer de sorte qu’en 2021, l’Etat dut instaurer un Pass sanitaire.

4.
Vous souvenez-vous de l’énigme posée à Colombo dans je ne sais plus quel épisode (je vais pas chercher car je regarde « Boeing-Boeing », avec Tony Curtis et Jerry Lewis) : 3 sacs de pièces dont un de fausses, une seule pesée, comment savoir quel est ce sac de fausses (une pièce fausse pesant 50 grammes de moins qu’une vraie) ?

5.
« -On vous découvrira si on ouvre la porte. »
(Agatha Christie, « Les sept cadrans » [kicéty kidiça ? je sais pas])

« On vous découvrira si on ouvre la porte », dit-il au cadavre dont il s’aperçut soudain qu’il remuait encore alors qu’il comptait le ranger dans son placard à cadavres donc comment qu’il allait faire vous ne le saurez pas dans le prochain épisode que je n’écrirai pas parce que tel est le coin-coin.

6.
On dit que les éléphants ont beaucoup de mémoire. Un éléphant est capable retenir des milliers de vers shakespeariens. Par contre, il ne peut les réciter. Churchill, dit-on le pouvait. Impossible cependant d’envoyer un éléphant ou Churchill à sa place à un examen.

7.
La couverture d’une édition de poche de « L’Heure zéro », d’Agatha Christie : sur des rochers galets bouts d’rocs d’roches j’sais pas un poisson à moitié dévoré et une corde. Ce n’est point un hareng saur, ni une ficelle, mais ça me fait tout de même penser aux gaufres.

8.
Une série de décisions dont les conséquences pas toujours prévisibles imposent d’autres décisions lesquelles induisent du pas toujours prévisible jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien et que l’on ne puisse faire autrement que de faire appel à l’armée. Cela s’appelle l’Histoire.

9.
« dit un bruit de pas dans l'escalier, et Mme Renauld »
(Agatha Christie, « Le Crime du golf »)

« dit un bruit de pas dans l'escalier »... qu'on l'a bien entendu, elle et moi, le bruit de pas dans l'escalier. Ça descendait... On s'est regardé... J'ai ouvert la porte... personne... pas Mme Renauld, pas Johnny, pas Hugo et sa table qui tourne... Mystère à Hondeghem.

10.
« penchant pour les sciences occultes. Elle porte des amulettes et des scarabées »
(Agatha Christie, « le Miroir du mort »)

« penchant pour les sciences occultes »... z'y croient, quidams, la confrérie des Ombres... tables qui tournent... grand immense Complot Covid de l'Ordre Mondial et autres spectrales fumeuses... bah ça fait vendre « amulettes et scarabées »... bizness, le hin-han occultiste...

11.
« elle venait d'apprendre qu'elle ne pourrait plus »
(Agatha Christie, « Le Miroir du mort »)

« elle venait d'apprendre qu'elle ne pourrait plus »... comment aurait-elle pu savoir ?... a ouvert la porte... Elle était là, brune, pâle, blanche en longue robe noire, en longs cheveux noirs, noire comme la pluie dans la nuit... murmura...

Patrice Houzeau
Malo, le 8 août 2021.




 

6 août 2021

AUSSI MORT QU'UN DIEU

AUSSI MORT QU'UN DIEU

1.
Parce qu'il est plus coercitif qu'autre chose, le Pass Sanitaire est infantilisant et humiliant, voire inquiétant. Je comprends les personnes vaccinées qui, à partir de lundi, n'iront plus au café, ni au restaurant, ni au cinéma.

2.
« Je les vois dès maintenant (encore qu'au travers du médium) »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques, 102)

« Je les vois dès maintenant »... c'est ce que suppose l'emploi du verbe « voir »... Si l'on emploie le verbe « voir » au sens de « prévoir », le « dès maintenant » se charge d'évidence spéculative.

3.
« Car elle [la philosophie] ne saurait non plus le fonder [l'usage réel du langage] »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques, 124)

« Car [la philosophie] ne saurait fonder [l'usage réel du langage] »... Les concepts n'abolissent pas la langue courante... la langue des évidences journalières... et qui n'use que des concepts pour penser se fait le roi d'un royaume ridicule.

Une philosophie qui prétend régenter l'usage réel du langage, et qui, allant au-delà de la déconstruction, prétend fonder une sorte d'éthique de la langue, est bien prête de sombrer dans la censure et l'ordre moral pour, in fine, en arriver à la novlangue des efficacités redoutables.

4.
« personne ne sache si autrui n'a pas également ceci ou quelque chose d'autre. »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques », 272)

« personne ne sache si autrui n'a pas également ceci ou »... ce qu'il a, autrui, ce qu'il voit et sent réellement, on ne peut le... Le sait-il lui-même ?... de parfaits inconnus parlant à de parfaits inconnus une langue raisonnable... la convention sociale, une ignorance radicale.

5.
Dieu nous a laissé nous débrouiller... nous a laissé nos fils ô pantins... qu'on s'emberlificote, s'étrangle avec...

6.
« on s'imagine telle heure, ou telle autre, et enfin on s'en tient »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques », 607)

« on s'imagine telle heure, ou telle autre »... en l'absence de montre, y a doute... l'humain est imaginatif, d'où ses erreurs... « et enfin, on s'en tient »... faut bien prendre un parti... le camp de telle heure... et le Temps étant une convention, ontologiquement, on erre, incertain.

7.
« quel est l'objet de la peinture (le tableau qui représente l'image »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques », 518)

Quel est l'objet de la peinture (le tableau qui représente l'image », c'est entendu depuis longtemps... le réel de la peinture est la peinture... Oui, mais pourquoi avons-nous tant besoin de ce rapport au réel que nous nommons « fiction » ?

Le réel de la peinture, du cinéma, de la littérature n'est pas seulement la peinture, le cinéma, la littérature, mais le réel des fantômes qui s'y agitent... le réel est aussi mort qu'un dieu... et très puissantes ses manifestations.

8.
« c'est la nature des signes essentiellement nécessaires qui énonce d'elle-même. »
(Wittgenstein, « Tractatus logico-philosophicus », 6.124)

Nous croyons décider de ce que nous disons, et ne faisons que débiter un programme induit par « la nature des signes essentiellement nécessaires »... animaux grammaticaux...

9.
Si j'étais encore plus de mauvaise foi, j'écrirais : Conte de fée... un méchant poison parcourt la planète... Vous mourrez tous !... mais heureusement, deux (ou trois) piqûres d'un antidote puissant et le poison ne vous fera rien... Vous y croyez, vous ? Bin moi, j'y crois quand même même si tout d'même hein...

10.
« Et si les choses se comportaient tout autrement qu'elles se comportent effectivement »
(Wittgenstein, « Investigations philosophiques », 142)

« L'effectivement », c'est ce que je perçois... Mais les choses se comportent-elles réellement de la manière dont je le perçois ? Parce que nous pensons que cela a du sens, nous en concluons un peu vite à leur réalité... d'où les utopies politiques... et les machiavélismes...

11.
Je n'oublie jamais que « 1984 » est un roman pessimiste, voire désespérant.

Patrice Houzeau
Malo, le 6 août 2021.

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6 août 2021

ON FAIT COMME I DIT ON LUI EN VEUT

ON FAIT COMME I DIT ON LUI EN VEUT

 

  1. Si ça se trouve, étant donnés la contagiosité du Virus, vaccin ou pas, mes antécédents (tabac, patates barbaque, café toute la sainte journée, glouglou défois), les prédictions à Véran, j'vas crever tantôt... Zut... J'm'y attendos point... faut que j'fasse mon testament. J'ai pas grand' chose : tout mon mépris aux politiques, ça ira ?

  2. « Here was another puzzling question ; and as Alice could not think of any good reason, »
    (Lewis Carroll)

    « Here was another puzzling question »... le réel est plein d'embarras questionnant... ça puzzle nos comprenettes... on finit par hausser les épaules... qu'on est comme l'Alice « as Alice could not think of any good reason »... s'échappent, les bonnes raisons, les justes causes...

  3. « Hardly knowing what she did, she picked up a little bit of stick, »
    (Lewis Carroll)

    « Hardly knowing what she did »... du reste, on peut se demander si Alice sait bien ce qu'elle fait quand elle fait ce que Lewis Carroll écrit qu'elle fait... l'est dans un trip logico-littéraire, Alice... du coup, « she picked up a little bit of stick »... ça sert quand y a un chiot.

  4. « But I'm not used to it ! » pleaded poor Alice in a piteous tone. »
    (Lewis Carroll)

    « But I'm not used to it ! »... à ça qu'on passe son temps à s'habituer... (A ça, à ça, fait le Chœur quelque part dans ma caboche)... dès qu'on croit qu'on maîtrise Patatras ! Ça change, varie... Poum ! Un virus débarque, faut qu'on s'adapte...

  5. Poum ! Un virus débarque, avec son gang de Variants, faut qu'on s'adapte... Heureusement, y a Macron à la télévision, i nous explique tout bien... faut s'vacciner, faut un Pass, faut être solidaire... on pense Bin Flûte alors... on fait comme i dit... on lui en veut.

  6. L'influence du Bohemian Club, j'y crois pas... Si ça se trouve, c'est juste une bande de milliardaires qui s'boissonnent en compagnie de plus en moins putes... Macron en fait-il partie ? D'abord, j'crois pas qu'il boive et puis, pour les filles... chaipas... pas son genre.

  7. « I mean what I say, » The Mock Turtle replied in an offended tone »
    (Lewis Carroll)

    « I mean what I say »... on ne peut mieux dire... après y a toujours un disciple de Wittgenstein passi-passant par là qui va vous regarder zarbi et vous en flanquer du puzzle spéculatif... souvent c'est juste du troll à deux neurones...

  8. « The reason is, » said the Gryphon, « that they would go with the lobsters to the dance. »
    (Lewis Carroll)

    Y a toujours ça qu'on cherche, du « The reason is », pis défois on s'aperçoit qu'c'est juste qu'on voulait aller danser avec les homards qu'on se retrouve dans les complications... La grande raison des gens, c'est qu'ils se reproduisent... défois zont bien du mal sinon, à se justifier d’exister... même qu'en fait, se posent même pas la question.

  9. « for her neck kept getting entangled among the branches »
    (Lewis Caroll)

    « for her neck kept getting entangled among the branches »... Alice emberlificotée aux feuillages... serpente son cou, la tête qu'elle doit faire, chevelure qui bruisse, feuilles qui glissent le long de sa peau toute allongée... Pas du gâteau, l'imaginaire, ou alors, très étrange.

  10. « So she sat on, with closed eyes, and half believed herself »
    (Lewis Carroll)

    Comme ça qu'on finit défois je pense... comme Alice au bout de l'aventure... les « yeux fermés et se croyant presque ».

    Patrice Houzeau
    Malo, le 6 août 2021.

6 août 2021

ON SAIT RIEN ON A RIEN VU MAIS ON JUGE

ON SAIT RIEN ON A RIEN VU MAIS ON JUGE

  1. « le tribunal qui est en nous : dans l’exemple ci- »
    (Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

    « le tribunal qui est en nous »... c'est qu'on est juge suprême... on sait rien, on a rien vu, mais on juge... on condamne... du Robespierre dans nos tronches, du Saint-Just terrible... le pauvre Macron, pourtant pas plus qu'un, en fait les frais... on s'en fout.

  2. « Le Père ne juge personne mais il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5, 22)... l'Être ne peut juger sans cesser d'être, et ne peut juger sans se déjuger... serait quand même juge et partie, le Créateur... c'est l'humain qui juge, d'où l'imperfection...

  3. « mensonge, à ses risques et périls, dût-il en résulter »
    (Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

    « mensonge, à ses risques et périls »... c'est l'politique, il ment comme il s'inspire... « dût-il en résulter »... bah il passe pour un clown, l'est payé pour... faut bien qu'les impôts servent à la production en série des clowns institutionnels... y a des grandes écoles pour.

  4. Amusante anecdote de la comtesse de Ségur (j'écoute France Culture) demandant son âge à un jeune homme qui lui répond ; « J'ai un an de moins que ma mère. » Surprise de la comtesse, explication du jeune homme : » Oui, j'ai vingt-neuf ans et ma mère dit qu'elle en a trente. »

  5. « pour peu que nous lui découvrions quelque intérêt »
    (Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

    Très juste notation dans Schopenhauer... demandez son avis à quelqu'un... on s'en méfiera « pour peu que nous lui découvrions quelque intérêt »... Sommes dans ce cas : experts et politiques suspectés probablement à tort hein d'avoir quelque intérêt financier dans Pfizer...

  6. Parfois, quand j'écoute des gens de talent, je mange du saucisson : faut bien compenser.

  7. Notre siècle est très moral. C'est le retour des engagés. Solidarité obligatoire. Pas le droit de dire que ce ne sont pas tes affaires. Lié aux autres... Le retour des Engagés et le Triomphe du recours en Justice... Chacun finira condamné pour une parole ou l'autre... on perd sens...

  8. « qu'elle prend pied dans les âmes. Chaque religion »
    (Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

    « qu'elle prend pied dans les âmes »... une bipédie, la religion... En marche, en route, qu'il se met, le prophète... raconte ses histoires en chemin... quand ça suffit pas, il fait des miracles... les présidents de type « humaniste français » font pareil... et vendent des armes.

  9. « gredin qui fait souffrir des animaux le paie »
    (Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

    « gredin qui fait souffrir des animaux le paie »... le vif conscient, c'est ontologiquement d'la souffrance... comme on s'en rend bien compte, maintenant, on entre dans « l'ère du Soin, du Care »... avec une certaine hypocrisie... la bienveillance fait vendre.

  10. « Cette théorie de Kant, de la coexistence de la liberté avec la nécessité »
    (Schopenhauer, « Le Fondement de la morale »)

    « de la coexistence de la liberté avec la nécessité »... Le Pass Sanitaire vendu comme un impératif kantien... sanitairement peu probant, on sait bien que son but premier est de pousser au vaccin... on en arrive aux stimuli sociaux ... c'est ça qui inquiète, la morale qui ruse.

    Patrice Houzeau
    Malo, le 6 août 2021.

6 août 2021

RENDS-MOI MA PERRUQUE, LUCIFER

RENDS-MOI MA PERRUQUE, LUCIFER

1.
Ne tirez pas sur le pianiste ; il se suicidera bien tout seul.

2.
Les événements se foutent-ils de nous ? Assurément. Rien de plus indifférent aux heurs et malheurs des humains que les événements. Une fois que les poètes ont disparu, et les autres aussi, les événement continuent d'enquiquiner les vivants. On appelle ça l'Histoire.

3.
« parmi eux avec égalité d'âme et c'était une »
(Henri Michaux)

« parmi eux avec égalité d'âme et c'était une »... une quoi, une belle plante ?... une belle égalité d'âme dans un beau jardin... ah oui, peut-être... ou alors c'est une belle plante très difficile à vivre... mon égalité d'âme elle est toute froissée alors, et ronchonne...

4.
« Voici qu'est venue l'Epoque dure, plus dure »... c'est de Henri Michaux, ce début... nos prédécesseurs ont connu bien des malheurs, des guerres... on n'a pas à se plaindre, nous, on vit en paix... bon, paraît qu'on pourrait bien crever d'un virus historique, qu'on nous dit tous les matins à la radio.

5.
« Des peuples, les uns gagnaient, les autres »... et voilà toute l'économie de la planète... zavez compris hein... mais faut pas le dire... ça fait pas trop « nouvel humanisme » à Macron, de le dire que les pays riches vivent sur le dos des pays pauvres.

6.
« zon, ils en venaient à s'atténuer et je vivais »... ça défois, quand c'est zon, c'est zon, mais bon, souvent, comme dit Michaux, ça « s'atténue » dans la zonerie, c'est moins zon qu'on croit... qu'est-ce que vous voulez ? Faut bien que zonesse se passe...

7.
« de l'homme, au pied de l'escalier, au plus »
(Henri Michaux, « Terrasse »)

« de l'homme, au pied de l'escalier, au plus »... ça, je lui dis souvent à la concierge, de pas laisser traîner des fragments d'actes amoureux comme ça au pied de l'escalier... regardez-moi ça, n'en reste plus qu'la moustache... Ah c'est du propre !...

8.
« Ce que je sais, ce qui est mien, c'est la mer »
(Henri Michaux, « La mer »)

« Ce que je sais, ce qui est mien, c'est la mer »... exagéré j'dis... faut-y être poète !... Moi, la mer, je vis à côté, eh bien je la regarde jamais quasi... Du reste, elle s'en moque... elle se balance toute la journée pendant que je pense à aut' chose...

9.
« autre, il est venu, l'unique, le Roi au cerveau-œil »
(Henri Michaux, « Ceux qui sont venus à moi »)

« autre, il est venu, l'unique, le Roi au cerveau-œil »...C'est toujours de l'autre qui vient à vous... sinon, c'est que vous vous hallucinez vous-même ta pomme... autoscopie ça s'appelle... là c'est quand même la bête de cauchemar on dirait...

10.
« C'était à se demander ce qu'ils étaient en »
(Henri Michaux, « Les équilibres singuliers »)

« C'était à se demander ce qu'ils étaient en » vrac, en sachets, en pochettes surprises... j'en secouai quelques-uns, pour voir : il en tomba des positions, des postes, des prestiges, des palmes, des présidences ! Ah ça, on ne sait vraiment plus quoi faire de nos élites !

11.
« Leur origine m'est inconnue et se perd dans »
(Henri Michaux, « Mes statues »)

« Leur origine m'est inconnue et se perd dans »... ma tête... d'ailleurs, faut que j'me la remette sur les épaules... ça va être l'heure d'aller hanter les vivants... allez, Lucifer (c'est mon chat), ouste, rends-moi ma perruque... c'est pas l'jour qu'j'aille chauve... et mon œil, d'où qu'il est, mon œil ?

Patrice Houzeau
Malo, le 6 août 2021.


4 août 2021

L'BESTIAU DU GRAND SECRET

L'BESTIAU DU GRAND SECRET

 

  1. Zont pas l'air d'avoir compris, savez... s'prennent au sérieux avec leur relance là, leur résilience... zont pas compris que l'espèce abattait ses dernières cartes... « Et je me dis que tout morts que nous soyons, nous restons exposés à devoir mourir. » (Ghelderode, « La Balade du Grand Macabre » [Porprenaz])

  2. Dans le clip « Constantinople » aux étranges Résidents (globuleux en smoking et chapeau haut...), ritournelle pour enfants déments ou esthètes turbulents, y a un Ubuoïde i chute du ciel, y a une tête sans corps qui chante... bonhomme chute, tête chante... épi de maïs...
    « All the leaves are off of the oak and
    All of the sheep have followed the spoken
    Word, I'm coming Constantinople
    Here I come »
    (The Residents, « Constantinople »)

  3. Paraît qu'il y a quand même des problèmes ici... Macron nous dit que ça va aller mieux (grâce à cézigue et lui-même)... et ailleurs, eh bien c'est pas mieux, et souvent pire, incomparablement pire... mais ça va finir par aller mieux hein... on y croit.

  4. Ah tiens, j'écoute un Live de Frampton chantant « While My Guitar Gently Weeps », y a Clapton itou... S't'assez lyrique quand même, s't'affaire que si c'était des mots ça soûlerait vite, mais comme c'est d'l'électrique virtuosité, c'est fichtrement bien qu'on s'dit.
    « I look at you all see the love there that's sleeping
    While my guitar gently weeps
    I look at the floor and I see it needs sweeping
    Still my guitar gently weeps »
    (George Harrison, « While My Guitar Gently Weeps »)
    Défois, on s'aperçoit qu'il faut faire du ménage.

  5. « Si vous ne signez pas, vous serez déchiré par un animal féroce que nous élevons en grand secret. » i dit l'Aspiquet de Ghelderode... y a toujours du féroce dans les coulisses... défois, y a des troubles, ça râle et gronde... le covid gronde pas, il tue... Le féroce patiente.
    Y a toujours du féroce, très travaillé dans des fermes qu'on connaît pas... tu crois qu'tu vas pouvoir fronder, monter... hop, on lâche le féroce, i te casse l'échelle, et toi la margoulette... qu'il se mette bientôt à flairer, l'bestiau du grand secret, ça m'étonnerait pas.

  6. « C'est que je flaire une amère vérité... » dit Goulave « Elle [Sophie] a été avalée elle-même par un arbre creux » que j'entends sur France Culture dans une émission sur La Comtesse de Ségur... « J'étouffe, je vais mourir si vous ne me sortez pas de là... » (Sophie)... une amère vérité... La Terre est un arbre creux...

  7. Macron va sans doute gagner la partie contre Delta... l'immunité collective atteinte par la vaccination... faudrait pas un aut' variant contrariant... les gens s'agiteraient vraiment... Sinon, probable qu'il sera réélu... après, ce sera la société jupitérienne, et le bordel.

  8. Plus on est, plus y a de rumeurs, des rumeurs de complots et donc des contre-rumeurs qui contre-complotent... c'est la foire à la saucisse qui conspire... Covid, vaccins, Pass Sanitaire... le complot, c'est toujours l'autre... objectivement, triste... subjectivement, ça rigole féroce...

  9. Grokuik-la-Voltige il n'a à s'inquiéter de personne... Avantage de sa misanthropie grokuikienne... les catastrophes qui arrivent à des gens qu'il connaît plus ou moins, ne l'empêchent pas de s'remplir la boîte à barbaque et patates ... « Pourvu qu'ils ne me demandent rien » i s'dit Grokuik-la-Voltige.

  10. Au Covid, j'y crois... j'connais des gens qui l'ont chopé, dont un qui s'est retrouvé en réanimation... la vaccination, j'y crois... je vois pas comment ils feraient, toubibs et mandarins, pour la cacher si longtemps, s'il y avait vaccinale hécatombe... Je crois aussi que Macron le politique en profite pour reprendre la main... c'est qu'il aime le contrôle, Jupiter... la modernité très ordonnée, la technocratie...

 

Patrice Houzeau
Malo, le 4 août 2021.

4 août 2021

A FORCE DE TIRER SUR LE TIBIA DEFOIS ON FAIT PAS D'VIEUX OS

A FORCE DE TIRER SUR LE TIBIA DEFOIS ON FAIT PAS D'VIEUX OS

1.
« Je tourne boule solitaire »... qu'il « joue, chante, tournant et vaguant » le Porprenaz à Ghelderode... l'étrange, c'est très unique... Rien d'autre que l'Etrange, la Singularité par rapport à que dalle... Y eut rien, même pas rien, car le mot « rien » fut pas, puis il y eut un grain de sable... et ce qui n'était pas commença à... le reste est question d'appréciation personnelle...

2.
« Je vous félicite pour le style »... Porprenaz...il en dit celui-là... « le style, c'est l'homme... » Qui a dit ça ?... s'en fiche ma pomme... le style, c'est du commerce... celui d'entre les bipèdes... des sans-allure, les macchabées... pas du tout haute couture, les tout décousus, les disloqués.

3.
« L'Eternel... i jette des petites pierres »... selon Porprenaz... pourquoi des petites pierres ?... Des tuiles oui, qu'il nous fiche sur la comprenette... tant qu'il y a quelque chose de mobile et de perspicace plutôt que rien, vous pouvez être sûr que ça va déconner sérieux...

4.
« Seigneur Arbre »... A qui s'adresse cette fiction ?... je veux bien... donc Seigneuries, les forêts, profondes seigneuries... c'est joli... On peut y planquer des cadavres... puis ça fait toujours du blablabla pour des billets écologistes écrits par des intermittents du talent.

5.
« Qui tire le tibia recevra le squelette. » C'est « la Voix » qui maxime cela dans « La Balade du Grand Macabre »... on ouvre les placards... des politiques ou des autres nos pommes... on tire quelque chose du tas... ensevelis sous les frères ossements, le citoyen...

6.
« Merci, dieu Patatras »... Porprenaz... Encore ! Ah l'insolent... c'est vrai qu'il nous en cause du tracas patatrac, le grand qui n'en finit pas... ça n'arrête jamais... guerres, catastrophes... l'humain est un fameux bricoleur... toujours à la rafistoler, son espèce...

7.
« votre Transluciblafardité » : je trouve ça dans Ghelderode... dans « Le Matin des magiciens » à Pauwels et Bergier, non qu'on trouve des allusions aux « grands invisibles »... nous pantins, on voit pas les fils qui nous remuent... Les Marionnettistes, on y croit pas... Pourtant.

8.
« Toi... Tous... Tout. »... qu'il dit Nekrozotar à Ghelderode... Ah ça... Bin oui... C'est-y « chiffré dans les étoiles ? » qu'on jette l’œil de plus en plus loin... confins et passés... Stupeur... Au bout de l’œil, un doigt d'honneur !... C'est Dieu !... Ah l'Autre, dis, hein, quand même...

9.
« qui loge dans un tombeau et qui n'est pas un mort... »... Ghelderode... « Liban : E. Macron promet 100 millions d'euros »... dit Internet le 4 août 2021... Nos pays sont généreux... faudrait pas qu'le Liban s'disloquât complètement... Un puits sans fond, la misère du monde.
Un puits sans fond, la misère du monde... p't'être bien...des égorgeurs en sortent, ça arrive...

10.
Zétaient bons, les Kraftwerk, quand ils les ritournellaient dans le minimalisme leurs sonneries électroniques... « Spiegelsaal » sur « Trans Europe Express »... avec son petit zigouigoui des vertiges... marrant...
La musique électronique, faut pas trop y fourrer d'biduleries dedans... sinon, ça tourne vite fêle-cafetière, foire à la stridence énervante... clinquant kitsch, bourre-crâne et ratatam...

11.
J'aime bien le clip « Auberge »... une électrique assez entraînante à Chris Réa... En noir, blanc, ciel gris... l'a l'air de faire froid... y a un(e) môme façon gavroche ou Zazie... y a une danseuse de cancan... et The Naked Truth est un costaud qu'on n'oserait pas contrarier...
« This is the naked truth, this is the light,
There's only one place left to go »
(Chris Réa, « Auberge », 1991)

Patrice Houzeau
Malo, le 4 août 2021.

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